05-08-2011, 12:04:25
Sorn, satisfait de l'accomplissent de la mission qu'il s'était fixé, était retourné à l'école de magie. Le bénéfice était cependant peu probant, son esprit était plus concentré sur les souvenirs de l'après-midi que sur son instruction magique. De plus, il y avait parmi les jeunes étudiantes qu'il avait laissé ce matin, une autre elfe qui ne manquait pas d'attirer l'attention. Bien que dotée d'une allure féminine et gracile, elle portait une lourde armure de plaques et un heaume non moins massif dont coulait une chevelure couleur d'obscurité, attirail de guerrière qui détonnait parmi les robes vaporeuses des mages. C'était à se demander comment elle portait cet équipement avec tant de grâce sans s'écrouler sous son poids.
Elle semblait quelque peu perdue et s'adressa a un professeur de magie proche pour lui demander où elle se trouvait.
Prenant de court le professeur, Sorn lui indiqua que ceci était une école de magie et, comme il était en plein entrainement de sort de protection éthéré, enchaina par un exercice pratique en lançant sur elle un bouclier de vent, tout en argumentant son action :
- Pour vous qui semblez craindre blessures,
Voilà une modeste et magique armure,
En démonstration de ce que pourrait vous apporter
Cet arcane que vous ne semblez maîtriser.
Je vous encourage vivement a l'étudier,
Afin d'un jour remplacer votre carapace d'acier !
Elle vous donne certes protection appréciable,
Mais il m'est avis qu'il serait bien plus agréable
Autant pour vos mouvements que pour nos yeux
D'arborer quelques vêtements plus licencieux...
La guerrière éclata du rire bourru d'un champion nain en entendant l'insinuation sur ses soi-disantes peurs, mais elle se ressaisit vite et déclara plus sérieusement qu'elle n'avait aucune peur, que c'était pure préférence personnelle que de ne pas porter usuellement des vêtements de tissus, et qu'elle ne porterai pas d'autres habits, surtout en sa présence. La réponse avait été donnée sur un ton suffisant dont il ne chercha pas à savoir si c'était de l'arrogance, de la fierté ou simplement du mépris. Pas plus qu'il ne tenta de la retenir lorsqu'elle se dirigea vers la sortie.
Il y a peu, il l'aurait suivi, il aurait dressé une toile invisible de quelques vers pour retenir ce papillon fuyant, il aurait insisté, mais présentement son esprit était ailleurs, pris dans d'autres crins de jais. Et de plus, une idée lui était venue lorsqu'il avait lancé son sort sur la guerrière : le reflet irisé du mana résiduel de son lancé sur le panache flamboyant du heaume d'Asteras avait été du plus bel effet.
Comment n'y avait-il pas pensé ? Il y avait une raison évidente, il n'avait jamais mis les pieds à l'école de magie et ne s'était jamais intéressé aux arcanes auparavant.
Mêler la narration au sortilèges, user de la magie pour mettre en relief ses récits, voilà son dessein.
Il avait fait envoyer ce qui lui restait dans sa bourse a Lilië, ainsi qu'un mot disant que leur petite affaire verrai son aboutissement dans dans moins d'une lune, mais il n'avait aucune idée comment régler les prochains émoluments.
Il se contentait jusqu'ici de quelques sous, gîtant d'ami en amante, mais maintenant qu'il avait un neveu – ou une nièce – ainsi que sa nourrice a nourrir et à héberger, il lui fallait engranger plus de recettes. Et trouver un toit.
Il se saisit d'autres ouvrages, cherchant comment faire évoluer son traditionnel théâtre d'ombres plates en une réalité lumineuse et multi-dimensionnelle. La voie de l'élémentalisme semblait tout à fait appropriée mais il y avait du pain sur la planche.
Encore une fois, s'il avait pu s'observer, il ne se serait pas reconnu. Il aurait il fut un temps trouvé un stratagème pour courtiser les demoiselles présentes et absentes, et voilà qu'il avait le nez plongé dans des livres, rangeant ceux qui ne lui apportaient rien, en prenant d'autres dans les étagères de la bibliothèque, griffonnant des notes sur un parchemin débordant déjà largement de schémas et de textes.
