11-04-2011, 19:13:42
Plus la discussion évoluait, plus elle inquiétait Eydan.
Les voici à présent qui se prosternaient presque devant une créature qu'ils connaissaient à peine, tellement subjugués par sa puissance et le désir d'acquérir plus de pouvoir qu'ils abandonnaient toute méfiance.
La plupart étaient à présent disposés à obéir sans hésiter au dragon... et ces personnes étaient pour la majorité des mages.
Ayant écouté jusqu'au bout le discours du serpent, Eydan y décela une certaine incohérence.
Sans redouter l'esprit critique des individus présents et la colère du reptile, il dit, d'une voix calme et posée, contemplant stoïquement la créature:
-Vous disiez que votre rôle et celui de votre peuple était d'assurer l'équilibre des forces magiques du "plan" sur lequel nous vivons.
Mais si vous enseignez à certains d'entre nous une magie inconnue et supérieure à celle que nous connaissons actuellement, ne risquez vous pas de fragiliser ou même de briser cette équilibre ?
Vous dites que vous n'interferez pas dans nos relations avec les autres peuples, néanmoins en transmettant votre savoir, vous risquez immanquablement de participer même indirectement à ce conflit, et donner l'avantage à un des camps concernés.
Je suis motivé par le désir de protéger mon peuple, comme c'est le cas sans doute pour beaucoup de personnes présentes ici.
Néanmoins, en tant que guerrier dans l'âme, je ne peux pour ma part, accepter sans remords le savoir et la force d'une créature aussi puissante que vous, et l'utiliser à mon gré contre le peuple des nains, désavantagé par l'unique action du hasard, qui vous nous a fait rencontré nous, et non les nains comme cela aurait pu être le cas.
Les voici à présent qui se prosternaient presque devant une créature qu'ils connaissaient à peine, tellement subjugués par sa puissance et le désir d'acquérir plus de pouvoir qu'ils abandonnaient toute méfiance.
La plupart étaient à présent disposés à obéir sans hésiter au dragon... et ces personnes étaient pour la majorité des mages.
Ayant écouté jusqu'au bout le discours du serpent, Eydan y décela une certaine incohérence.
Sans redouter l'esprit critique des individus présents et la colère du reptile, il dit, d'une voix calme et posée, contemplant stoïquement la créature:
-Vous disiez que votre rôle et celui de votre peuple était d'assurer l'équilibre des forces magiques du "plan" sur lequel nous vivons.
Mais si vous enseignez à certains d'entre nous une magie inconnue et supérieure à celle que nous connaissons actuellement, ne risquez vous pas de fragiliser ou même de briser cette équilibre ?
Vous dites que vous n'interferez pas dans nos relations avec les autres peuples, néanmoins en transmettant votre savoir, vous risquez immanquablement de participer même indirectement à ce conflit, et donner l'avantage à un des camps concernés.
Je suis motivé par le désir de protéger mon peuple, comme c'est le cas sans doute pour beaucoup de personnes présentes ici.
Néanmoins, en tant que guerrier dans l'âme, je ne peux pour ma part, accepter sans remords le savoir et la force d'une créature aussi puissante que vous, et l'utiliser à mon gré contre le peuple des nains, désavantagé par l'unique action du hasard, qui vous nous a fait rencontré nous, et non les nains comme cela aurait pu être le cas.