31-05-2020, 15:08:11
Les enfants de Dovaan étaient des plus nombreux et ne partageaient que deux uniques traits de famille : leur férocité bestiale et leur aspect contre-nature. Il n'en était pas un, qui n'avait reçu de leur géniteur des pattes supplémentaires, des crocs ou encore des ailes en cadeau.
Si le sourire édenté de l'exarque se fit déplaisant pour la pyromancienne, il n'était rien comparé au malaise procuré par la fierté pour son fils prodige, qui se lisait dans son oeil dément. Eprouvait-il réellement de l'affection pour les créatures difformes qu'il avait enfanté dans le cadre de ses expériences malsaines ?
L'archiatre se plaisait, semblait-il, à offrir à sa précieuse progéniture ce qu'il estimait lui faire défaut. Tel un père aimant, il la gâtait volontiers de sa bienveillance pour la voir s'affranchir de leurs propres limites. N'était-ce pas le rôle d'un père que de subvenir aux besoins de sa descendance et de lui offrir le meilleur pour qu'elle puisse s'épanouir dans sa vie future ?
Il était là. Il était là et Selinde le détestait plus encore. Lui qui se disait père, comment avait-il pu la priver de l'affection du sien ? Un rictus mauvais s'installa. Elle tuerait ses enfants, un à un, jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus rien.
Mais s'il était une chose que d'espérer la mort d'autrui, il en était une autre de la provoquer, surtout lorsque l'exarque s'attachait, toujours d'avantages, à fortifier ses créatures, qui se révélaient être des adversaires redoutables. Ainsi pourvues de nouveaux atouts, il n'était pas aisé de les envoyer auprès d'Anastraph.
Soigner, soigner, c'est une chose ... Mais je peux faire tellement plus !
Cette fois-ci, il s'attaqua directement à la troupe d'intrus, déployant ainsi toute sa puissance. Selinde encaissa son attaque de plein fouet, et resta plusieurs interminables secondes le souffle coupé. Dovaan venait d'éveiller dans le corps de la sorcière les séquelles de plusieurs semaines de combats acharnés et la fatigue accumulée dans chaque tissu de ses muscles. Envahie par l'épuisement, ce n'est qu'haletante qu'elle parvient à articuler quelques mots en direction de l'archiatre.
Votre enfant prodige… Pourquoi l'avoir abandonné… ? Pourquoi… l'avoir laissé mourir… aussi pathétiquement ? Des conclusions… assez instructives... pour justifier sa mort ?
Si le sourire édenté de l'exarque se fit déplaisant pour la pyromancienne, il n'était rien comparé au malaise procuré par la fierté pour son fils prodige, qui se lisait dans son oeil dément. Eprouvait-il réellement de l'affection pour les créatures difformes qu'il avait enfanté dans le cadre de ses expériences malsaines ?
L'archiatre se plaisait, semblait-il, à offrir à sa précieuse progéniture ce qu'il estimait lui faire défaut. Tel un père aimant, il la gâtait volontiers de sa bienveillance pour la voir s'affranchir de leurs propres limites. N'était-ce pas le rôle d'un père que de subvenir aux besoins de sa descendance et de lui offrir le meilleur pour qu'elle puisse s'épanouir dans sa vie future ?
Il était là. Il était là et Selinde le détestait plus encore. Lui qui se disait père, comment avait-il pu la priver de l'affection du sien ? Un rictus mauvais s'installa. Elle tuerait ses enfants, un à un, jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus rien.
Mais s'il était une chose que d'espérer la mort d'autrui, il en était une autre de la provoquer, surtout lorsque l'exarque s'attachait, toujours d'avantages, à fortifier ses créatures, qui se révélaient être des adversaires redoutables. Ainsi pourvues de nouveaux atouts, il n'était pas aisé de les envoyer auprès d'Anastraph.
![[Image: 91423.png]](https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/91423.png)
Cette fois-ci, il s'attaqua directement à la troupe d'intrus, déployant ainsi toute sa puissance. Selinde encaissa son attaque de plein fouet, et resta plusieurs interminables secondes le souffle coupé. Dovaan venait d'éveiller dans le corps de la sorcière les séquelles de plusieurs semaines de combats acharnés et la fatigue accumulée dans chaque tissu de ses muscles. Envahie par l'épuisement, ce n'est qu'haletante qu'elle parvient à articuler quelques mots en direction de l'archiatre.
Votre enfant prodige… Pourquoi l'avoir abandonné… ? Pourquoi… l'avoir laissé mourir… aussi pathétiquement ? Des conclusions… assez instructives... pour justifier sa mort ?