24-11-2010, 00:48:11
Elle observa la scène sans perdre une miette, la réaction du mage, la nature de la chose, l'elfe qui la remplaçait. Le regard de l'homme pour la bête avait changé. Il se faisait plus aimant : la prendre dans les bras en guise de réconfort et protection montrait qu'il tenait à elle. Cette chose il ne la voulait pas, le fait qu'elle lui obéissait prouvait qu'ils se connaissaient depuis longtemps. Mais depuis quand ?
Soudain, elle comprit ! C'était une malédiction : l'elfe fatiguée par tant de transformations subissaient les affres de celle-ci. La réaction du mage confortait son impression, il était l'auteur de cette horreur, tous les jours il devait regretter son erreur, à en perdre la raison. l'empathie entre l'homme et la chose était donc un autre sentiment : un lien familial ? un amour ?
Elle avait l'impression d'ouvrir la boîte à secrets. Qu'avait voulu faire cet elfe pour arriver à une telle infamie ? Il a osé défier la Nature, elle ne pouvait lui pardonner. Mais une autre émotion était présente chez cet homme, le désespoir, la perte d'un être cher à cause de cette malédiction, d'avoir tout tenter, mais de ne rien pouvoir y faire... La disparition du fils Elmoti, la chose devait en être la cause, le fou couvrait sûrement ses délits.
Elle s'approcha d'eux, le regard tendre, ils étaient perdus, tel un animal pris dans un piège, un regard maternel suffit pour le libérer, lui avait souvent dit Molino. Elle murmura malgré sa réticence à ouvrir la bouche :
Vous l'aimez... Vous avez tout tenter pour enrayer la malédiction que vous avez créée. Il ne vous restait que la fuite
Bienveillante, elle fit le regard le plus chaleureux possible. Elle cherchait à rassurer, réconforter. L'heure était aux explications.
Soudain, elle comprit ! C'était une malédiction : l'elfe fatiguée par tant de transformations subissaient les affres de celle-ci. La réaction du mage confortait son impression, il était l'auteur de cette horreur, tous les jours il devait regretter son erreur, à en perdre la raison. l'empathie entre l'homme et la chose était donc un autre sentiment : un lien familial ? un amour ?
Elle avait l'impression d'ouvrir la boîte à secrets. Qu'avait voulu faire cet elfe pour arriver à une telle infamie ? Il a osé défier la Nature, elle ne pouvait lui pardonner. Mais une autre émotion était présente chez cet homme, le désespoir, la perte d'un être cher à cause de cette malédiction, d'avoir tout tenter, mais de ne rien pouvoir y faire... La disparition du fils Elmoti, la chose devait en être la cause, le fou couvrait sûrement ses délits.
Elle s'approcha d'eux, le regard tendre, ils étaient perdus, tel un animal pris dans un piège, un regard maternel suffit pour le libérer, lui avait souvent dit Molino. Elle murmura malgré sa réticence à ouvrir la bouche :
Vous l'aimez... Vous avez tout tenter pour enrayer la malédiction que vous avez créée. Il ne vous restait que la fuite
Bienveillante, elle fit le regard le plus chaleureux possible. Elle cherchait à rassurer, réconforter. L'heure était aux explications.