26-07-2011, 05:56:59
- Ma tante, mon oncle, gardez courage malgré l'âpre fatalité
Après les funérailles je ne manquerai de venir vous visiter.
Sur les marches du temple, Sorn avait rencontré les parents de la défunte. Ils étaient par trop chagrinés pour lui expliquer même succinctement les événements, aussi prit-il congé pour aller se renseigner à la source, auprès des religieux.
Il fut conduit auprès d'un prêtre peu avenant qui avait d'abord tenté de le congédier. Mais le trouvère insista et fut encore questionné.
- Quel est votre lien de parenté avec la victime ?
- Un frère donna vie a deux frères, dont l'un d'eux se trouve ici, bien en vie,
Une soeur enfanta d'une unique fille, à l'esprit aussi curieux qu'insoumis
La demoiselle qui gît ici, est je vous l'aurez compris une mienne cousine,
Avec votre permission, je souhaite jeter un dernier regard à cette héroïne.
Le prêtre hésita, tenta de décliner, mais finalement, se disant que c'était certainement la manière la plus rapide de se débarrasser de cet olibrius, acquiesça. Au grand étonnement de Sorn, ce fut le prêtre lui-même et non une prêtresse qui le conduisit au funérarium.
Et il ne semblait pas décidé à le laisser seul pour se recueillir. Il l'autorisa a la regarder ; mais avant qu'il n'eût pu donner pour consigne de ne lever le drap que jusqu'au cou pour laisser apparaître le visage, Sorn tira violemment que tout le corps fut découvert. Il retint un hoquet d'horreur.
- Ma parole, est-ce là une horde de dix-sept dragons affamés
Que ma vaillante cousine a voulu seule affronter ?
Elle semble entièrement vidée de ses effets et de ses organes !
Pouvez-vous m'expliquer pourquoi à la sauver ont échoué les arcanes ?
- Mmm... C'est une horde de nains qui l'a mise à mal.
- Avec cette race pourtant il me semblait, que la demoiselle s'était acoquiné !
Pourquoi l'avoir occis dans ce cas, et surtout pourquoi l'avoir éviscérée ?!
Toute cette affaire me parait suspecte, à commencer par votre présence,
On m'a dit que vous qui aviez endossé les soins , faisant donc fi de toute décence.
Sachez que j'ai passé une grand' part de mon temps auprès de prêtresses,
Desquelles j'ai beaucoup appris, et qui ont ma foi apprécié mes caresses,
Mais peu importe la raison, une chose au moins m'ont enseigné mes frivolités :
Il est une certitude que seules les prêtresses s'occupent de la féminité.
Qui plus est vous êtes reconnus pour ressusciter tous ceux dont l'esprit,
même vaquant sans corps dans l'eden onirique, ont par toute cause perdu la vie.
- Le cas est un peu spécial, mais en tout état de cause ceci est secret, je ne puis rien vous dire de plus, et je vous prie de quitter les lieux, sinon je fais appeler la garde et vous...
Le prêtre, plus habitué à prier qu'à conforter sa constitution, était loin de pouvoir se mesurer physiquement au troubadour, qui s'entrainait journellement pour parfaire ses cabrioles et autres jongleries sur les planches d'estrades improvisées. Qui plus est, Sorn avait l'avantage de la surprise car le saint elfe ne s'attendait nullement à se retrouvé plaqué contre un mur, une lame sur la gorge. Il ne tenta rien et annonça sur le champ :
- hé bien soit puisque vous voulez tout savoir, vous saurez... lorsque vous m'aurez lâché !
Après les funérailles je ne manquerai de venir vous visiter.
Sur les marches du temple, Sorn avait rencontré les parents de la défunte. Ils étaient par trop chagrinés pour lui expliquer même succinctement les événements, aussi prit-il congé pour aller se renseigner à la source, auprès des religieux.
Il fut conduit auprès d'un prêtre peu avenant qui avait d'abord tenté de le congédier. Mais le trouvère insista et fut encore questionné.
- Quel est votre lien de parenté avec la victime ?
- Un frère donna vie a deux frères, dont l'un d'eux se trouve ici, bien en vie,
Une soeur enfanta d'une unique fille, à l'esprit aussi curieux qu'insoumis
La demoiselle qui gît ici, est je vous l'aurez compris une mienne cousine,
Avec votre permission, je souhaite jeter un dernier regard à cette héroïne.
Le prêtre hésita, tenta de décliner, mais finalement, se disant que c'était certainement la manière la plus rapide de se débarrasser de cet olibrius, acquiesça. Au grand étonnement de Sorn, ce fut le prêtre lui-même et non une prêtresse qui le conduisit au funérarium.
Et il ne semblait pas décidé à le laisser seul pour se recueillir. Il l'autorisa a la regarder ; mais avant qu'il n'eût pu donner pour consigne de ne lever le drap que jusqu'au cou pour laisser apparaître le visage, Sorn tira violemment que tout le corps fut découvert. Il retint un hoquet d'horreur.
- Ma parole, est-ce là une horde de dix-sept dragons affamés
Que ma vaillante cousine a voulu seule affronter ?
Elle semble entièrement vidée de ses effets et de ses organes !
Pouvez-vous m'expliquer pourquoi à la sauver ont échoué les arcanes ?
- Mmm... C'est une horde de nains qui l'a mise à mal.
- Avec cette race pourtant il me semblait, que la demoiselle s'était acoquiné !
Pourquoi l'avoir occis dans ce cas, et surtout pourquoi l'avoir éviscérée ?!
Toute cette affaire me parait suspecte, à commencer par votre présence,
On m'a dit que vous qui aviez endossé les soins , faisant donc fi de toute décence.
Sachez que j'ai passé une grand' part de mon temps auprès de prêtresses,
Desquelles j'ai beaucoup appris, et qui ont ma foi apprécié mes caresses,
Mais peu importe la raison, une chose au moins m'ont enseigné mes frivolités :
Il est une certitude que seules les prêtresses s'occupent de la féminité.
Qui plus est vous êtes reconnus pour ressusciter tous ceux dont l'esprit,
même vaquant sans corps dans l'eden onirique, ont par toute cause perdu la vie.
- Le cas est un peu spécial, mais en tout état de cause ceci est secret, je ne puis rien vous dire de plus, et je vous prie de quitter les lieux, sinon je fais appeler la garde et vous...
Le prêtre, plus habitué à prier qu'à conforter sa constitution, était loin de pouvoir se mesurer physiquement au troubadour, qui s'entrainait journellement pour parfaire ses cabrioles et autres jongleries sur les planches d'estrades improvisées. Qui plus est, Sorn avait l'avantage de la surprise car le saint elfe ne s'attendait nullement à se retrouvé plaqué contre un mur, une lame sur la gorge. Il ne tenta rien et annonça sur le champ :
- hé bien soit puisque vous voulez tout savoir, vous saurez... lorsque vous m'aurez lâché !