Eveil et découverte
#4
Je me sentais planer , mais cette fois ci dans un monde de douceur.

Je sentais une douce chaleur sur mon corps, qui contrastait totalement avec la froideur de la neige.

Neige... La Neige...

Est-ce-cela ... la mort, après le froid, une tendre chaleur. Pourtant, je suis jeune, ce serait triste de mourir si tôt...

Puis encore ses images qui sont toujours présentes au sein de mon esprit.

Cette rixe, et ce coup de poing violent... Recule, ne t'approche pas de moi ....

NON!!!

Je me réveillais en sursaut et en sueur. J'étais allongée dans un lit, avec un feu de cheminée qui crépitait dans l'âtre. Je secouais la tête pour savoir où est ce que ce pouvais avoir bien atterri.

Car je devrais me retrouver allongée dans la neige à l'orée de la cité et pas dans un lit.

"Shaellys, quand est ce que tu accepteras ta condition, et quand est ce que tu comprendras que fuir ton passé ne t'aideras pas a aller mieux"

Cette voix...

Gayvard... C'est la voix de Gayvard. Je tournais la tête et il était assis sur une chaise en bois, en train de nettoyer et d'aiguiser ses poignards.

"Gayvard... C'est donc toi qui m'a ramené dans cette chaumière? "

Je scrutais les environs, c'était bien la chaumière de ce dernier, car c'était un chasseur hors pair, et il exposait ses trophées aux murs. Une maison toujours propre et accueillante, un sens de l'accueil et des traditions toujours respectés.

"Shaellys, quel triste nom tu donnes à ce que tu appelles notre chaumière. Dois-je te rappeler encore et encore que toi et moi sommes intiment liés?"

Les paroles furent accueillis comme une énorme gifle. Intimement liés? Qu'entendait t'il par là?


"Comme à chaque fois que j'évoque cela tu restes silencieuses, heureusement que je ne suis pas susceptible et que je sais que cela n'est pas entièrement de ta faute, avec tout ses errements."


Il s'approchait au niveau du lit, mettant les genoux en terre, et surtout remettant correctement les couvertures sur moi pour ne pas que j'attrape froid.

"Gayvard... Je te l'ai déjà dit, je ne me souviens de rien, juste une douleur lancinante à la tête, et a chaque fois que je pense avoir résolue une partie de l'énigme de cette douleur, la peur me prends au ventre..."

Je baissais les yeux, j'essayais de prendre sur moi mes les larmes ruisselaient sur mon visage.

L'homme posa une main sur ma joue pour en chasser quelques unes...

"Shaellys, tu devrais dans un premier temps me faire confiance, et dans un deuxième temps ouvrir cette boite en argent que tu refuses a faire depuis cet accident. Tu ne veux pas l'admettre, mais je suis sure que cela t'aiderais vivement a rassembler tout ce qui semble t'échapper depuis cet affreux moment "

Une boite en argent... Quel boite en argent, parfois il m'exaspérait complètement a penser que c'était si simple de se rappeler son passé.

Ce passé si flou, où seul quelques bribes me parviennent de temps en temps.

Je fus victime d'une horrible machination , et cela a coûté beaucoup et a beaucoup de monde.

"Gayvard... Je ... je n'y arriverais pas... je ne suis plus que l'ombre de moi même, je ne sais même pas qui je suis d'où je viens, j'ai l'impression de faire un transfert parfois de la vie de quelqu'un.
Est ce réellement mon passé, où bien des fantômes qui viennent me hanter? Je n'ai pas la réponse à la question."


L'homme plongeais son regard dans le mien, et on pouvais y lire de la douceur et de la bienveillance

"Shaellys, il faudra que tu prennes ton courage à deux mains un jour, car vivre avec tes errements, n'est pas du tout le meilleur remède pour te reconstruire."

Il se levait, se dirigeait vers une commode en bois finement sculpté et revenait avec une boite... La boite en argent qu'il avait évoqué il y a quelques minutes.

Il la posa sur le milieu du lit.

" Dans un premier temps , tu devrais vraiment ouvrir cette boite, je suis sur que tu y trouveras beaucoup de réponses a tes questions. Et puis, je suis à tes cotés pour t'épauler. Fais moi donc confiance, je te ne veux aucune mal"

Il prit ma main dans la sienne, et me l'empoigna avec force mais douceur.

J'étais devant le fait accompli, je ne pouvais pas reculer.

"Gayvard, ... ouvre là pour moi, si vraiment que tu penses que c'est la meilleure solution"
"Ma belle, je ne peux pas et pour une raison que tu connais, tu es la seule qui puisse l'ouvrir, et ce depuis ce fameux jour..."


La seule qui puisse l'ouvrir?

Mais ... comment ... ?
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