17-04-2020, 15:48:10
La jeune elfe avait connu des combats, mais jamais elle n'avait subi de trahison ou eut le malheur de frapper des hommes décérébrés réduits à l'état d'esclave. Cette situation la révulsait au plus haut point : un duel avec un adversaire en pleine possession de ses moyens qui se solde par une victoire est l'apothéose d'un bretteur. Alors si celui-ci répond à des ordres sans aucune inventivité dans la bataille, le plaisir n'est plus vraiment d'actualité. La conclusion s'imposait d'elle-même : Pryd devait libérer ses frères d'arme, et sa chute - sa mort même - est la réponse.
Seulement, il faut avoir que l'holdar a su s'entourer et l'approcher sans rejoindre ses rangs semble être impossible. La talienne dénommée Selinde a opté pour une technique que Dyanese avait encore beaucoup à en apprendre selon Elena : la négociation. Non, pas celle se résumant à obtenir gain de cause en frappant plus fort que l'autre ou en étant moins alcoolisé (selon l'environnement), mais une autre, avec des échanges verbaux se terminant par des pactes signés. Il faut avouer que la guerrière n'y connaissait rien dans ce domaine.
Elle avait commencé son apprentissage avec une vieille mage blanche au service de son père, pas toujours très amusante, qui lui avait inculqué les préceptes de base en matière de combat. Malgré le penchant pour l'alcool de sa mentor et sa rébellion d'adolescente, Dyanese avait beaucoup appris. D'ailleurs cet atout lui avait permis de suivre avec brio ses classes au sein de l'ordre des chevaliers. Évoluant dans un monde de clichés masculins, le peu de femmes qui menait leur formation jusqu'au bout avait plus de mérite que leur confrère masculin. Elles devaient montrer leur pugnacité et s'affirmer face à des hommes parfois un peu trop entreprenants, ou plus vraiment sobres et balourds, au choix.
Alors lorsque Selinde revint avec l'idée de s'allier à celui qui utilisait ses frères d'arme comme des marionnettes, sa première pensée était de lui coller une gifle à en décoller la mâchoire. Vu la silhouette de la talienne, les dents auraient peut-être volé. Puis après une réflexion avec soi-même et se remémorant les propos d'Elena, elle comprit que la mage avait choisi le moindre mal, dans l'espoir de sauver les siens.
Peut-être que cette option n'est pas si mal après tout. Peut-être qu'elle pourra se frotter aux holdars et triompher. Un exploit d'arme qu'on pourra chanter dans toutes les chaumières de sa Numerthie.
Je te suis, Selinde, mais assurons-nous que les nôtres corvéables à merci, soient sains et saufs.
Seulement, il faut avoir que l'holdar a su s'entourer et l'approcher sans rejoindre ses rangs semble être impossible. La talienne dénommée Selinde a opté pour une technique que Dyanese avait encore beaucoup à en apprendre selon Elena : la négociation. Non, pas celle se résumant à obtenir gain de cause en frappant plus fort que l'autre ou en étant moins alcoolisé (selon l'environnement), mais une autre, avec des échanges verbaux se terminant par des pactes signés. Il faut avouer que la guerrière n'y connaissait rien dans ce domaine.
Elle avait commencé son apprentissage avec une vieille mage blanche au service de son père, pas toujours très amusante, qui lui avait inculqué les préceptes de base en matière de combat. Malgré le penchant pour l'alcool de sa mentor et sa rébellion d'adolescente, Dyanese avait beaucoup appris. D'ailleurs cet atout lui avait permis de suivre avec brio ses classes au sein de l'ordre des chevaliers. Évoluant dans un monde de clichés masculins, le peu de femmes qui menait leur formation jusqu'au bout avait plus de mérite que leur confrère masculin. Elles devaient montrer leur pugnacité et s'affirmer face à des hommes parfois un peu trop entreprenants, ou plus vraiment sobres et balourds, au choix.
Alors lorsque Selinde revint avec l'idée de s'allier à celui qui utilisait ses frères d'arme comme des marionnettes, sa première pensée était de lui coller une gifle à en décoller la mâchoire. Vu la silhouette de la talienne, les dents auraient peut-être volé. Puis après une réflexion avec soi-même et se remémorant les propos d'Elena, elle comprit que la mage avait choisi le moindre mal, dans l'espoir de sauver les siens.
Peut-être que cette option n'est pas si mal après tout. Peut-être qu'elle pourra se frotter aux holdars et triompher. Un exploit d'arme qu'on pourra chanter dans toutes les chaumières de sa Numerthie.
Je te suis, Selinde, mais assurons-nous que les nôtres corvéables à merci, soient sains et saufs.