15-02-2012, 22:02:41
Chapitre Trois : Comment se balader tranquillement, ou presque, dans Karad, avec des prédateurs dans son sac à dos.
Les premiers jours de cohabitation entre les louveteaux et Komodo se passèrent plutôt bien. Toutefois l'entente entre le gigot et les louveteaux fût unilatérale, le gigot se sentant rapidement diminué. Pour limiter les morsures, Komodo protégeait ses mains avec une épaisse couche de fourrures, et s'arrangeait pour que les louveteaux n'aient jamais faim.
Pour ne pas les laisser en permanence dans son sac, Komodo avait trouvé un morceau de corde pour les accrocher mais une chaîne serait rapidement nécessaire : de temps en temps ils arrivaient à couper la corde avec leurs dents en s'acharnant bien. Komodo avait trouvé une solution palliative en accrochant 3 cordes sur chaque louveteau. Il s'arrangeait aussi pour faire trainer les louveteaux le plus souvent possible dans les pattes de Barnek et Hagnûr. Il voyait bien le chef et les deux lieutenants de la Confrérie du Roc, siéger chacun avec un loup à leurs pieds. Une créature bien adaptée à notre climat.
En arrivant aux portes de Karad Zirkomen, une grande hésitation envahit Komodo :
" Comment faire pour me promener dans la ville sans m'attirer d'ennui ? Elles font un rafus pas possible ces boules de poils ! Et je dois aller à la corporation Grunderson, je veux pas nous griller ... Je ne vois qu'une solution ; les pétrifier ! C'est risqué à cet âge, mais j'ai pas le choix ? "
Et Komodo pétrifia les loups, avant d'entrer incognito dans Karad, son sac à dos bourré de prédateurs
" Rien à déclarer, dit-il en entrant dans Karad, avec un grand sourire, et plein de fourrures. "
Une fois à Karad, Komodo eu le loisir de régler quelques affaires. Grâce à son idée de pétrifier les louveteaux, tout se passait bien... tout se passait trop bien ... Jusqu'au moment où arriva l'heure du repas des louveteaux. Komodo se mit dans un coin tranquille et déposa son sac à terre pour les nourrir au calme, emmitouflés dans leurs fourrures. Ils étaient encore tout engourdis. Il dissipa leur sort de pétrification et marmonna :
" Allez les fourrures poilues, dégourdissez vous pour le repas. On se dépêche !"
Au bout de quelques minutes, un louveteau commença à remuer, se redressa, tenta de faire 3 pas avant de tomber, Komodo le réchauffa en le frottant énergiquement, mais délicatement. Lorsque les perles de sueur de son front se mirent à se transformer en stalactites le long de la barbe du nain, le louveteau regarda fixement la barbe de Komodo avant de la mordre. Komodo dû prendre sur lui pour ne pas envoyer le louveteau valser jusque chez les elfes. La barbe, c'est sacré.
Il regarda les autres louveteaux ... puis soupira. Leur état ne lui inspirait guère confiance. Une fois le plus téméraire replacé au chaud dans son sac, il se dirigea vers le temple de Thuri, avec les deux autres, bien au chaud, dans ses bras. Amusés, mais inquiets, les prêtres de Thuri tentèrent de les sauver. Mais hélas, trois fois hélas, la Magie de Thuri fonctionne moins bien sur les louveteaux que sur les nains. Après un moment, ils se retournèrent vers Komodo, le regard triste. Il n'y avait plus rien à faire ... Le lendemain Komodo quittait Karad.
Les premiers jours de cohabitation entre les louveteaux et Komodo se passèrent plutôt bien. Toutefois l'entente entre le gigot et les louveteaux fût unilatérale, le gigot se sentant rapidement diminué. Pour limiter les morsures, Komodo protégeait ses mains avec une épaisse couche de fourrures, et s'arrangeait pour que les louveteaux n'aient jamais faim.
Pour ne pas les laisser en permanence dans son sac, Komodo avait trouvé un morceau de corde pour les accrocher mais une chaîne serait rapidement nécessaire : de temps en temps ils arrivaient à couper la corde avec leurs dents en s'acharnant bien. Komodo avait trouvé une solution palliative en accrochant 3 cordes sur chaque louveteau. Il s'arrangeait aussi pour faire trainer les louveteaux le plus souvent possible dans les pattes de Barnek et Hagnûr. Il voyait bien le chef et les deux lieutenants de la Confrérie du Roc, siéger chacun avec un loup à leurs pieds. Une créature bien adaptée à notre climat.
En arrivant aux portes de Karad Zirkomen, une grande hésitation envahit Komodo :
" Comment faire pour me promener dans la ville sans m'attirer d'ennui ? Elles font un rafus pas possible ces boules de poils ! Et je dois aller à la corporation Grunderson, je veux pas nous griller ... Je ne vois qu'une solution ; les pétrifier ! C'est risqué à cet âge, mais j'ai pas le choix ? "
Et Komodo pétrifia les loups, avant d'entrer incognito dans Karad, son sac à dos bourré de prédateurs
" Rien à déclarer, dit-il en entrant dans Karad, avec un grand sourire, et plein de fourrures. "
Une fois à Karad, Komodo eu le loisir de régler quelques affaires. Grâce à son idée de pétrifier les louveteaux, tout se passait bien... tout se passait trop bien ... Jusqu'au moment où arriva l'heure du repas des louveteaux. Komodo se mit dans un coin tranquille et déposa son sac à terre pour les nourrir au calme, emmitouflés dans leurs fourrures. Ils étaient encore tout engourdis. Il dissipa leur sort de pétrification et marmonna :
" Allez les fourrures poilues, dégourdissez vous pour le repas. On se dépêche !"
Au bout de quelques minutes, un louveteau commença à remuer, se redressa, tenta de faire 3 pas avant de tomber, Komodo le réchauffa en le frottant énergiquement, mais délicatement. Lorsque les perles de sueur de son front se mirent à se transformer en stalactites le long de la barbe du nain, le louveteau regarda fixement la barbe de Komodo avant de la mordre. Komodo dû prendre sur lui pour ne pas envoyer le louveteau valser jusque chez les elfes. La barbe, c'est sacré.
Il regarda les autres louveteaux ... puis soupira. Leur état ne lui inspirait guère confiance. Une fois le plus téméraire replacé au chaud dans son sac, il se dirigea vers le temple de Thuri, avec les deux autres, bien au chaud, dans ses bras. Amusés, mais inquiets, les prêtres de Thuri tentèrent de les sauver. Mais hélas, trois fois hélas, la Magie de Thuri fonctionne moins bien sur les louveteaux que sur les nains. Après un moment, ils se retournèrent vers Komodo, le regard triste. Il n'y avait plus rien à faire ... Le lendemain Komodo quittait Karad.