Après avoir étudié les bases de quelques sorts aux effets aussi spectaculaires qu'inutiles, il s'attaqua à la substance de sa prochaine représentation et à la réalisation d'une plaquette accrochante.
Elle semblait quelque peu perdue et s'adressa a un professeur de magie proche pour lui demander où elle se trouvait.
Prenant de court le professeur, Sorn lui indiqua que ceci était une école de magie et, comme il était en plein entrainement de sort de protection éthéré, enchaina par un exercice pratique en lançant sur elle un bouclier de vent, tout en argumentant son action :
- Pour vous qui semblez craindre blessures,
Voilà une modeste et magique armure,
En démonstration de ce que pourrait vous apporter
Cet arcane que vous ne semblez maîtriser.
Je vous encourage vivement a l'étudier,
Afin d'un jour remplacer votre carapace d'acier !
Elle vous donne certes protection appréciable,
Mais il m'est avis qu'il serait bien plus agréable
Autant pour vos mouvements que pour nos yeux
D'arborer quelques vêtements plus licencieux...
La guerrière éclata du rire bourru d'un champion nain en entendant l'insinuation sur ses soi-disantes peurs, mais elle se ressaisit vite et déclara plus sérieusement qu'elle n'avait aucune peur, que c'était pure préférence personnelle que de ne pas porter usuellement des vêtements de tissus, et qu'elle ne porterai pas d'autres habits, surtout en sa présence. La réponse avait été donnée sur un ton suffisant dont il ne chercha pas à savoir si c'était de l'arrogance, de la fierté ou simplement du mépris. Pas plus qu'il ne tenta de la retenir lorsqu'elle se dirigea vers la sortie.
Il y a peu, il l'aurait suivi, il aurait dressé une toile invisible de quelques vers pour retenir ce papillon fuyant, il aurait insisté, mais présentement son esprit était ailleurs, pris dans d'autres crins de jais. Et de plus, une idée lui était venue lorsqu'il avait lancé son sort sur la guerrière : le reflet irisé du mana résiduel de son lancé sur le panache flamboyant du heaume d'Asteras avait été du plus bel effet.
Comment n'y avait-il pas pensé ? Il y avait une raison évidente, il n'avait jamais mis les pieds à l'école de magie et ne s'était jamais intéressé aux arcanes auparavant.
Mêler la narration au sortilèges, user de la magie pour mettre en relief ses récits, voilà son dessein.
Il avait fait envoyer ce qui lui restait dans sa bourse a Lilië, ainsi qu'un mot disant que leur petite affaire verrai son aboutissement dans dans moins d'une lune, mais il n'avait aucune idée comment régler les prochains émoluments.
Il se contentait jusqu'ici de quelques sous, gîtant d'ami en amante, mais maintenant qu'il avait un neveu – ou une nièce – ainsi que sa nourrice a nourrir et à héberger, il lui fallait engranger plus de recettes. Et trouver un toit.
Il se saisit d'autres ouvrages, cherchant comment faire évoluer son traditionnel théâtre d'ombres plates en une réalité lumineuse et multi-dimensionnelle. La voie de l'élémentalisme semblait tout à fait appropriée mais il y avait du pain sur la planche.
Encore une fois, s'il avait pu s'observer, il ne se serait pas reconnu. Il aurait il fut un temps trouvé un stratagème pour courtiser les demoiselles présentes et absentes, et voilà qu'il avait le nez plongé dans des livres, rangeant ceux qui ne lui apportaient rien, en prenant d'autres dans les étagères de la bibliothèque, griffonnant des notes sur un parchemin débordant déjà largement de schémas et de textes.
Après avoir étudié les bases de quelques sorts aux effets aussi spectaculaires qu'inutiles, il s'attaqua à la substance de sa prochaine représentation et à la réalisation d'une plaquette accrochante.
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