18-08-2016, 10:07:55
Israfel écouta le récit d'Illaria avec attention. Leur mission s'était donc bien passée et aucun incident n'était à signaler. En cela, le groupe du sud avait mieux géré son affaire : l'expédition dans le manoir de Maldorne avait coûté la vie à un des elfes recrutés pour la mission.
L'élémentaliste ne souhaitait pas parler des événements du manoir. Même si ce qu'ils avaient fait était "bien", il ne s'agissait de rien d'autre que de meurtres et de cruauté au nom de la morale. Cette fine couche de morale était la seule chose qui les différenciaient désormais des vulgaires criminels, et il ne se sentait pas mieux que si il avait été le dernier de cette engeance.
Alors que, résigné, il ouvrait la bouche pour commencer le récit des événements, Evrard entama le siens. Israfel ferma la bouche en retrouvant un mince sourire. Non seulement l'arbalétrier lui épargnait d'avoir à raconter la mission, mais en plus son récit serait bien plus impartial que ce que lui-même aurait pu dire. Il faudrait qu'il trouve un moyen de remercier Evrard.
Pendant que ses compagnons discutaient, Israfel se tourna vers l'humain invité à la table par Lenwë. Il se rappelait avoir déjà croisé l'individu dans les égouts d'Asteras, mais il ne connaissait pas son nom. L'homme se présentait comme un disciple de l'Étoile de Nacre, sans plus de précision. En revanche, il haussa un sourcil d'un air admirateur quand le nouvel arrivant fit chanter divers couverts et récipients, chacun sur un air différent. Un tour pour le moins intéressant, et qui avait le mérite de mettre un peu d'ambiance.
L'elfe écouta un peu les chants, battant la mesure sur la table du bout des doigts d'un air que les plus observateurs reconnurent comme étant celui du cruchon.
Il prit ensuite la parole pour s'adresser à l'enchanteur :
« L'air le plus dansant fera l'affaire. Merci beaucoup. » dit-il avec un sourire. Il attendit que la cacophonie s'estompe avant de continuer.
« Groupe d'amis n'est pas vraiment le terme qui convient, même si ce n'est pas très éloigné de la vérité. »
Il tendit la main vers l'homme.
« Je suis Israfel Aedarion, chef de la guilde des Sentinelles d'Argent. Et voici mes compagnons. »
Si l'homme respectait la bienséance, il allait bien être obligé de dire son nom. Ainsi, l'élémentaliste saurait qui appeler la prochaine fois qu'il voudrait animer une soirée à la taverne.
L'élémentaliste ne souhaitait pas parler des événements du manoir. Même si ce qu'ils avaient fait était "bien", il ne s'agissait de rien d'autre que de meurtres et de cruauté au nom de la morale. Cette fine couche de morale était la seule chose qui les différenciaient désormais des vulgaires criminels, et il ne se sentait pas mieux que si il avait été le dernier de cette engeance.
Alors que, résigné, il ouvrait la bouche pour commencer le récit des événements, Evrard entama le siens. Israfel ferma la bouche en retrouvant un mince sourire. Non seulement l'arbalétrier lui épargnait d'avoir à raconter la mission, mais en plus son récit serait bien plus impartial que ce que lui-même aurait pu dire. Il faudrait qu'il trouve un moyen de remercier Evrard.
Pendant que ses compagnons discutaient, Israfel se tourna vers l'humain invité à la table par Lenwë. Il se rappelait avoir déjà croisé l'individu dans les égouts d'Asteras, mais il ne connaissait pas son nom. L'homme se présentait comme un disciple de l'Étoile de Nacre, sans plus de précision. En revanche, il haussa un sourcil d'un air admirateur quand le nouvel arrivant fit chanter divers couverts et récipients, chacun sur un air différent. Un tour pour le moins intéressant, et qui avait le mérite de mettre un peu d'ambiance.
L'elfe écouta un peu les chants, battant la mesure sur la table du bout des doigts d'un air que les plus observateurs reconnurent comme étant celui du cruchon.
Il prit ensuite la parole pour s'adresser à l'enchanteur :
« L'air le plus dansant fera l'affaire. Merci beaucoup. » dit-il avec un sourire. Il attendit que la cacophonie s'estompe avant de continuer.
« Groupe d'amis n'est pas vraiment le terme qui convient, même si ce n'est pas très éloigné de la vérité. »
Il tendit la main vers l'homme.
« Je suis Israfel Aedarion, chef de la guilde des Sentinelles d'Argent. Et voici mes compagnons. »
Si l'homme respectait la bienséance, il allait bien être obligé de dire son nom. Ainsi, l'élémentaliste saurait qui appeler la prochaine fois qu'il voudrait animer une soirée à la taverne.