Promenons nous dans les bois...

[Alneor Alda Maikal]

A peine Ci'Rene eu-t-elle passé la porte qu'une volée de flèche s'abattit sur elle, une centaure, abritée derrière une table, un arc à la main et une profonde douleur dans les yeux, comme aveugle à toute raison, continuant de tirer malgré les dénégations et supplications de la jeune et courageuse sylvaine :

Qu'espérez-vous ? Ma compassion pour vos remords ? Non, ils doivent tous payer, tout ces assassins qui se cachent derrière leur désir de protéger la forêt pour massacrer et envahir, je n'aurais de cesse de vous traquer jusqu'à ce que vous mouriez tous un à un !!!!

Un jeune bucheron, qui n'avais sans doute pas vu de nombreuses années se rua lui aussi vers l'intruse pour la frapper, avec cependant plus de rage et de désespoir que de réelle maîtrise de son arme. Ses actes ne semblaient être qu'un exutoir à sa fureur. Ils en restait cependant douloureux pour la jeune elfe dont le bouclier de mana qu'elle avait cependant eu la prudence de dresser avant de rentrer peinait à atténuer.

Un de ses frères, sans doute plus agé, au vue de la taille de sa crinière, mais aussi de celles des muscles qui trahissait une vie difficile mais bien remplie, s'interposa alors faisant un bouclier de son corps à la jeune elfe en disant :

Laisse, ils ne sont sans doute tous du même moule, d'autant que j'ai cru entendre qu'un nouveau groupe est arrivé dehors, elle peut sans doute nous en dire plus, quand à savoir ce qui se passe, nous n'en savons sans doute pas beaucoup plus que vous, juste que certaines des personnes que j'ai pu apercevoir avant de me réfugier faisait partie d'un groupe de sylvains faisant....

ET c'est à ce moment que la porte, ouverte d'un seul coup par les sylvains, rentrant tout en visant de leur flèches les centaures, à peine génés par les flèches des femelles centaures, s'abrittant derrière le lourd montant de la porte de chène massif.

La bataille avait commencé, qu'elle en serait l'issue, il n'était pour l'instant pas possible de le savoir.