07-01-2017, 22:24:50
Le nain avait fait profil bas tout le temps qu'ils étaient restés dans le repaire de ces « mercenaires ». A la base, Gorbad avait voulu éviter que sa grande gueule ne nuise au plan de l'Egide. Se connaissant, il aurait dérapé verbalement à un moment donné et les choses auraient dégénérées. Bon, c'était quand même ce qu'il s'était passé mais au moins, il avait pu concentrer son attention sur ce que racontaient les occupants des lieux et sur l'observation de la cache. Bayork avait été fin en proposant de l'or. Gorbad aurait fait de même, sans doute plus tôt, avant que les choses ne s'enveniment mais les quelques informations récoltées grâce à ce stratagème étaient précieuses.
La famille Plonge-Mestal avait bien un ennemi. A la vérité, sans doute plusieurs si on prenait en compte les nains dont la rancune était toujours tenace suite au coup d'état raté de Bikram mais celui-là était particulièrement retors. En tout les cas, la mine n'avait pas été attaquée « par hasard » par des orcs durant un de leur raid au sein de la chaîne du Relicanth. La mine était la cible désignée d'une grande supercherie qui avait coûté la vie à de nombreux honnêtes nains. Les orcs attaquaient un lieu défini par un commanditaire et en échange recevaient du matériel pour effectuer leur base besogne. Les armures cabossées devaient être l'équipement des infortunés mineurs, retravaillé dans cette forge secrète pour équiper les orcs en armes et armures de qualité. Le faux blason de la famille était sans doute utilisé par les mercenaires pour infiltrer les lieux, ouvrir les portes des baraquements pour que le massacre commence. Le poing de Gorbad se serra à cette idée. Ces ordures méritaient vraiment de payer pour leur crime, pas seulement envers la maison Plonge-Mestal mais envers leurs frères de la nation naine.
Qui était le commanditaire ? Peut-être ce mystérieux « P » déjà mentionné dans un courrier trouvé au campement des mercenaires ciblant le cimetière Lachez. Grunielda avait mentionné la maison Pied-de-Feu face au cadavre du nain trouvé dans le campement orc. Pied-de-Feu, cela marchait aussi bien que Plonge-Mestal pour tenter de lever le voile de cette énigme. Se pouvait-il que les Plonge-Mestal aient commis un acte lors de l'Hiver Cruel qui aurait condamné cette famille naine normalement disparue ? La vengeance est un plat qui se mange froid, vraiment froid si cette hypothèse était la bonne. Gorbad songeait à faire des recherches sur le sujet à leur retour à Karad. Il faudrait aussi qu'il en parle, à Kandrian bien entendu mais sous doute aussi à Bikram. Si l'ennemi était extérieur - bien que des complicités internes ne soit pas exclues -, cela concernait le patriarche de la famille plus que tout autre. Malgré sa haine envers son aîné, Gorbad n'arrivait pas à l'imaginer en grand traître de la maison.
Au compte à rebours lancé par ce qui semblait être le responsable des mercenaires présents, les aventuriers se précipitèrent vers la sortie. La situation n'était pas à leur avantage. Décroché une victoire était possible mais le coût à payer aurait été lourd. De toute façon, les mercenaires ne les lâcheraient pas. Ils en savaient trop maintenant. A l'extérieur, Barik venait d'arriver. Lorsque Bayork sortit le dernier, le guerrier de l'Egide comprit instinctivement le plan de Gorbad pour gagner du temps. Ils refermèrent la trappe et la lestèrent avec les troncs de bois tout proches. Tous participèrent comme ils pouvaient à enfermer ces nains félons. Face à l'invective du triarque de l'Egide, Gorbad se dit que finalement, ce Barik était un nain tout ce qu'il y a de plus sympathique.
La partie n'était pas jouée pour autant. D'autres tunnels pour sortir pouvaient exister. Le repaire devait avoir d'autres points d'entrée d'air pour la forge. D'autres plans, plus punitifs, germaient déjà dans l'esprit de ses compagnons.
La famille Plonge-Mestal avait bien un ennemi. A la vérité, sans doute plusieurs si on prenait en compte les nains dont la rancune était toujours tenace suite au coup d'état raté de Bikram mais celui-là était particulièrement retors. En tout les cas, la mine n'avait pas été attaquée « par hasard » par des orcs durant un de leur raid au sein de la chaîne du Relicanth. La mine était la cible désignée d'une grande supercherie qui avait coûté la vie à de nombreux honnêtes nains. Les orcs attaquaient un lieu défini par un commanditaire et en échange recevaient du matériel pour effectuer leur base besogne. Les armures cabossées devaient être l'équipement des infortunés mineurs, retravaillé dans cette forge secrète pour équiper les orcs en armes et armures de qualité. Le faux blason de la famille était sans doute utilisé par les mercenaires pour infiltrer les lieux, ouvrir les portes des baraquements pour que le massacre commence. Le poing de Gorbad se serra à cette idée. Ces ordures méritaient vraiment de payer pour leur crime, pas seulement envers la maison Plonge-Mestal mais envers leurs frères de la nation naine.
Qui était le commanditaire ? Peut-être ce mystérieux « P » déjà mentionné dans un courrier trouvé au campement des mercenaires ciblant le cimetière Lachez. Grunielda avait mentionné la maison Pied-de-Feu face au cadavre du nain trouvé dans le campement orc. Pied-de-Feu, cela marchait aussi bien que Plonge-Mestal pour tenter de lever le voile de cette énigme. Se pouvait-il que les Plonge-Mestal aient commis un acte lors de l'Hiver Cruel qui aurait condamné cette famille naine normalement disparue ? La vengeance est un plat qui se mange froid, vraiment froid si cette hypothèse était la bonne. Gorbad songeait à faire des recherches sur le sujet à leur retour à Karad. Il faudrait aussi qu'il en parle, à Kandrian bien entendu mais sous doute aussi à Bikram. Si l'ennemi était extérieur - bien que des complicités internes ne soit pas exclues -, cela concernait le patriarche de la famille plus que tout autre. Malgré sa haine envers son aîné, Gorbad n'arrivait pas à l'imaginer en grand traître de la maison.
Au compte à rebours lancé par ce qui semblait être le responsable des mercenaires présents, les aventuriers se précipitèrent vers la sortie. La situation n'était pas à leur avantage. Décroché une victoire était possible mais le coût à payer aurait été lourd. De toute façon, les mercenaires ne les lâcheraient pas. Ils en savaient trop maintenant. A l'extérieur, Barik venait d'arriver. Lorsque Bayork sortit le dernier, le guerrier de l'Egide comprit instinctivement le plan de Gorbad pour gagner du temps. Ils refermèrent la trappe et la lestèrent avec les troncs de bois tout proches. Tous participèrent comme ils pouvaient à enfermer ces nains félons. Face à l'invective du triarque de l'Egide, Gorbad se dit que finalement, ce Barik était un nain tout ce qu'il y a de plus sympathique.
La partie n'était pas jouée pour autant. D'autres tunnels pour sortir pouvaient exister. Le repaire devait avoir d'autres points d'entrée d'air pour la forge. D'autres plans, plus punitifs, germaient déjà dans l'esprit de ses compagnons.