Loin de l'âtre.
#2
Alatre reprit son chemin. Il avait laissé reposer ses pieds, ses jambes et son dos. Son sac n'était pas bien lourd, rien ne le saignait, mais l'usure était une ennemie redoutable. L'intensité n'est pas sprint, les rares hommes avait du mal avec cela. L'instant n'est rien. Il connaissait les défauts des agars, il en avait croisé. Il n'était pas le seul d'ailleurs et beaucoup se demandaient qu'est qu'il pourrait bien trouver chez eux. C'était rond comme un tronc qu'ils ne valaient pas un nain dans bien des domaine, cela ne voulait pas dire qu'on devait s'arrêter là. Il avait compris depuis longtemps que les arbres étaient le reste. Il y avait de nombreuse variations, aux caractéristiques différentes, il fallait juste trouver un usage adapté. Bien sûr il y avait des chutes, comme partout, pas besoin d'aller plus loin que son cousin Grontin. Regardant à sa gauche il ne voyait pas beaucoup plus que de la neige à perte de vue. Il devait chercher leur bois loin, une marque non négligeable. Ce n'était pas des fillettes, enfin il devait y en avoir, mais les agars n'étaient pas insensible au froid, ils avaient au moins une solution. Ils étaient arriver depuis un moment déjà, quelques preuves -dont celle de ne pas s'être éteint- avait forcé le respect d'Alatre. Pour avancer il faut initier le mouvement, l'innovation pas l'immuable, c'était la un clef que l'avait ravi, il comptait bien la faire pousser par ici. Les graines se développe vite dans les terres riches, sous les soins et l'attention. Mais les plus solides ne se trouve pas dans ces conditions. Sans insatisfaction il n'y a aucune progression, c'est quelque chose qu'il n'appréciait pas, qui l'avait cependant poussé de l'avant, ou fait fuir s'il laissait derrière lui une fierté mal placée. Il s'était préparé, il s'était endurci, il avait son sac peu rempli pour pouvoir en récupérer, et la semer.
Alatre regardait maintenant devant lui, la brume l'entourait, fine et blanche, une caresse de la nature sur sa belle barbe, hum, elle avait du goût. La route continuait tout droit, il la perdait de vue à plus d'une centaine de mètres. Plus loin quelques lumières étaient figée. Il sourit. Les habitants avaient sûrement eut leur lot de soucis et même un nains ne garde pas tout sur le dos. Il mourrait écrasé, il faut donc se délaisser de sa charge, qu'importe le moyen si l'on tient à la vie. Si l'on tient à plus on se fait difficile sur le moyen. Une petite pensée à Ghuolg et sa famille qui l'avait laissé fausser les marque de son père dans la forêt. Les hommes, même s'ils se rapprochaient beaucoup des animaux, avaient des valeurs qui leurs étaient chères, ils avaient donc des moyens, il était là pour les observer, avant de s'attaquer à son champ.
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