"Carnets de route d'un Nain" par Grôkh
#3
Karad Zirkomen était encore plus impressionnante vue de l'extérieur; des remparts hauts et solides, munis de créneaux et autres meurtrières, démontraient la capacité des nains à bâtir de puissantes forteresses...
La capitale en était le fleuron et bien impétueux le général qui déciderait de s'attaquer à une telle construction, surtout lorsque des dizaines de Khazads, armés jusqu'aux dents et pugnaces comme ils l'étaient, la défendaient...

Après quelques mésententes sur la destination qu'ils devaient prendre, les trois nains reprirent leur marche vers le Nord, longeant les murailles de la forteresse; les étendards de la cité flottaient au vent au dessus de leur tête les rendant fiers de répondre à l'appel du Thain...

La route était entièrement recouverte de neige, rendant leur périple encore plus difficile qu'il ne l'était déjà; mais, ils devaient se hâter; d'autres nains étaient déjà sur place dans les tunnels, récemment révélés, attendant les renforts pour se mettre à la recherche de l'expédition disparue...

Grôkh connaissait bien les dangers qu'il était possible de rencontrer dans les tunnels; éboulements, monstres et autres mauvaises rencontres était le pain quotidien des mineurs.
Ses deux compagnons ne semblaient pas aussi avisés sur ces dangers; leurs études les avaient conduits vers d'autres chemins que le travail à la mine et c'est donc naturellement qu'il prit les rênes de leur petit groupe, sans autorité, mais plutôt en tant que guide afin de les prévenir du danger de s'engager dans les profondeurs des montagnes.

Leur marche était pénible, à cause de toute cette neige qui les ralentissait énormément, mais ils tentaient tant bien que mal de garder la cadence...
Les informations concernant l'accès au réseau de galeries étaient vagues mais ils avaient bon espoir d'en découvrir l'entrée rapidement.

Chaques haltes qu'ils s'autorisaient étaient propices à l'entrainement, au repos et à la prise de nourriture ainsi que de boisson naine dont ils raffolaient...
Il leur faudrait des forces et toute la lucidité dont ils pouvaient faire preuve pour parvenir à secourir leurs confrères; il ne fallait donc pas faire l'impasse sur ces pauses, qui étaient, certes, une grande perte de temps mais qui étaient également d'un grand réconfort pour leurs âmes transies par le froid...
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