20-01-2015, 18:20:18
Durant deux semaines, les feux de joie avaient brûlé, resplendissants dans la nuit. Le calme ne se faisait qu'aux premières lueurs de l'aube, et alors même, Eltiri foisonnait d'activité. Les nombreux clans de Korri s'étaient relayés, certains ne restants que quelques nuits, d'autres profitant pleinement de la fête de l'Amitié ; pour les invités hélions, ce fut l'occasion de découvrir l'étendue de la population de leur alliés, dont seule une fraction vivait réellement à Jada. De nombreux présents furent échangés, des promesses d'amitiés, certaines facilitées par la boisson et la bonne chère, d'autres par des duels amicaux ou l'échange d'anecdotes passées. On se remémora les affrontements contre les centaures et les elfes, en rajoutant parfois un peu, parfois beaucoup.
On célébra de nombreux héros. Tout d'abord, les chasseurs, envoyés affronter les plus féroces et rusées bêtes de Korri, et tous revinrent chargés de venaison. Tous célébrés pour leur bravoure et leur adresse. Certains parmi eux amenèrent des trophées impressionnants, et ceux là se virent offrir des présents incroyables, grâce à l'adresse des artisans et des enchanteurs parmi le peuple homme-bête. Mais ils rapportaient aussi avec eux la rencontre avec un puissant esprit, et chacun s'était vu changé par une telle rencontre.
Les archers rivalisèrent d'adresse, tentant d'épingler une étoffe soumise aux vents joueurs conjurés pour l'occasion. Si les cibles les plus massives - car un centaure, c'est gros, surtout vu de derrière - se voyaient hérisser de flèches, seuls les plus habiles purent atteindre le fanion. Ceux là étaient Scytale l'homme bête, ainsi que les hélionnes Lyanna et Julanr, et Alba leur offrit ses propres flèches, qui une fois atteint leur proie la condamnaient à mort.
La maître d'armes de Babylios, Leitha, offrit aux combattants de prouver leur expertise en passant sa garde, et malgré un incident malheureux dû au singe d'un de ses compatriote, les épreuves de passe permirent à chacun de mesurer la valeur des autres combattants et d'y gagner un respect nouveau. Les vainqueurs étaient Vrinmur le farouche, Darkvatar l'habile, et Scytale l'écailleux. A chacun Leitha prit le temps d'enseigner une passe d'arme qu'elle avait elle même apprise lors de précédentes fêtes de l'amitié, et chacun se montra un élève doué.
Quelques uns montrèrent leurs talents de conteurs ; le Souffle rêve, évidemment, qui chaque soir offrait un nouveau spectacle, mais aussi Miraak et Selim, apportant avec eux les histoires du désert et du soleil étincelant. En retour, Var'Staën et Eldritch narrèrent la sagesse de Korri. Les débats furent animés pour savoir quel était le meilleur, et chacun avait son opinion. On finit cependant par dire que s'ils étaient pour la plupart très doués, le spectacle du souffle rêve avait été un peu trop choquant pour certains, et confus pour d'autres. Que le conte de Selim n'avait aucune sage parole pour le conclure. Que Var'Staën avait été ambitieux en choisissant l'une des plus longues histoires de la Forêt, mais que la fête se prêtait peu à passer tant de temps attentif et immobile. Enfin, on s'abstint de commenter le conte d'Eldritch, car un seigneur de guerre n'est pas forcément un bon conteur, et qu'il avait prouvé sa vaillance lors de sa Chasse. A tous, on remit les meilleures pièces de viande lors du banquet final, et à Miraak, dont l'histoire était juste et bien tournée, on offrit un puissant philtre.
A la toute fin, le Conseil, à travers Alba la flèchelune, remercia chacun d'être venu, et à contrecoeur rappela que la guerre avait été votée. Les caravanes s'organisèrent et chacun rentra chez soi, un peu morose, un peu triste, après ces longues nuits hors du temps.
On célébra de nombreux héros. Tout d'abord, les chasseurs, envoyés affronter les plus féroces et rusées bêtes de Korri, et tous revinrent chargés de venaison. Tous célébrés pour leur bravoure et leur adresse. Certains parmi eux amenèrent des trophées impressionnants, et ceux là se virent offrir des présents incroyables, grâce à l'adresse des artisans et des enchanteurs parmi le peuple homme-bête. Mais ils rapportaient aussi avec eux la rencontre avec un puissant esprit, et chacun s'était vu changé par une telle rencontre.
Les archers rivalisèrent d'adresse, tentant d'épingler une étoffe soumise aux vents joueurs conjurés pour l'occasion. Si les cibles les plus massives - car un centaure, c'est gros, surtout vu de derrière - se voyaient hérisser de flèches, seuls les plus habiles purent atteindre le fanion. Ceux là étaient Scytale l'homme bête, ainsi que les hélionnes Lyanna et Julanr, et Alba leur offrit ses propres flèches, qui une fois atteint leur proie la condamnaient à mort.
La maître d'armes de Babylios, Leitha, offrit aux combattants de prouver leur expertise en passant sa garde, et malgré un incident malheureux dû au singe d'un de ses compatriote, les épreuves de passe permirent à chacun de mesurer la valeur des autres combattants et d'y gagner un respect nouveau. Les vainqueurs étaient Vrinmur le farouche, Darkvatar l'habile, et Scytale l'écailleux. A chacun Leitha prit le temps d'enseigner une passe d'arme qu'elle avait elle même apprise lors de précédentes fêtes de l'amitié, et chacun se montra un élève doué.
Quelques uns montrèrent leurs talents de conteurs ; le Souffle rêve, évidemment, qui chaque soir offrait un nouveau spectacle, mais aussi Miraak et Selim, apportant avec eux les histoires du désert et du soleil étincelant. En retour, Var'Staën et Eldritch narrèrent la sagesse de Korri. Les débats furent animés pour savoir quel était le meilleur, et chacun avait son opinion. On finit cependant par dire que s'ils étaient pour la plupart très doués, le spectacle du souffle rêve avait été un peu trop choquant pour certains, et confus pour d'autres. Que le conte de Selim n'avait aucune sage parole pour le conclure. Que Var'Staën avait été ambitieux en choisissant l'une des plus longues histoires de la Forêt, mais que la fête se prêtait peu à passer tant de temps attentif et immobile. Enfin, on s'abstint de commenter le conte d'Eldritch, car un seigneur de guerre n'est pas forcément un bon conteur, et qu'il avait prouvé sa vaillance lors de sa Chasse. A tous, on remit les meilleures pièces de viande lors du banquet final, et à Miraak, dont l'histoire était juste et bien tournée, on offrit un puissant philtre.
A la toute fin, le Conseil, à travers Alba la flèchelune, remercia chacun d'être venu, et à contrecoeur rappela que la guerre avait été votée. Les caravanes s'organisèrent et chacun rentra chez soi, un peu morose, un peu triste, après ces longues nuits hors du temps.