24-10-2010, 12:19:27
Gligir rayonnait de fierté. Equipé de sa rutilante armure de chef de la garde, il devisait gaiement avec les Nains qui constituaient le groupe qu'il devrait diriger durant les deux prochaines semaines. Cette expédition dans les entrailles de la montagne ne serait certes pas une partie de plaisir, mais il était néanmoins extrêmement fier d'avoir été choisi pour la mener.
Apercevant dans la foule le visage rond et souriant de son épouse Dwalilia, il s'avança vers elle et la prit dans ses bras. Il lui glissa quelques mots à l'oreille, faisant naître un sourire, puis l'embrassa dans le cou. Dwalilia fit mine de vouloir le repousser, mais s'abandonna bien volontiers à ces marques d'affection. Lorsqu'il daigna enfin lui accorder une pause, elle le regarda droit dans les yeux avant de lui demander sur le ton de la plaisanterie :
« Calme-toi donc ! Ne me dis pas qu'il n'y aura aucune bestiole souterraine pour satisfaire ton manque d'affection !
- Las… aucune n'a le cuir aussi robuste que le tien.
- A défaut, peut-être ont-elles ton tact… »
Gligir rit de bon cœur et étreignit une nouvelle fois Dwalilia. Il échangea encore avec elle quelques mots, lorsqu'il entendit son nom. Faisant volte-face, il vit son père qui venait vers lui, vêtu de son ample tunique de membre du Parlement.
« Père ! Quelle joie de vous voir !
- Tu n'imaginais quand même pas que je serais absent pour ton départ ? Quelle image as-tu donc de moi ?
- Mieux vaut que tu n'en saches rien. »
Le vieux Gimlöm sourit à cette remarque, et profita du fait que Gligir n'ait pas encore mis son casque pour l'ébouriffer de sa main caleuse.
« Pas de bêtise sous terre, hein ? Et si jamais tu ne peux pas t'en empêcher, tâche de t'en sortir entier !
- Dis-toi que dans le cas contraire, ça n'aura pas été intentionnel.
- Je n'en doute pas ! Un petit discours aux Nains présents avant de partir ?
- Pourquoi faire ? Ils ne l'écouteront même pas !
- C'est vrai. Mais ils seront quand même vexés si tu ne le leur fais pas… »
Gligir poussa un soupir résigné avant de se tourner vers les nombreux visages qui guettaient avec impatience le moment où il prendrait la parole. Après un bref raclement de gorge, il s'adressa à eux…
Apercevant dans la foule le visage rond et souriant de son épouse Dwalilia, il s'avança vers elle et la prit dans ses bras. Il lui glissa quelques mots à l'oreille, faisant naître un sourire, puis l'embrassa dans le cou. Dwalilia fit mine de vouloir le repousser, mais s'abandonna bien volontiers à ces marques d'affection. Lorsqu'il daigna enfin lui accorder une pause, elle le regarda droit dans les yeux avant de lui demander sur le ton de la plaisanterie :
« Calme-toi donc ! Ne me dis pas qu'il n'y aura aucune bestiole souterraine pour satisfaire ton manque d'affection !
- Las… aucune n'a le cuir aussi robuste que le tien.
- A défaut, peut-être ont-elles ton tact… »
Gligir rit de bon cœur et étreignit une nouvelle fois Dwalilia. Il échangea encore avec elle quelques mots, lorsqu'il entendit son nom. Faisant volte-face, il vit son père qui venait vers lui, vêtu de son ample tunique de membre du Parlement.
« Père ! Quelle joie de vous voir !
- Tu n'imaginais quand même pas que je serais absent pour ton départ ? Quelle image as-tu donc de moi ?
- Mieux vaut que tu n'en saches rien. »
Le vieux Gimlöm sourit à cette remarque, et profita du fait que Gligir n'ait pas encore mis son casque pour l'ébouriffer de sa main caleuse.
« Pas de bêtise sous terre, hein ? Et si jamais tu ne peux pas t'en empêcher, tâche de t'en sortir entier !
- Dis-toi que dans le cas contraire, ça n'aura pas été intentionnel.
- Je n'en doute pas ! Un petit discours aux Nains présents avant de partir ?
- Pourquoi faire ? Ils ne l'écouteront même pas !
- C'est vrai. Mais ils seront quand même vexés si tu ne le leur fais pas… »
Gligir poussa un soupir résigné avant de se tourner vers les nombreux visages qui guettaient avec impatience le moment où il prendrait la parole. Après un bref raclement de gorge, il s'adressa à eux…