27-05-2011, 08:27:20
À Asteras, quelques elfes traînaillaient autour du registre quand l'un d'eux remarqua une étrange écriture verte. Il prévint les autres: quelqu'un avait écrit dessus pendant la nuit !
Pendant ce temps, à Karad Zirkomen, un petit groupe de fiers nains de la maison Fondelame, qui passaient non loin du parchemin, fut attiré par la même tâche verte.
Les nains se penchèrent sur le registre. Il y était inscrit en grosses lettres baveuses:
« Pour plaire à sire RynerLute, je propose de l'appeler "LathurLute" »
et c'était signé « Triche L'Yeu ».
Cette simple boutade fut accueillie par une clameur outrée d'un côté:
« Quoi ? Quelle impertinence ! Mais que va donc dire Dame Almis ? »
…et par une acclamation de joie de l'autre:
« Ah ce Triche L'Yeu, ça a l'air d'être un bon gaillard !, dit l'un.
− En tout cas, c'est un sacré paillard, ça oui ! rajouta un autre.
− Et un bon poète, avec ça, conclut un autre. Vous avez vu ? Ça rime ! »
et on rigola bien du côté des nains.
À Asteras, les elfes recherchaient déjà le plaisantin pour le trousser.
« Montre toi, fleur pourrie !
− Tu vas tâter de nos triques !
− Ne dis pas ça, malheureux, ça pourrait bien lui plaire ! »
Les elfes rigolèrent bêtement.
À Karad, les nains faisaient de même:
« Allez, petit petit, montre-toi ! On veut te payer une bonne bière naine bien fraîche !
− Et une bonne tranche de lard aux pommes ! »
Personne ne répondit, cependant.
On ne trouva pas le farceur, mais il resta dans les esprits de tous, en cette belle journée qui commençait…
Pendant ce temps, à Karad Zirkomen, un petit groupe de fiers nains de la maison Fondelame, qui passaient non loin du parchemin, fut attiré par la même tâche verte.
Les nains se penchèrent sur le registre. Il y était inscrit en grosses lettres baveuses:
« Pour plaire à sire RynerLute, je propose de l'appeler "LathurLute" »
et c'était signé « Triche L'Yeu ».
Cette simple boutade fut accueillie par une clameur outrée d'un côté:
« Quoi ? Quelle impertinence ! Mais que va donc dire Dame Almis ? »
…et par une acclamation de joie de l'autre:
« Ah ce Triche L'Yeu, ça a l'air d'être un bon gaillard !, dit l'un.
− En tout cas, c'est un sacré paillard, ça oui ! rajouta un autre.
− Et un bon poète, avec ça, conclut un autre. Vous avez vu ? Ça rime ! »
et on rigola bien du côté des nains.
À Asteras, les elfes recherchaient déjà le plaisantin pour le trousser.
« Montre toi, fleur pourrie !
− Tu vas tâter de nos triques !
− Ne dis pas ça, malheureux, ça pourrait bien lui plaire ! »
Les elfes rigolèrent bêtement.
À Karad, les nains faisaient de même:
« Allez, petit petit, montre-toi ! On veut te payer une bonne bière naine bien fraîche !
− Et une bonne tranche de lard aux pommes ! »
Personne ne répondit, cependant.
On ne trouva pas le farceur, mais il resta dans les esprits de tous, en cette belle journée qui commençait…