25-04-2011, 09:13:21
Après des jours de marche, Erizzet se sentait épuisé. Il avait laissé derrière lui les terres naines du nord-est et leur cordialité, certes quelque peu fraiche elle aussi pour se remettre en marche.
Cependant la fatigue était bien plus morale que physique. Son entrainement l'avait bien plus préparer à endurer le froid et la neige que la désillusion. Quand donc les hommes changeraient-ils ?
Il se remémora les événements qui avaient émaillé son trajet vers la capitale elfe (hrp : ou elfique pour ceux qui veulent
).
Quelques lieues après le gué en face de Karad, il avait retrouvé un fort parti d'aventuriers elfes, encore secoués par le passage du serpent et ses paroles quelque peu énigmatique. Parmi eux : Eydan, un elfe somme toute fort sympathique. Après une discussion fort animée au départ, il s'est avéré bien plus ouvert d'esprit et raisonnable que nombre d'autres aventuriers présent.
Cependant, nous n'avons pas eu le loisir de poursuivre un peu plus loin la discussion car des flèches ont interrompu la conversation. Un groupe de nains qui passait par là a en effet essayé de le tuer, malgré notre présence, et au risque de nous toucher avec une flèche perdue. Ce fut le premier choc. Des individus avec lesquels nous avions festoyé et discuté, à peine sorti de la ville, tiraient sur nos compagnons.
Heureusement, Eydan a pu s'en tirer, en fuyant aussi vite que ses jambes le permettaient. Nous avons aussi décidé de quitter les lieux, car les nains se sont mis à massacré tout le monde, que ce soit des fiers vétérans de la flèche d'argent ou des jeunes écuyers tout juste sortis de l'académie, cela semblait être un jeu pour eux.
En arrivant près de Tilador, la guilde d'argent était sur le pied de guerre. Il se sont cependant montré très agréables avec les compagnons. Quand aux nains non compagnons, la règle semblait être de parler avant de tirer. Erizzet fut soulagé de voir que la barbarie n'avait pas totalement envahit Ecridel et aussi fier de ses compatriotes.
Il se dirigea donc vers la capitale, n'ayant pas trouvé les gardes à Tilador, qu'il aurait souhaité prévenir de l'arrivée des compagnons à Asteras. Sur le chemin, alors qu'il discutait avec quelques compatriotes de la présence de compagnons nains dans les terres elfiques en ces temps troublés, une pluie dense se mit à tomber et il sembla qu'une voix sortit de l'eau.
Après l'avoir écouté, Erizzet se tourna vers l'eau et déclara :
Que pensiez-vous ? Vous dites vouloir respecter l'équilibre d'Ecridel, mais votre annonce l'a déjà rompu en partie. J'ai vu des amis mourir sous les coups de l'appétit de puissance créé par votre annonce. Sans doute votre logique est-elle trop subtile pour que je puisse la comprendre, auquel cas, j'espère que vous me ferez part de vos lumières. Ce n'est pas un jeu, que voulez-vous, pourquoi être venu ici ? Que cherchez-vous ? Et plus d'énigmes, d'autres questions, juste des réponses.
(hrp : c'est un peu long mais... c'est les vacances
)
Cependant la fatigue était bien plus morale que physique. Son entrainement l'avait bien plus préparer à endurer le froid et la neige que la désillusion. Quand donc les hommes changeraient-ils ?
Il se remémora les événements qui avaient émaillé son trajet vers la capitale elfe (hrp : ou elfique pour ceux qui veulent

Quelques lieues après le gué en face de Karad, il avait retrouvé un fort parti d'aventuriers elfes, encore secoués par le passage du serpent et ses paroles quelque peu énigmatique. Parmi eux : Eydan, un elfe somme toute fort sympathique. Après une discussion fort animée au départ, il s'est avéré bien plus ouvert d'esprit et raisonnable que nombre d'autres aventuriers présent.
Cependant, nous n'avons pas eu le loisir de poursuivre un peu plus loin la discussion car des flèches ont interrompu la conversation. Un groupe de nains qui passait par là a en effet essayé de le tuer, malgré notre présence, et au risque de nous toucher avec une flèche perdue. Ce fut le premier choc. Des individus avec lesquels nous avions festoyé et discuté, à peine sorti de la ville, tiraient sur nos compagnons.
Heureusement, Eydan a pu s'en tirer, en fuyant aussi vite que ses jambes le permettaient. Nous avons aussi décidé de quitter les lieux, car les nains se sont mis à massacré tout le monde, que ce soit des fiers vétérans de la flèche d'argent ou des jeunes écuyers tout juste sortis de l'académie, cela semblait être un jeu pour eux.
En arrivant près de Tilador, la guilde d'argent était sur le pied de guerre. Il se sont cependant montré très agréables avec les compagnons. Quand aux nains non compagnons, la règle semblait être de parler avant de tirer. Erizzet fut soulagé de voir que la barbarie n'avait pas totalement envahit Ecridel et aussi fier de ses compatriotes.
Il se dirigea donc vers la capitale, n'ayant pas trouvé les gardes à Tilador, qu'il aurait souhaité prévenir de l'arrivée des compagnons à Asteras. Sur le chemin, alors qu'il discutait avec quelques compatriotes de la présence de compagnons nains dans les terres elfiques en ces temps troublés, une pluie dense se mit à tomber et il sembla qu'une voix sortit de l'eau.
Après l'avoir écouté, Erizzet se tourna vers l'eau et déclara :
Que pensiez-vous ? Vous dites vouloir respecter l'équilibre d'Ecridel, mais votre annonce l'a déjà rompu en partie. J'ai vu des amis mourir sous les coups de l'appétit de puissance créé par votre annonce. Sans doute votre logique est-elle trop subtile pour que je puisse la comprendre, auquel cas, j'espère que vous me ferez part de vos lumières. Ce n'est pas un jeu, que voulez-vous, pourquoi être venu ici ? Que cherchez-vous ? Et plus d'énigmes, d'autres questions, juste des réponses.
(hrp : c'est un peu long mais... c'est les vacances
