Un bandit cogne toujours deux fois
#1
Citation :[HRP] Ce RP se déroule en parallèle de notre exploration des égouts d'Asteras, à la recherche des contrebandiers indiqués par la quête du donjon.

Décidément, cet endroit n'avait pas une odeur appréciable. Victor n'avait de toute façon pas penser le contraire. Mais il avait cru que ce serait un peu plus ténu. Heureusement qu'après de longues minutes passés dans ses couloirs remplis de rats bien trop gros et d'une eau bien trouble, il s'était accommodé tant bien que mal. Une chose était sûre, lorsqu'il sortirait enfin de ces égouts, il redécouvrirait mille odeurs d'une façon différente.
Pourquoi étaient-ils là ? Tout simplement parce qu'un garde ne voulant pas quitter son poste les avait chargé d'enquêter sur des contrebandiers soit-disant cachés dans les égouts. Si la garde ne pouvait (ou ne voulait ?) pas s'en charger, alors les Sentinelles le feraient.

Il était arrivé un peu après tout le monde, se dépêchant autant que faire se peut. Un peu essoufflé, il s'était faufilé entre ses camarades et posté devant, commençant à frapper une des sales bestioles qui trainaient là. Comment ces rats avaient-ils pu atteindre une telle taille ? Y avait-il un produit qui avait été déversé ici et qui aurait causé cela ? Il ne pouvait pas vraiment savoir.
Il avait noté la présence d'un individu qu'il ne connaissait pas, puis d'un deuxième... Le premier ne leur avait pas adressé la parole, tandis que le deuxième l'avait fait le jour précédent. Sur la route, il semblait s'énerver sur la troupe qui avançait groupée vers Asteras. Il lui jeta un regard dédaigneux et poursuivit son avancée, suivant les indications des personnes ayant déjà repéré les lieux.

Petit à petit, ils avançaient dans les sombres couloirs, sur les bords crasseux, évitant l'eau autant que possible. Il se demandait depuis combien de temps ils déambulaient dans la semi-obscurité. Les rats laissèrent leur place peu convoitée à des humains. Est-ce là les contrebandiers qu'ils recherchaient ? Ils semblaient bien peu loquaces, et surtout très stupides. Ils s'acharnaient sur les membres du groupe, se contentant de répéter une lettre de l'alphabet. Illaria, partit en avant pour explorer les lieux, n'avait d'ailleurs pas été épargnée par leurs coups. Après s'être assuré qu'elle était en sécurité à l'arrière de la petite troupe, le jeune homme entreprit de se relayer avec les autres guerriers pour faire face aux assauts des brutes.

Alors qu'ils continuaient leur avancée, ils ne rencontraient que des bandits complètement idiots, se jetant sur eux sans aucune stratégie, quand bien même ils étaient dans l'eau putride des lieux. La seule qualité que Victor pouvait leur reconnaître, c'est qu'ils étaient coriaces. Mais il doutait du fait qu'ils aient été capables de mettre en place un quelconque trafic de contrebande ici, ce dont il fit par à ses camarades.

Pendant qu'ils se décidaient à faire une pause pour laisser à certains le temps de reprendre des forces, voilà qu'un Elfe ayant suivi leur piste déboula, parla de céleri-rave parti, et courut dans le couloir suivant. Certes... Il alerta manifestement trois autres contrebandiers qui se trouvaient là. Bon, et bien le repos serait pour plus tard... Le guerrier et Dyanese partirent à sa suite afin qu'il ne meurt pas bêtement.
Traversant le couloir en largeur pour ne pas être gêné par les deux Elfes, il remarqua deux choses. Tout d'abord, une salle au bout du tunnel. Avaient-ils trouver le repaire de ces malfrats ? A en voir les caisses qu'il pouvait distinguer dans la pénombre, c'était sans doute le cas. L'autre chose qu'il remarqua, c'était un contrebandier différent des brutes décérébrées qu'ils avaient croisé jusqu'à présent. Déjà, il était doué d'élocution, vu la menace qu'il leur lança... Mais surtout, il semblait intelligent ! Victor le signala à ses compagnons. Il ne voyait personne d'autre dans les environs, peut-être était-ce le chef ? Ou bien celui-ci était caché dans l'obscurité de la pièce, dont il ne voyait pas le fond...

A peine avait-il détourné le regard vers le bandit en face de lui qu'il entendit un sifflement, puis ressentit un projectile se planter dans sa cuisse, dans les chairs. La douleur suivit le mouvement et il grimaça. Au moins, il savait qu'il y avait encore du monde... Il fit volte-face et mit son bouclier en avant, juste à temps pour ne pas se prendre un autre carreau. Il tint bon sur ses pieds, observa un instant le responsable de sa douleur et lança à la cantonade :

"Il y a un arbalétrier là-bas !"

Répondre


Messages dans ce sujet

Atteindre :