L’entêtement de Mhara
#7
Vivre était le troisième souhait le plus fort pour Salade, devant : s'empiffrer et se faire dorloter par la jolie Mhara. Cette dernière action n'était pas tout le temps considérée ainsi des deux bords, mais la plus part du temps. Cela suffisait. Par contre vivre était nécessaire, ça posait quelques complication. Heureusement doté d'un intelligence négligeable mais de deux maître : un mauvais et un bon, il avait des ailes de secours. Votre humble serviteur dépouillé la moitié de temps de sa position de narrateur, avait donc le temps de jouer le rôle du bon. Faut bien s'occuper. La magie faisant la fierté des Haut-Elfes (entre autre, un point à débattre, par contre le fait qu'on soit les meilleurs ne l'est pas) le misérable volatile appris à l'insu de sa maîtresse et mauvaise professeur (indispensable néanmoins pour les démonstration en l'absence de ma présence physique et d'imagination chez Salade, très mauvaise, la pire, rare sont les fois où on regarde au bon endroit) la magie, bien plus que des rudiments, mais uniquement ce qui était nécessaire pour léviter puis voler. L'oiseau motivé par les carottes (en sucre) de Mhara et son inlassable volonté à le lancer par la fenêtre, réussit l'impossible. L'impossible n'est pas qu'il vole, c'était un piaf, c'est sensé l'être encore, mais dans sa manière à provoquer les lois du bon sens magique, qui se battent déjà avec acharnement avec la physique.

Blhuuuuuuuh.

Je sais pas si tu dois en être fier, c'est un outrage à tous les archimage.

Mon bon Salade, tu veux goûter ces carmel ? Pépite de sucre, sésame et tomates, un régale !

Je me sens seule en ayant quelques réserve, heureusement on m'en propose pas.

Blhu buh bhu buh.

Tiens. Y en avait en forme poissons et coquillages, j'ai préféré les étoiles de mers. Savais-tu que le dragon rouge très rouge lors d'un voyage au fond d'une mer pas très bleu, il a croisé une étoile de mer qui voulait être étoile de ciel ? Une grande prétentieuse.
Elle s'est collée au dragon rouge très rouge dans l'espoir qu'il l'emmène dans les cieux. Le dragon rouge très rouge dont la sagacité nous étonne pas ici (c'était le cas en vrai mais pour des raisons d'accessibilité il a modifié l'histoire) avait remarqué sa présence et retarda son arrivée dans les hauteurs du ciel. Le dragon rouge très rouge arpentât bien des mers, biens des terres, biens des souterrains. L'étoile de mer s'émerveillait son excitation ne cesser de croitre tant elle salivait {heureusement les écailles du dragon rouge très rouge le protégeait de ces effluves <elles sont imperméable à beaucoup de chose -mais pas mon admiration- ce n'est quand même pas une raison de souiller ainsi [mouille ta mer grognasse]>} d'atteindre son but et de briller avec les étoiles du firmament. Quand le dragon rouge très rouge y alla, elle commença à relâcher son emprise -totalement inutile (le dragon rouge très rouge ne l'aurait pas abandonnée)- en regardant l'emplacement dont elle avait toujours rêvée. C'était noir, presque tout noir, il y avait des étoiles au loin, quelques planète minuscules. Le doute sorti sa tête, le dragon rouge très rouge le balaya, rassurant l'étoile de mer -qui ne mesurait pas son immense chance- il l'invita à rester avec lui, le temps qu'elle trouve la force et la dignité de briller que pour les autres. Le dragon rouge très rouge lui confia que c'était son souhait à lui aussi et que viendrait le temps où ils auraient leur place sur la toile, un tout petit point. Un point lourd, inspirant, plein de signification, d'effort et beauté. L'étoile de mer (insolente au possible) lui demanda ses raison et le dragon rouge très rouge lui répondit doucement {au lieu de la bouffer comme elle le méritait} qu'il était né dragon gris, abandonné il était tombé dans l'antre d'une vieille dragonne rouge aveugle, la risée de ses homologue, elle l'avait prit sous son aile (décharnée) et malgré les incessantes railleries et violences des ses congénères elle l'avait élevé comme son fils. C'était pour elle qu'il était rouge, et c'est pour elle qui deviendrait rouge très rouge, qu'elle soit la mère du plus rouge des dragon rouge, du plus redoutable des dragons rouges (et pas rouges) le plus beau, le plus intelligent, le meilleur, car elle brillait déjà et pour rien au monde il ne la laisserait seule. L'étoile de mer <dans une indigestion de goujaterie> acquiesça <rudement sans aucun doute> et raffermi son étreinte <pas touche ! rentre chez ta mère vilaine> et ils s'en furent.
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