11-08-2016, 00:48:14
« Les potions de mana, c'est pas si nocif pour la santé que l'alcool... » a-t-elle sourit à Lenwë, avant de disparaître et de réapparaître, sans relever davantage.
Abuser de la potion de mana, n'importe quoi. À quel moment, quelle est la limite de l'abus ? Bonne question.
Du bruit, du bruit, voilà ce qu'il y a autour de Cendre, mais elle n'y fait pas attention, elle ne fait attention à rien, pas même à la vieille qui passe en dansant, à rien d'autre qu'à son livre, coincé sous ses griffes cassées par son voyage au sein des marais.
En voyant Israfel se posait à table, avec son air éternellement désinvolte, Cendre a un sourire en coin, amusée.
« J'ai dit deux verres, pas trois. Si avec ça on boit la solde, autant mettre la clef sous la porte. »
Elle rejette sur ses épaules sa longue tignasse rousse, comme elle s'intéresse surtout à l'argent que l'elfe doit avoir ramener. Son petit sourire la fait ressembler à un renard, les yeux pleins de malice et de sournoiserie. Elle est vive et intelligente, c'est ce qu'on lui a toujours dit.
« L'argent est pourtant un sujet très intéressant... » marmonne la sorcière alors qu'Illaria s'attable et commence à expliquer le périple dans les marais, marais poisseux, marais humides, marais… trop marécageux.
Elle a bien cru y prendre froid. Lenwë, par contre, lui, n'a pas seulement cru.
Coincé entre le grand aux longs cheveux pâles et son frère, la rousse a une petite mine agacée, car ça s'agite autour d'elle. Elle cille. Victor se lève, elle le suit du regard, quelques longues secondes, curieuse. Quelque chose ne va pas ? Elle a l'air de s'inquiéter, quelques secondes à peine, avant de reprendre ce petit masque moqueur.
Elle croise le regard d'Illaria, mais elle n'a rien vu, alors elle détourne les yeux pour finalement les poser sur Lenwë. Un sourire moqueur s'étire sur ses lèvres fines, alors que ses yeux brillent.
Cendre ressemble à un diablotin d'un autre monde quand elle fixe comme ça. Imperturbable. Implacable.
« Tu l'as vexé ! Tu devrais aller le réconforter, maintenant, sinon il va pleurer. Si mon petit frère pleure, je vais devoir te punir Lenwë. »
Un petit rire qui montre ses belles quenottes blanches, elle détourne la tête quand la blague se meurt sur ses lèvres. Elle les plonge d'ailleurs dans son verre, subtil mélange d'absinthe et de mana liquide, au goût amère de groseilles et de cassis.
Elle reporte son attention sur Israfel, plus sérieuse alors :
« On a du éradiqué des saurotarques dans des marais, à cause d'attaques sur des paysans. Arrivés sur place, on a trouvé des cadavres de braconniers. Ils ont du volé les œufs et ça a rendu fou les nichées qui se sont vengés. » Elle hausse les épaules, sans une once de compassion en apparence. « On a pris le soin de tout brûler en partant. La Redresseuse de Torts était contente, les paysans nous ont payé, et je crois qu'on s'en tire bien question réputation. On a pas eu à rechercher les braconniers, mais bon... Les oeufs ont du se retrouver sur le marché noir, alors d'ici à ce qu'on démantèle les marchés parallèles, c'est pas demain la veille. On a plus de chance de voir Dyanese et Elena s'entendre. »
Encore une fois, elle trempe ses lèvres dans le mélange bleuté, pour simplement profiter du goût.
« Et vous ? Asteras vous a envoyé récuré les égouts une seconde fois ? »
Abuser de la potion de mana, n'importe quoi. À quel moment, quelle est la limite de l'abus ? Bonne question.
Du bruit, du bruit, voilà ce qu'il y a autour de Cendre, mais elle n'y fait pas attention, elle ne fait attention à rien, pas même à la vieille qui passe en dansant, à rien d'autre qu'à son livre, coincé sous ses griffes cassées par son voyage au sein des marais.
En voyant Israfel se posait à table, avec son air éternellement désinvolte, Cendre a un sourire en coin, amusée.
« J'ai dit deux verres, pas trois. Si avec ça on boit la solde, autant mettre la clef sous la porte. »
Elle rejette sur ses épaules sa longue tignasse rousse, comme elle s'intéresse surtout à l'argent que l'elfe doit avoir ramener. Son petit sourire la fait ressembler à un renard, les yeux pleins de malice et de sournoiserie. Elle est vive et intelligente, c'est ce qu'on lui a toujours dit.
« L'argent est pourtant un sujet très intéressant... » marmonne la sorcière alors qu'Illaria s'attable et commence à expliquer le périple dans les marais, marais poisseux, marais humides, marais… trop marécageux.
Elle a bien cru y prendre froid. Lenwë, par contre, lui, n'a pas seulement cru.
Coincé entre le grand aux longs cheveux pâles et son frère, la rousse a une petite mine agacée, car ça s'agite autour d'elle. Elle cille. Victor se lève, elle le suit du regard, quelques longues secondes, curieuse. Quelque chose ne va pas ? Elle a l'air de s'inquiéter, quelques secondes à peine, avant de reprendre ce petit masque moqueur.
Elle croise le regard d'Illaria, mais elle n'a rien vu, alors elle détourne les yeux pour finalement les poser sur Lenwë. Un sourire moqueur s'étire sur ses lèvres fines, alors que ses yeux brillent.
Cendre ressemble à un diablotin d'un autre monde quand elle fixe comme ça. Imperturbable. Implacable.
« Tu l'as vexé ! Tu devrais aller le réconforter, maintenant, sinon il va pleurer. Si mon petit frère pleure, je vais devoir te punir Lenwë. »
Un petit rire qui montre ses belles quenottes blanches, elle détourne la tête quand la blague se meurt sur ses lèvres. Elle les plonge d'ailleurs dans son verre, subtil mélange d'absinthe et de mana liquide, au goût amère de groseilles et de cassis.
Elle reporte son attention sur Israfel, plus sérieuse alors :
« On a du éradiqué des saurotarques dans des marais, à cause d'attaques sur des paysans. Arrivés sur place, on a trouvé des cadavres de braconniers. Ils ont du volé les œufs et ça a rendu fou les nichées qui se sont vengés. » Elle hausse les épaules, sans une once de compassion en apparence. « On a pris le soin de tout brûler en partant. La Redresseuse de Torts était contente, les paysans nous ont payé, et je crois qu'on s'en tire bien question réputation. On a pas eu à rechercher les braconniers, mais bon... Les oeufs ont du se retrouver sur le marché noir, alors d'ici à ce qu'on démantèle les marchés parallèles, c'est pas demain la veille. On a plus de chance de voir Dyanese et Elena s'entendre. »
Encore une fois, elle trempe ses lèvres dans le mélange bleuté, pour simplement profiter du goût.
« Et vous ? Asteras vous a envoyé récuré les égouts une seconde fois ? »