18-12-2010, 14:54:25
Citation :
J'me trouv'maint'nant aux portes d'Karad Zirkomen, après avoir parcouru les longs couloirs souterrains traversant les montagnes.
Autour d'la cité tout paraît normal : voyageurs, marchands itinérants, troubadours, mauvaises et bonn'gens s'pressent au poste de guet ; que'qu'paysans, trappeurs et aut'chasseurs poussent ou tirent leur charrette emplie d'fruits et légumes, d'peaux fraîch'ment dépecées destinées aux tanneurs d'la cité, d'viande pas encore faisandée prête à être salée ou fumée s'lon leur destinataire ; la route est creusée d'ornières, provoquées par les caravanes d'chariots comme ceux que j'voisr en m'approchant, remplis de tonneaux de bières et de vins précieux, protégés par une escorte de nains à l'air farouches.
Ah ! Pas fâché d'retrouver la civilisation.
J'vais pouvoir allez cher l'armurier et vend'les bricoles qu'j'ai trouvées en cours d'route.
J'f'rai pas fortune sur c'coup là mais ça permettra d'voir venir...
Arrivé d'vant les portes, j'ai surpris une conversation ent'deux marchands :
" ... causer avec le Thain. Des Elfes j'te dis ! Pas d'erreur possible. Ils sont allés droit au palais et même qu'ils sont allés dans une taverne boire une bière en compagnie des officiels..."
Conversation rapid'ment interrompue par les cris des charr'tiers et les insultes des piétons gênés par la progression des charriots.
Mais c'que j'en ai entendu m'suffit.
Ya des elfes en ville.
Ça alors, moi qui pensait qu'la plupart des nains du coin les hâch'raient menu à vue.
Qu'est-ce qu'ils peuvent bien v'nir faire ici ?
J'crois qu'j'irai vend'mes babioles plus tard, ce s'rait bien l'diab'si j'avais l'occasion d'échanger que'qu'mots avec des longu'oreilles et que j'la saisisse pas.
J'me d'mande c'que l'Thain pouvait bien leur vouloir...