COMMUNIQUÉ du Président du Præsidium

[Georges]

Les Temps Corunistes
Edition spéciale

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Funérailles du Vice Président

Le corps du Chancelier-Pinte a été rapatrié depuis peu à Georgegrad et est désormais exposé à la vue de tous dans le Grand Mausolée de l'Ordre, où il le restera pendant encore sept jours. Le peuple afflue de tous les coins de montagne afin de rendre un dernier hommage au Martyr des Martyrs.
Les plus grandes cités sont congestionnées par l'afflux de camarades. A Karad Zirkommen et à Bjornhill, les portes des cités déversent à chaque instant des flots de corunistes en deuil. A Georgegrad, des accès supplémentaires à la cité ont dû être créés d'urgence pour permettre à tout le monde de rentrer, et le Præsidium a annoncé qu'un campement de 100 000 lits allait être créé d'urgence afin d'assurer l'hébergement. Un parcours spécial a été crée pour qui veut voir Biereforever. Malgré les véhémentes protestations de la foule endeuillée, le Præsidium a également été contraint d'instaurer une durée limite devant le défunt afin de satisfaire tout ceux qui désirent rendre hommage. De nombreuses personnes ont apporté des présents (fleurs, runes, objets divers) qu'ils déposent devant le grand nain. L'amoncellement est tel qu'il recouvre le cerceuil en à peine une heure. Un service a été spécialement mis en place pour collecter les présents et dégager le cercueil à intervalles réguliers. Un crédit a également été débloqué afin de réparer en urgence les routes du Nord, endommagées par le flux incessant des voyageurs et des quelques charrettes(qui se négocient chèrement) qui font le déplacement.

A quelques lieues de là, au camp de travail et de réinsertion de Kostov, le personnel ne cache pas sa déception. En effet, en raison d'exigence de sécurité, ils ne pourront pas se déplacer pour voir le Vice-Président. Gornik ne nous le cache pas. "Bien sûr, nous sommes tous déçus de ne pas pouvoir faire le déplacement, mais que voulez vous, c'est ainsi. Mais ce n'est pas pour autant que nous ne faisons rien. Avec les travailleurs en réinsertion, on a décidé de faire une grande statue a son effigie, en granit. Un envoyé du Præsidium est venu hier. Il a été tellement impressionné que le Præsidium a décidé ce matin que la statue serait dans le mausolée !" L'agent de réinsertion ne nous cache pas sa joie, ses camarades non plus. Voilà qui devrait compenser le fait de ne pas pouvoir se rendre à Georgegrad.
Chez les travailleurs en réinsertion, c'est également la liesse, avec ses avantages et ses inconvénients. En effet, lors du processus de désignation des heureux élus qui porteront la statue à la capitale, une rixe a éclaté, qui a nécessité l'intervention et l'arbitrage des agents de réinsertion. Il faut dire que l'enjeu est de taille. Les choisis auront le privilège d'assister, au moins en partie, à la cérémonie, et peut-être même auront-ils l'occasion de voir le Président du Præsidium en personne !

A ce propos, nous avons eu le grand honneur de bénéficier de quelques phrases de Georges :
"Sa mort nous touche tous. Qui plus est, par cette attentat, ce n'est pas seulement le haut du Præsidium qui était visée, mais le corunisme lui même qui était menacé. Toutes ces personnes qui viennent rendre hommage spontanément au Chancelier me font chaud au cœur. C'est la plus belle chose que nous pouvons faire. Nous devons montrer à ces barbares de magicalistes que nous sommes tous unis."