19-01-2012, 16:37:57
Savez-vous ce qu'est le désespoir? Cette vague, que dis-je, cette déferlante qui vous emporte, qui nous submerge, qui vous noie.
Tely'o est à la dérive, une nouvelle fois, il est dans l'immense désert de la solitude, errant sans but ni espoir, n'attendant qu'une fin tragique, n'attendant rien des hommes ou des dieux, n'attendant rien d'autre que la délivrance de l'esprit par une lame acérée. Ses jambes lâchent, d'un bruit sec ses genoux frappent le sol dans un crie d'agonie. Qu'on l'achève par pitié, qu'on cesse de le torturer avec les visions du passé.
Il reprend alors doucement conscience de son environnement, la conscience, cette maladie qui nous sépare chaque jour un peu plus de l'animal. Lui s'éloigne de plus en plus de l'humanité, laissant sa nature primaire prendre le dessus, pourquoi? Pour arrêter de penser. Malheureux sont les hommes d'esprits car ils ressassent sans cesse les tourments du passé ne pouvant se décoller de ces instants de bonheur qui les ont jadis quitté.
Lentement, il se relève, il avait encore agit stupidement sous le diktat du coeur, obéissant à ces pulsions stupides et irréfléchies. Il fallait qu'il l'accepte, jamais plus il ne la reverrait, jamais plus il ne sentirait la douceur de ses caresses, jamais plus il ne sentirait son doux parfum... Non, jamais plus il n'entendrait ses mots tendres qu'elle lui murmuraient au creux de l'oreille, promesse d'amour infini et d'étreinte sans fin. Non, jamais plus.
Ce jamais avait un goût de cendre dans sa bouche.
Ses pas le menèrent vers le pont, embouteillé à cette heure comme toujours, il regarda autours de lui sans pourtant poser ses yeux sur un passant précis, soudain, il s'arrêta sur la berge, là où quelques audacieux préféré traverser à la nage pour gagner du temps. Ce n'était pas une mauvaise idée.
Mais parmi les nageurs, elle... Oui, elle était là! Etait-ce son esprit malade et torturé qui tentait de lui jouer de nouveau un tours? Etait-ce une crise de démence qui lui offrait la vision cruelle de sa bien aimé décédée?
Il ferma les yeux trois fois de suite mais à chaque instant, son corps voluptueux nageant à travers les flots ne disparaissait pas. La quatrième fois fut de trop et sans se poser de question, il bondit.
Prenant son élan, il se jeta du pont pour arriver vers elle. Chacune de ses brasses ne faisaient que faire battre son coeur un peu plus fort. Il sentait le tambourinement violent de ce dernier, il sentait son torse qui allait éclater tant a pression se faisait forte.
Il arriva près d'elle enfin...
Tely'o est à la dérive, une nouvelle fois, il est dans l'immense désert de la solitude, errant sans but ni espoir, n'attendant qu'une fin tragique, n'attendant rien des hommes ou des dieux, n'attendant rien d'autre que la délivrance de l'esprit par une lame acérée. Ses jambes lâchent, d'un bruit sec ses genoux frappent le sol dans un crie d'agonie. Qu'on l'achève par pitié, qu'on cesse de le torturer avec les visions du passé.
Il reprend alors doucement conscience de son environnement, la conscience, cette maladie qui nous sépare chaque jour un peu plus de l'animal. Lui s'éloigne de plus en plus de l'humanité, laissant sa nature primaire prendre le dessus, pourquoi? Pour arrêter de penser. Malheureux sont les hommes d'esprits car ils ressassent sans cesse les tourments du passé ne pouvant se décoller de ces instants de bonheur qui les ont jadis quitté.
Lentement, il se relève, il avait encore agit stupidement sous le diktat du coeur, obéissant à ces pulsions stupides et irréfléchies. Il fallait qu'il l'accepte, jamais plus il ne la reverrait, jamais plus il ne sentirait la douceur de ses caresses, jamais plus il ne sentirait son doux parfum... Non, jamais plus il n'entendrait ses mots tendres qu'elle lui murmuraient au creux de l'oreille, promesse d'amour infini et d'étreinte sans fin. Non, jamais plus.
Ce jamais avait un goût de cendre dans sa bouche.
Ses pas le menèrent vers le pont, embouteillé à cette heure comme toujours, il regarda autours de lui sans pourtant poser ses yeux sur un passant précis, soudain, il s'arrêta sur la berge, là où quelques audacieux préféré traverser à la nage pour gagner du temps. Ce n'était pas une mauvaise idée.
Mais parmi les nageurs, elle... Oui, elle était là! Etait-ce son esprit malade et torturé qui tentait de lui jouer de nouveau un tours? Etait-ce une crise de démence qui lui offrait la vision cruelle de sa bien aimé décédée?
Il ferma les yeux trois fois de suite mais à chaque instant, son corps voluptueux nageant à travers les flots ne disparaissait pas. La quatrième fois fut de trop et sans se poser de question, il bondit.
Prenant son élan, il se jeta du pont pour arriver vers elle. Chacune de ses brasses ne faisaient que faire battre son coeur un peu plus fort. Il sentait le tambourinement violent de ce dernier, il sentait son torse qui allait éclater tant a pression se faisait forte.
Il arriva près d'elle enfin...