30-12-2011, 01:02:08
Komodo fût heureux de voir son amie Brukia réapparaître. Il mis à griller le morceau de loup qu'elle lui tendait et salivait à l'avance à l'idée de ce petit repas entre nains aux pieds des montagnes.
Puis il expliqua à Brukia.
" Je me fais vieux et cela fait des années que je ne peux plus compter sur mes doigts combien de décennies j'ai à mon actif. Je ne cours plus aussi vite qu'avant et comme tu as pu le constater, les loups rôdent. J'ai autrefois voyagé seul ou à deux et mon corps s'en souvient, surtout quand je pioche ou que j'abats un arbre. J'ai croisé bien des nains qui ont payé de leur barbe une rencontre malencontreuse avec des elfes trop nombreux. Quand je regarde ces nains qui nous entourent, je ne veux pas que ça leur arrive. Mes plus anciens compagnons de voyage n'étant plus aussi avides de voyage qu'avant, et ne voulant rester croupir dans cette ville quand tant de choses se passent à nos portes, j'ai décidé de m'entourer de nouveaux visages. J'espère que cela te conviendra. "
Il se retouna vers Barnek Mornepierre qui le regardait toujours de travers, et le fixa attentivement pendant de longues minutes, tout en avalant sa part de viande.
"Quant à toi, qui a connu presque autant de printemps que moi, que je ne te reprenne plus à m'associer au mot tricheur, en le déclamant publiquement. Ce soir là, il y a exactement 62 ans, 13 semaines et 4 jours, tu étais rond comme une barrique, bien pleine. Tu braillais tellement fort qu'on parlait de te bâillonner. Tu avais ingurgité bien plus de bière qu'un nain normalement constitué ne peut ingérer avant de s'effondrer sur sa table et dormir. Et pourtant, rien n'y faisait, tu continuais à boire, à brailler, et à défier tout le monde de ceci ou cela. Tu m'as défié aux carte en disant que j'étais incapable de l'emporter contre toi. Mon honneur était en jeu. Rond comme tu étais, ce n'a pas été difficile de ganger le contenu de ta bourse. J'ai par contre évité de justesse la hache avec laquelle tu as voulu me couper la barbe, convaincu que je trichais. J'ai dû rembourser la table avec mon argent, et donner ta bourse à l'aubergiste, à qui tu avais bien avant promis de rembourser ton ardoise. Tu peux lui demander il te le confirmera. J'avais pris soin de le lui faire noter. Ceci étant, j'ai moi aussi maintes fois été ivre et je ne t'en tiens pas rigueur, mais garde toi bien de revenir sur ce sujet avant d'avoir eu vérifié mes dires sur le livre de compte de l'aubergiste, sans quoi je risque d'être moins arrangeant. "
Komodo entendit du bruit vers l'ouest. Des pas dans la neige, mais bien trop rapides pour être ceux d'un bipède. Probablement un des loups dont Brukia parlait. Un hurlement confirma sa suspicion. Une forme blanche s'approcha. Komodo pris son morceau de viande entre ses dents pour être certain que personne ne lui vole, et commença à tracer des runes pour se fortifier lui même ainsi que ses compagnons. La bête le fixait droit dans les yeux et Komodo était prêt à se battre pour sauver la fin de son repas.
Puis il expliqua à Brukia.
" Je me fais vieux et cela fait des années que je ne peux plus compter sur mes doigts combien de décennies j'ai à mon actif. Je ne cours plus aussi vite qu'avant et comme tu as pu le constater, les loups rôdent. J'ai autrefois voyagé seul ou à deux et mon corps s'en souvient, surtout quand je pioche ou que j'abats un arbre. J'ai croisé bien des nains qui ont payé de leur barbe une rencontre malencontreuse avec des elfes trop nombreux. Quand je regarde ces nains qui nous entourent, je ne veux pas que ça leur arrive. Mes plus anciens compagnons de voyage n'étant plus aussi avides de voyage qu'avant, et ne voulant rester croupir dans cette ville quand tant de choses se passent à nos portes, j'ai décidé de m'entourer de nouveaux visages. J'espère que cela te conviendra. "
Il se retouna vers Barnek Mornepierre qui le regardait toujours de travers, et le fixa attentivement pendant de longues minutes, tout en avalant sa part de viande.
"Quant à toi, qui a connu presque autant de printemps que moi, que je ne te reprenne plus à m'associer au mot tricheur, en le déclamant publiquement. Ce soir là, il y a exactement 62 ans, 13 semaines et 4 jours, tu étais rond comme une barrique, bien pleine. Tu braillais tellement fort qu'on parlait de te bâillonner. Tu avais ingurgité bien plus de bière qu'un nain normalement constitué ne peut ingérer avant de s'effondrer sur sa table et dormir. Et pourtant, rien n'y faisait, tu continuais à boire, à brailler, et à défier tout le monde de ceci ou cela. Tu m'as défié aux carte en disant que j'étais incapable de l'emporter contre toi. Mon honneur était en jeu. Rond comme tu étais, ce n'a pas été difficile de ganger le contenu de ta bourse. J'ai par contre évité de justesse la hache avec laquelle tu as voulu me couper la barbe, convaincu que je trichais. J'ai dû rembourser la table avec mon argent, et donner ta bourse à l'aubergiste, à qui tu avais bien avant promis de rembourser ton ardoise. Tu peux lui demander il te le confirmera. J'avais pris soin de le lui faire noter. Ceci étant, j'ai moi aussi maintes fois été ivre et je ne t'en tiens pas rigueur, mais garde toi bien de revenir sur ce sujet avant d'avoir eu vérifié mes dires sur le livre de compte de l'aubergiste, sans quoi je risque d'être moins arrangeant. "
Komodo entendit du bruit vers l'ouest. Des pas dans la neige, mais bien trop rapides pour être ceux d'un bipède. Probablement un des loups dont Brukia parlait. Un hurlement confirma sa suspicion. Une forme blanche s'approcha. Komodo pris son morceau de viande entre ses dents pour être certain que personne ne lui vole, et commença à tracer des runes pour se fortifier lui même ainsi que ses compagnons. La bête le fixait droit dans les yeux et Komodo était prêt à se battre pour sauver la fin de son repas.