21-12-2011, 21:37:34
Une flèche siffla dans les airs avec un bruit strident.
Abaissant rapidement les épaules par réflexe, tous les Elfes des bois lèvent la tête vers le ciel.
A peine les yeux vers le haut, le bruit mat de l'impact sur le sol ramène tout le monde vers la réalité.
Alereth s'avance vers le trait noir à l'empennage blanc, un fin sourire aux lèvres.
Il est trop tôt, trop lumineux pour les Ombres, mais pas pour lire leur message, destiné à tous ceux qui veulent l'entendre.
S'éclaircissant la voix, le ranger brise la flèche et libère le fin rouleau de parchemin lié autour de la hampe.
Reconnaissant entre mille la signature du Conclave, il délie le billet et lit à voix haute :
Frères,
Je me fais la voix des Ombres pour l'histoire qui vous rassemble.
Bien entendu, je ne peux apparaître devant vous pour périr de vos flèches, lames ou sortilèges.
Je vous sais cependant écouter Sire Alereth avec respect.
Que vous le vouliez ou pas, l'histoire a fait de nous aux yeux de nos lointains cousins des renégats, des sauvages attardés qui ont réfuté les leurs et décrépissent loin de la magie de Fryelund.
Si nous pouvons espérer qu'ils se rallient à nos forces pour lutter contre les lâches Nains ou les fiers Centaures, n'espérez rien d'eux si ils n'y ont pas d'intérêt ou pas d'occasion de démontrer leur arrogante puissance.
Je ne suis pas ici pour faire la morale à quiconque, car je sais déjà ce que vous pensez des nôtres.
Je ne suis ici que pour dire notre soutien aux Loups, qui rôdent à l'orée de nos forêts pour préserver votre sécurité, sans jamais ou presque que vous ne vous en rendiez compte.
Ils ne cherchent pas la gloire, pas plus que le Conclave, et oeuvrent donc en silence.
L'appel de celui qui vous lit le message était une mise en garde avant d'être un appel à votre courage.
Qui ici était présent lors de cette escarmouche pour prétendre pouvoir juger de la moralité des uns ou de l'a-propos de la réaction des autres ?
Ne soyez pas trop prompts à juger vos prochains, car il se peut que d'ici peu nos "cousins" ne viennent ici chercher vengeance.
Ceux qui voudront discuter sont libres de mourir sous leurs coups en les laissant boire leurs vins fins, les autres sont libres de se défendre de la manière qu'ils jugeront la plus juste à leurs yeux.
Ne perdez pas de vue que la forêt est notre atout, notre Liberté, la seule vrai richesse de notre peuple.
Le Conclave se perdra si il le faut pour la défendre.
Que les Ombres guident vos pas.
Melmoth, Messager du Conclave, au service des Loups d'Halista.
Après une vague de murmure, un silence froid et glaçant envahit la place.
Abaissant rapidement les épaules par réflexe, tous les Elfes des bois lèvent la tête vers le ciel.
A peine les yeux vers le haut, le bruit mat de l'impact sur le sol ramène tout le monde vers la réalité.
Alereth s'avance vers le trait noir à l'empennage blanc, un fin sourire aux lèvres.
Il est trop tôt, trop lumineux pour les Ombres, mais pas pour lire leur message, destiné à tous ceux qui veulent l'entendre.
S'éclaircissant la voix, le ranger brise la flèche et libère le fin rouleau de parchemin lié autour de la hampe.
Reconnaissant entre mille la signature du Conclave, il délie le billet et lit à voix haute :
Frères,
Je me fais la voix des Ombres pour l'histoire qui vous rassemble.
Bien entendu, je ne peux apparaître devant vous pour périr de vos flèches, lames ou sortilèges.
Je vous sais cependant écouter Sire Alereth avec respect.
Que vous le vouliez ou pas, l'histoire a fait de nous aux yeux de nos lointains cousins des renégats, des sauvages attardés qui ont réfuté les leurs et décrépissent loin de la magie de Fryelund.
Si nous pouvons espérer qu'ils se rallient à nos forces pour lutter contre les lâches Nains ou les fiers Centaures, n'espérez rien d'eux si ils n'y ont pas d'intérêt ou pas d'occasion de démontrer leur arrogante puissance.
Je ne suis pas ici pour faire la morale à quiconque, car je sais déjà ce que vous pensez des nôtres.
Je ne suis ici que pour dire notre soutien aux Loups, qui rôdent à l'orée de nos forêts pour préserver votre sécurité, sans jamais ou presque que vous ne vous en rendiez compte.
Ils ne cherchent pas la gloire, pas plus que le Conclave, et oeuvrent donc en silence.
L'appel de celui qui vous lit le message était une mise en garde avant d'être un appel à votre courage.
Qui ici était présent lors de cette escarmouche pour prétendre pouvoir juger de la moralité des uns ou de l'a-propos de la réaction des autres ?
Ne soyez pas trop prompts à juger vos prochains, car il se peut que d'ici peu nos "cousins" ne viennent ici chercher vengeance.
Ceux qui voudront discuter sont libres de mourir sous leurs coups en les laissant boire leurs vins fins, les autres sont libres de se défendre de la manière qu'ils jugeront la plus juste à leurs yeux.
Ne perdez pas de vue que la forêt est notre atout, notre Liberté, la seule vrai richesse de notre peuple.
Le Conclave se perdra si il le faut pour la défendre.
Que les Ombres guident vos pas.
Melmoth, Messager du Conclave, au service des Loups d'Halista.
Après une vague de murmure, un silence froid et glaçant envahit la place.