Un voyage en Ingemann
#14
"Maudits gobelins je vous hais, bandes de pleutres, de lâches, de bouffeurs de rats, retournez d'où vous venez, vous n'avez aucun sens de l'honneur, vous attaquez à quatre un adversaire isolé et blessé, alors qu'à un contre un vous vous cachez ! Si j'n'avais pas besoin de toute mon énergie runique pour faire tenir mes morceaux, je vous anéantirais jusqu'au dernier !"

Essouflé par sa tirade, et accessoirement par les blessures qui parsemaient le cuir de sa peau, Komodo regardait le Chef Tribal, qu'il avait réussit à semer, se diriger vers Parnel, déjà bien mal en point. Il ne pouvait pas le laisser se faire massacrer sans rien faire et rassembla ses dernières forces pour boire sa dernière potion de soins. Les effets se firent sentir rapidement, ses plaies commençaient à cicatriser mais une grande fatigue l'envahit. Komodo se tourna vers le Chef Tribal et commença à tracer des runes sur le sol en rassemblant ses dernières forces. Il devait contrer son ennemi avant que celui-ci ne s'en prenne à nouveau à Parnel, mais n'avait pas encore la force nécessaire pour l'atteindre. Komodo s'allongea sur le sol au milieu des runes, pour puiser dans celui-ci la puissance magique de la Terre. Il cherchait à ne faire qu'un avec cet élément, et fit le serment d'exterminer ces viles créatures, dès qu'il en aurait la force.

C'est alors qu'il vit Barnek Mornepierre qui s'approchait à grand pas, prêt à lui prêter main forte. La Terre l'avait donc écouté et lui avait envoyé des renforts.

"Fraan Barnek Mornepierre, je ne vois pas la tête de l'aubergiste pendre à ta ceinture. Tu lui as finalement laissé la vie sauve ? Si tu veux te défouler il y a de quoi faire, ces mouches-vertes pullulent, ton aide va nous être précieuse. Les gobelins rôdent tout autours de nous."

Autrefois les environs de Karad étaient bien plus sûres, on pouvait s'y aventurer sans crainte. Désormais, dès qu'on franchissait les portes ouest, des loups des neiges nous attaquaient. Une fois l'Erion traversé, les gobelins s'attaquaient aux voyageurs isolés. Komodo pensait alors aux habitants des hameaux autour de la capitale naine : vivre au milieu des loups et des gobelins, ne pas pouvoir se déplacer sans risquer sa vie. Ces hameaux étaient vulnérables, il le savait bien : il n'avait pas pu aller rendre visite à sa soeur, qui vivait dans un patelin isolé, depuis au moins 2 ans, car les gardes sont trop peu nombreux pour patrouiller hors de la ville. Penser à elle lui redonna le courage de se relever.

"Une fois qu'on aura décimé ces gobelins, faudra qu'j'me penche sur ce problème. C'est pas possible de laisser autant de créatures malsaines autour de notre si belle ville. Faut faire quelque chose. En attendant, ça va pas être une partie de plaisir."
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