12-04-2011, 09:21:22
Les nains affluaient maintenant dans la salle du protocole.
Les commentaires allaient bon train concernant la mission donnée par le Pavois aux guerriers maintenant de retour, victorieux.
Certains se satisfaisaient de leur réussite, d'autres étaient déçu de la fin somme toute ordinaire du Seigneur de la Maison des Ombres.
Mais il était certain que nombre des guerriers rassemblés dans la guilde du Pavois avaient vécu cette histoire à sa manière, poussé par une motivation qui pouvait être très différente de l'un à l'autre.
Cependant, les commentaires se faisaient chuchotements, lorsque chacun prenait conscience de la présence du Thain sous la montagne, accompagné de ses gardes du corps, présidant la réunion au bout de l'immense table occupant la salle pourtant spacieuse.
Le groupe d'elfes ayant participé à la mission, aux côtés des nains des Compagnons d'Ecridel, suscitait sans surprise force jurons, provocations et silences évocateurs.
Mais de façon surprenante, certains des nains présents étaient moins agressifs qu'ils ne l'eussent été en d'autres temps.
Peut-être l'assurance de la loyauté des compagnons nains à leur peuple rassurait-elle un tant soit peu leurs pairs, quant aux intentions de leurs partenaires elfes.
Cela ne suffisait pourtant pas à relâcher l'attention des gardes du corps de Baram, très vigilants et le regard souvent dirigé vers les elfes rassemblés derrière Grundel, visiblement soucieux que la situation ne dégénère pas.
Peu à peu la salle se remplissait.
Bientôt elle serait comble, comme cela arrivait de temps en temps en fonction des évènements secouant le quotidien de Karad.
Les officiels, seigneurs et maîtres de maison, maîtres de guilde, conseillers et le Thain lui-même bien sûr, se saluaient en respectant scrupuleusement le protocole.
Chaque inclinaison de tête ou de buste, chaque genoux posé au sol savamment calculés afin de représenter l'affection, le statut, le prestige porté à la personne désignée par ce salut.
Certains guerriers, moins affranchis des mondanités naines, commettaient sans s'en rendre compte des enfreintes au protocole, mais nul ne leur en tenait rigueur, tant que cela ne dépassait pas le respect attendu en un tel endroit en un tel moment.
Il semblait que ce soit Anghus, le Maître du Pavois, qui allait présider à la cérémonie.
Mais il patientait, comme toutes les autres personnes présentes, afin que la plupart au moins des guerriers recrutés par la guilde soient présents lors de la conclusion de la mission et la remise des récompenses promises.
Les commentaires allaient bon train concernant la mission donnée par le Pavois aux guerriers maintenant de retour, victorieux.
Certains se satisfaisaient de leur réussite, d'autres étaient déçu de la fin somme toute ordinaire du Seigneur de la Maison des Ombres.
Mais il était certain que nombre des guerriers rassemblés dans la guilde du Pavois avaient vécu cette histoire à sa manière, poussé par une motivation qui pouvait être très différente de l'un à l'autre.
Cependant, les commentaires se faisaient chuchotements, lorsque chacun prenait conscience de la présence du Thain sous la montagne, accompagné de ses gardes du corps, présidant la réunion au bout de l'immense table occupant la salle pourtant spacieuse.
Le groupe d'elfes ayant participé à la mission, aux côtés des nains des Compagnons d'Ecridel, suscitait sans surprise force jurons, provocations et silences évocateurs.
Mais de façon surprenante, certains des nains présents étaient moins agressifs qu'ils ne l'eussent été en d'autres temps.
Peut-être l'assurance de la loyauté des compagnons nains à leur peuple rassurait-elle un tant soit peu leurs pairs, quant aux intentions de leurs partenaires elfes.
Cela ne suffisait pourtant pas à relâcher l'attention des gardes du corps de Baram, très vigilants et le regard souvent dirigé vers les elfes rassemblés derrière Grundel, visiblement soucieux que la situation ne dégénère pas.
Peu à peu la salle se remplissait.
Bientôt elle serait comble, comme cela arrivait de temps en temps en fonction des évènements secouant le quotidien de Karad.
Les officiels, seigneurs et maîtres de maison, maîtres de guilde, conseillers et le Thain lui-même bien sûr, se saluaient en respectant scrupuleusement le protocole.
Chaque inclinaison de tête ou de buste, chaque genoux posé au sol savamment calculés afin de représenter l'affection, le statut, le prestige porté à la personne désignée par ce salut.
Certains guerriers, moins affranchis des mondanités naines, commettaient sans s'en rendre compte des enfreintes au protocole, mais nul ne leur en tenait rigueur, tant que cela ne dépassait pas le respect attendu en un tel endroit en un tel moment.
Il semblait que ce soit Anghus, le Maître du Pavois, qui allait présider à la cérémonie.
Mais il patientait, comme toutes les autres personnes présentes, afin que la plupart au moins des guerriers recrutés par la guilde soient présents lors de la conclusion de la mission et la remise des récompenses promises.