23-11-2010, 23:14:13
La peau de la Chose abandonnait sa teinte grisâtre maladive, pour revenir vers un teint bien plus habituel pour un Elfe. Sa queue s'agita frénétiquement, dansant dans l'air tandis qu'elle se rétractait. Les griffes épaisses et velues se changèrent en doigts fins et délicats, la fourrure sale en peau douce. Du crâne de la Chose jaillirent de longs cheveux auburn.
Elle fut secouée de spasmes durant toute la durée de la transformation, se cambrant en des positions défiant ce que les os et les muscles auraient dû pouvoir supporter, et qui reflétaient la souffrance que lui causait cette métamorphose. Pour autant, elle étouffa tous les sons qui ne demandaient qu'à jaillir de sa bouche, muselant sa peur et sa douleur.
Lorsqu'enfin ce fut fini, il ne restait qu'une frêle jeune femme dans les bras du fou : à moitié nue, elle semblait épuisée et s'accrochait à l'étoffe de la robe du mage avec toutes les forces qu'il lui restait, comme si sa vie dépendait de ce simple contact. Elle tremblait, dévorée par une fièvre intense. Son front luisait en raison des innombrables gouttes de sueur qui se formaient à la base de sa chevelure pour dévaler jusqu'à se perdre dans ses sourcils. Le bras du fou vint se placer autour de ses épaules en un geste protecteur. Elle parut rassurée et se replia sur elle-même pour sangloter contre son flanc.
Le fou leva alors sur les Elfes un regard que la détresse semblait occuper entièrement.
"Vous vouliez savoir hein ? Vous savez maintenant ! Oh oui, vous savez ! Vous l'avez vue, vous ne pouvez plus l'ignorer !"
Son regard passa sur Galiena.
"Oui ! Oui, j'ai défié la nature. Je l'ai défiée par orgueil ! Par prétention ! Voyez le résultat. Oui, voyez-le ! Vous savez maintenant ! Oui, vous savez ! Mais ce n'est pas moi qui ai payé pour mon ubris. Non, ce n'est pas moi..."
Le fou semblait bouleversé. Il était difficile de croire en le voyant que l'instant d'avant, il se tenait debout fièrement face aux intrus, prêt à foudroyer quiconque ferait montre d'agressivité. Cet Elfe-là n'était pas celui qu'ils avaient devant eux.
"Vous voulez la neutraliser, hein ? L'empêcher de nuire ? Cela fait des années que j'essaye ! Pour la protéger ! Et je vois que mes inquiétudes étaient justifiées. Oh oui, elles l'étaient. Je n'ai jamais su la contrôler complètement... non, jamais su. Mais qui l'aurait pu, hein ? Qui l'aurait pu ? Personne... personne n'aurait pu. C'est impossible. Le seul moyen de la neutraliser serait de... non ! Il n'en est pas question ! Si vous voulez la neutraliser, vous devrez me passer sur le corps !"
Ses yeux avaient retrouvé toute la défiance qui les habitait quelques minutes plus tôt. Il était de nouveau prêt à tuer quiconque ferait mine de l'agresser, lui ou la femme qui reposait contre lui.
Elle fut secouée de spasmes durant toute la durée de la transformation, se cambrant en des positions défiant ce que les os et les muscles auraient dû pouvoir supporter, et qui reflétaient la souffrance que lui causait cette métamorphose. Pour autant, elle étouffa tous les sons qui ne demandaient qu'à jaillir de sa bouche, muselant sa peur et sa douleur.
Lorsqu'enfin ce fut fini, il ne restait qu'une frêle jeune femme dans les bras du fou : à moitié nue, elle semblait épuisée et s'accrochait à l'étoffe de la robe du mage avec toutes les forces qu'il lui restait, comme si sa vie dépendait de ce simple contact. Elle tremblait, dévorée par une fièvre intense. Son front luisait en raison des innombrables gouttes de sueur qui se formaient à la base de sa chevelure pour dévaler jusqu'à se perdre dans ses sourcils. Le bras du fou vint se placer autour de ses épaules en un geste protecteur. Elle parut rassurée et se replia sur elle-même pour sangloter contre son flanc.
Le fou leva alors sur les Elfes un regard que la détresse semblait occuper entièrement.
"Vous vouliez savoir hein ? Vous savez maintenant ! Oh oui, vous savez ! Vous l'avez vue, vous ne pouvez plus l'ignorer !"
Son regard passa sur Galiena.
"Oui ! Oui, j'ai défié la nature. Je l'ai défiée par orgueil ! Par prétention ! Voyez le résultat. Oui, voyez-le ! Vous savez maintenant ! Oui, vous savez ! Mais ce n'est pas moi qui ai payé pour mon ubris. Non, ce n'est pas moi..."
Le fou semblait bouleversé. Il était difficile de croire en le voyant que l'instant d'avant, il se tenait debout fièrement face aux intrus, prêt à foudroyer quiconque ferait montre d'agressivité. Cet Elfe-là n'était pas celui qu'ils avaient devant eux.
"Vous voulez la neutraliser, hein ? L'empêcher de nuire ? Cela fait des années que j'essaye ! Pour la protéger ! Et je vois que mes inquiétudes étaient justifiées. Oh oui, elles l'étaient. Je n'ai jamais su la contrôler complètement... non, jamais su. Mais qui l'aurait pu, hein ? Qui l'aurait pu ? Personne... personne n'aurait pu. C'est impossible. Le seul moyen de la neutraliser serait de... non ! Il n'en est pas question ! Si vous voulez la neutraliser, vous devrez me passer sur le corps !"
Ses yeux avaient retrouvé toute la défiance qui les habitait quelques minutes plus tôt. Il était de nouveau prêt à tuer quiconque ferait mine de l'agresser, lui ou la femme qui reposait contre lui.