18-01-2017, 21:09:27
Tous les aventuriers tâtonnaient dans le noir, séparés en deux groupes dans deux zones différentes. Tandis que les premiers avaient rencontré des monstres bien vivants, les seconds se contentaient de nains bien moins en forme. Du campement aux profondeurs de la mine ou de la forêt en se frayant un chemin parmi les orcs, les mercenaires et les basiliks, il était difficile de savoir où la mission menait.
Bayork dans le tunnel communiquant avec la planque inspecta les restes d'animaux dispersés dans le couloir. L'obscurité empêchait une fouille approfondie, mais en touchant les ossements, il détecta des traces de morsures faites par des crocs bien aiguisés. Sans être un fin pisteur, le nain reconnut des squelettes d'ours ou de loups et il ne releva aucune trace de lutte.
Un peu plus loin, Bock commençait à chercher dans l'obscurité une éventuelle sortie ou aspérité pouvant déboucher sur un passage : autant chercher une choppe pleine dans une taverne naine à la sortie des mines.
Plus au nord, dans les profondeurs de la mine, Dorik indiqua à Kandrian le tunnel emprunté par Haul avant de s'y glisser. Le conseiller le suivit et les deux nains purent se relever dans une pièce assez grande, froide, silencieuse... comme la mort. L'odeur de charogne piqua les narines et il fallut peu de temps pour découvrir les piles de cadavres de nain. Kandrian s'approcha de l'un d'eux, puis se dirigea vers un autre, et poursuivit son petit manège pendant un petit moment. On entendit ses reniflements dont la fréquence devint de plus en plus grande.
Kandrian s'arrêta un instant, des larmes coulaient sur son visage. Il soupira pour chasser son chagrin, et parla d'une voix grave et triste.
![[Image: 90446.png]](https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/90446.png)
Je .... Je ... vous ai caché une information. J'avais une seconde mission ici et je viens de l'achever.
Il se tut un instant pour contenir ses larmes. Personne ne pouvait douter de la sincérité de ses émotions.
Mon fils était responsable de la mine, et vous avions l'obligation de protéger les travailleurs. La nouvelle de l'attaque des orcs nous a été transmise bien plus tôt par un mineur. Je dis nous car je parle de ceux qui veulent poursuivre la lutte d'Hakon, ceux qui ne veulent pas oublier celui qui s'est sacrifié pour sa Maison, celui qui doit être honoré.
Notre groupe a décidé de régler cette affaire en interne, comme l'aurait voulu mon fils, et des volontaires, de fiers guerriers se sont rendus sur place. Nous n'avions plus de contact depuis deux semaines lorsque la nouvelle de l'attaque des orcs est parvenue aux oreilles de Bikram. J'ai sauté sur l'occasion pour venir sur place et mener ma propre enquête.
Je crois que cette disparition est élucidée. Regardez ces morts, ils ne donnent pas l'impression de s'être défendu ! A croire qu'on les a frappé dans le dos ! Qui est capable d'une telle ignominie ?
Il ne put refouler ses sanglots. Le chagrin l'empêcha de poursuivre. Des frères d'armes, des amis, des copains de boisson, il connaissait bon nombre d'entre eux personnellement. Cette disparition le touchait énormément.
Si Bikram est le responsable, il va le payer très cher !
Son chagrin se muait en colère, et le ton de sa dernière phrase trahissait une envie de meurtre.
Bayork dans le tunnel communiquant avec la planque inspecta les restes d'animaux dispersés dans le couloir. L'obscurité empêchait une fouille approfondie, mais en touchant les ossements, il détecta des traces de morsures faites par des crocs bien aiguisés. Sans être un fin pisteur, le nain reconnut des squelettes d'ours ou de loups et il ne releva aucune trace de lutte.
Un peu plus loin, Bock commençait à chercher dans l'obscurité une éventuelle sortie ou aspérité pouvant déboucher sur un passage : autant chercher une choppe pleine dans une taverne naine à la sortie des mines.
Plus au nord, dans les profondeurs de la mine, Dorik indiqua à Kandrian le tunnel emprunté par Haul avant de s'y glisser. Le conseiller le suivit et les deux nains purent se relever dans une pièce assez grande, froide, silencieuse... comme la mort. L'odeur de charogne piqua les narines et il fallut peu de temps pour découvrir les piles de cadavres de nain. Kandrian s'approcha de l'un d'eux, puis se dirigea vers un autre, et poursuivit son petit manège pendant un petit moment. On entendit ses reniflements dont la fréquence devint de plus en plus grande.
Kandrian s'arrêta un instant, des larmes coulaient sur son visage. Il soupira pour chasser son chagrin, et parla d'une voix grave et triste.
Je .... Je ... vous ai caché une information. J'avais une seconde mission ici et je viens de l'achever.Il se tut un instant pour contenir ses larmes. Personne ne pouvait douter de la sincérité de ses émotions.
Mon fils était responsable de la mine, et vous avions l'obligation de protéger les travailleurs. La nouvelle de l'attaque des orcs nous a été transmise bien plus tôt par un mineur. Je dis nous car je parle de ceux qui veulent poursuivre la lutte d'Hakon, ceux qui ne veulent pas oublier celui qui s'est sacrifié pour sa Maison, celui qui doit être honoré.Notre groupe a décidé de régler cette affaire en interne, comme l'aurait voulu mon fils, et des volontaires, de fiers guerriers se sont rendus sur place. Nous n'avions plus de contact depuis deux semaines lorsque la nouvelle de l'attaque des orcs est parvenue aux oreilles de Bikram. J'ai sauté sur l'occasion pour venir sur place et mener ma propre enquête.
Je crois que cette disparition est élucidée. Regardez ces morts, ils ne donnent pas l'impression de s'être défendu ! A croire qu'on les a frappé dans le dos ! Qui est capable d'une telle ignominie ?
Il ne put refouler ses sanglots. Le chagrin l'empêcha de poursuivre. Des frères d'armes, des amis, des copains de boisson, il connaissait bon nombre d'entre eux personnellement. Cette disparition le touchait énormément.
Si Bikram est le responsable, il va le payer très cher !Son chagrin se muait en colère, et le ton de sa dernière phrase trahissait une envie de meurtre.