Une Nuit Flamboyante
A peine arrivé en ville Le Loup fit ce qu'il estimait être son devoir : il se rendit au Temple afin de rendre compte de l'expédition à la Grande Prêtresse.

Il lui fit part, par le menu, de tout ce qu'il avait fait, vu, entendu ou ressenti.
Il ne put pas lui conter la façon dont l'aigle avait été tué, il était revenu trop tard.
Il fit part de de l'étrange sentiment de la troupe sur l'origine du phénomène, du sentiment qu'il aurait, peut être été possible d'entrer en contact avec l'animal plutôt que de le tuer et de la sensation amère que, peut être, ils avaient fait une erreur en supprimant l'aigle.

Son récit terminé, il en vint à ce qui se passait avec les Elfes Sylvains : personnellement, il ne pensait pas que l'attaque avait été décidée par le gouvernement Elfe (les deux peuples avaient toujours vécu paix) mais que cela devait être le fait d'un groupe minoritaire.
Pour Le Loup, il fallait tenter de discuter avec les Elfes Sylvains avant de penser à partir en guerre. Il se tenait prêt, néanmoins, à répondre à toute demande de la Grande Prêtresse, que ce soit pour aller rencontrer les Elfes ou pour les combattre.

Comme toujours, il ne savait pas si la Grande Prêtresse l'avait entendu (elle passait souvent plusieurs heures coupée du monde) mais les prêtresses qui étaient auprès d'eux avaient entendu ce qu'il avait dit et ne manqueraient pas de rapporter ses paroles.

Il se releva, indiqua qu'il se rendait à l'école de magie en cas de besoin, et sortit après une dernière révérence.
Répondre


Messages dans ce sujet

Atteindre :