30-05-2017, 13:16:39
La rumeur de la caldras aperçue avec des Agars alimentait de nombreuses discussions chez les usagers de la route reliant Asteras et Yris. Chacun y allait de son commentaire, souvent farfelu, parfois grotesque. Ainsi Martin entendit parler à voix basse aussi bien d'amours interdits que de sacrifices humains voire de traite des Taliennes.
L'Elfe accosta un garde aux abords d'Yris afin d'en savoir un peu plus de manière objective sur cette affaire. Ce dernier se contenta de lui rappeler que toute rumeur liée aux Agars circulait à vitesse d'autant plus effrénée que l'atmosphère était devenue très anxiogène dans la population du Concordat depuis l'attaque de Tilador. Qui plus est, ce genre de rumeur concernant une jeune fille bien née et des sauvages avait le pouvoir de fasciner les foules et réveiller les peurs les plus primitives.
Les voyant discuter, une femme pauvrement vêtue, tirant une fillette par la main, s'approcha d'eux avec de grands gestes et les interpella.
Que faites-vous là à ne rien faire ? Vous devriez être à la recherche de ces brutes nordistes qui kidnappent nos filles et leur font subir d'innommables sévices !
La femme, complètement illuminée, souleva alors la fillette et la brandit vers le garde.
Regardez comme ma fille a peur, vous devez la protéger de ces bêtes !
La pauvre fillette, complètement affolée par la situation, se mit à hurler et à pleurer, tout en gesticulant pour se libérer de l'emprise de sa mère.
Le garde restant impassible, la femme se tourna alors vers l'Elfe. L'enfant se calma l'espace d'une seconde, peut-être le temps de sonder ce nouveau visage aux oreilles pointues et à l'air estomaqué. Instinctivement, Martin arracha l'enfant des bras de sa mère, la serra furtivement contre lui et murmura à son l'oreille.
Ne t'inquiète pas, personne ne te fera de mal. Je vais enquêter sur cette affaire.
Il posa la fillette qui déguerpit à vive allure. La mère fit mine d'être satisfaite et s'en alla.
Martin repris sa route et entra dans Yris. Il se dirigea vers la plus grande taverne de la capitale où devaient certainement se trouver ses compagnons de guilde déjà sur place.
L'Elfe accosta un garde aux abords d'Yris afin d'en savoir un peu plus de manière objective sur cette affaire. Ce dernier se contenta de lui rappeler que toute rumeur liée aux Agars circulait à vitesse d'autant plus effrénée que l'atmosphère était devenue très anxiogène dans la population du Concordat depuis l'attaque de Tilador. Qui plus est, ce genre de rumeur concernant une jeune fille bien née et des sauvages avait le pouvoir de fasciner les foules et réveiller les peurs les plus primitives.
Les voyant discuter, une femme pauvrement vêtue, tirant une fillette par la main, s'approcha d'eux avec de grands gestes et les interpella.
Que faites-vous là à ne rien faire ? Vous devriez être à la recherche de ces brutes nordistes qui kidnappent nos filles et leur font subir d'innommables sévices !
La femme, complètement illuminée, souleva alors la fillette et la brandit vers le garde.
Regardez comme ma fille a peur, vous devez la protéger de ces bêtes !
La pauvre fillette, complètement affolée par la situation, se mit à hurler et à pleurer, tout en gesticulant pour se libérer de l'emprise de sa mère.
Le garde restant impassible, la femme se tourna alors vers l'Elfe. L'enfant se calma l'espace d'une seconde, peut-être le temps de sonder ce nouveau visage aux oreilles pointues et à l'air estomaqué. Instinctivement, Martin arracha l'enfant des bras de sa mère, la serra furtivement contre lui et murmura à son l'oreille.
Ne t'inquiète pas, personne ne te fera de mal. Je vais enquêter sur cette affaire.
Il posa la fillette qui déguerpit à vive allure. La mère fit mine d'être satisfaite et s'en alla.
Martin repris sa route et entra dans Yris. Il se dirigea vers la plus grande taverne de la capitale où devaient certainement se trouver ses compagnons de guilde déjà sur place.