Histoire d'un nain enflammé.
#53
Tout à coup, des cris, un combat semblait se dérouler plus loin... Ryner, était-ce lui ? Erizzet ne l'avait à peine aperçu qu'une seule fois sur la route, loin devant. Il devait donc être avec le groupe, et étant donné qu'il n'était pas ici... que lui arrivait-il ? Évitant avec agilité les obstacles en ce terrain peu hospitalier, il s'avança : un élémentaire de feu. Après l'expérience dans les montagnes du Nord, ce n'était guère une surprise... Fidèle à ses habitudes, il lâcha une flèche pour vers la forme qui ne réussit pas à l'éviter... pas très habile la créature... du moins, pas autant que celle de l'air, la défaire devrait être facile, à condition de rester à distance et d'être prudent.

Mais, que se passait-il, il se sentait soudain léger, vif comme l'éclair, une vive excitation montait en lui. Il pouvait sentir l'air tourbillonner autour de lui, tout semblait soudain si facile, non, vraiment, il n'allait en faire qu'une bouchée de cet élémentaire.

Viens te battre salle bête !!!

Mauvaise idée...

Il avait attiré l'attention de la bête sur lui et elle ne semblait pas particulièrement ravie de voir des nouveaux arrivants. Un fouet de flamme fila vers le ranger... la douleur était insoutenable, il lui semblait que jamais il ne pourrait se servir de son bras à nouveau. Comment pouvait-on avoir aussi chaud, l'odeur de chair, presque appétissante en toute autre circonstance, montait dans l'air ambiant. Comme pour finir une cuisson imparfaite, l'élémentaire lança une deuxième langue de feu, semblable à celle qu'Erizzet avait déjà eu l'occasion de sentir avec le nain, mais celle-ci était bien plus puissante... Ne pas s'évanouir, ne pas s'évanouir... Comme pour tromper la mort, il tira quelques flèches avec le peu de force qui lui restait, comment pouvait-il viser malgré ses blessures, il l'ignorait... mais toutes ses flèches atteignirent leur cible... Bon à savoir pensa-t-il mécaniquement... Il fallait reculer, reculer. La fatigue était violente, presque mortelle, le terrain hostile... Partir, se placer derrière le groupe. Enfin, il y parvint. Mais il était brisé, épuisé, vulnérable au moindre sort, à la moindre flamme d'allumette.
Répondre


Messages dans ce sujet

Atteindre :