Histoire des Taliens

[Proserpine]

An 310 de l'ère du Renouveau : Situation du début de manche (juin 2016).

Après une succession de mort et de disparition violente, le roi Leonar IV a été regardé comme étant un survivant. En effet, ses ancêtres, de Cahalt à Cymbeline, n'ont jamais été véritablement béni par les dieux. Des superstitions venaient même à dire qu'ils étaient tout simplement maudits !

Depuis 288 pourtant, tout sourit à Leonar IV. S'il a en effet perdu sa femme trois ans avant de perdre sa mère et d'être ainsi couronné Roi des Taliens avec pour seul héritier une fille, Leonar IV n'en est pas pour autant un roi malchanceux.
De ses seules mains, il a en effet participé à l'essor de la civilisation talienne. Influent sur le commerce jusqu'au nord, renouant certains contacts avec leurs cousins humains – les agars – ainsi qu'avec les nains, Leonar IV a mené le beau jeu de la diplomatie et a permis à son peuple et à ses terres de se fortifier.
Depuis deux ans maintenant, le royaume est au zénith de sa puissance. Il rayonne, et sa culture s'exporte facilement. Tout le monde veut une petite statuette de Blancastel, de même que voir les portes de Nymeria dont on dit que le sculpteur aurait vendu son âme aux démons pour la travailler d'une si belle façon.

Seule ombre au tableau : la réussite engendre la jalousie et surtout, le profit. Le bas peuple aime le Roi, mais quelques voyous profitent des grands marchés et des nombreux festivals pour dérober. Si au début il ne s'agissait que de quelques marginaux, le roi a entendu parler d'un véritable réseau.
La redresseuse de torts – représentante de la Justice talienne – Evaline est en charge de faire arrêter ces odieux agissements, mais bien souvent, les voleurs sont les plus malins. Un réseau complexe, comprenant de multiples cellules indépendantes, rend bien difficile une autre tâche d'Evaline : calmer une population qui prend petit à petit peur en voyant dans les journaux d'Yris et de sa campagne les gros titres effrayants se multiplier.
Si le roi ne peut pas subvenir véritablement au besoin des armées sous le commandement d'Emmercar, qui ne demande qu'à aider Evaline dans sa tâche, c'est principalement car depuis près de cinq ans, toute la richesse de royaume ou presque s'évanouit dans le drainage du marais de Ténagos que les taliens ne cessent de faire reculer afin d'obtenir davantage de terres arables pour un peuple grandissant.

Le royaume se porte au mieux, mais cet équilibre est fragile. Le moindre problème et le peuple penserait au retour de cette fameuse malédiction qui pèse désormais sur les épaules frêles de la princesse héritière Elene Volaran.