08-08-2016, 23:47:00
Lors de ses dernières pérégrinations, Floki avait rencontré plusieurs autres aventuriers (ou vagabonds... question de point de vue), qui comme lui cherchaient la saveur pimentée d'une vie intrépide, les récompenses matérielles associées, et, pour certains, l'attrait d'une mort glorieuse pour la couronner.
Or, les seuls adversaires rencontrés par Floki et ses compagnons d'armes et de route d'un jour, avaient été des animaux sauvages... certes féroces (Floki n'était pas près d'oublier la sensation des crocs de loup se fermant sur son épaule, et le souvenir du terrifiant loup arctique qui avait croisé leur route ne s'éteindrait pas de sitôt), mais qui ne pouvaient apporter au mieux qu'une réputation de chasseur émérite, une viande maigre et une bonne fourrure.
Le raid, lui, promettait une gloire de guerrier, un butin précieux (surtout chez les haut-elfes, riches et décadents) et certainement la reconnaissance des Dieux.
À Björnhill, Floki recroisa le chemin de plusieurs camarades, parmi lesquels l'arbaletrière Morane et un guerrier bruyant et costaud, du nom de Gared. À la fin d'une soirée passée à la taverne à dévorer un bon repas et boire bière et hydromel en riant des aventures (et surtout des mésaventures) communes, Morane posa la question qui trottait dans l'esprit de chacun :
"Alors, amis, que dites-vous de nous frotter à des bêtes moins poilues que les loups, moins fortes également, mais surtout bien plus riches ! Cela fait longtemps que les elfes de Nitrën n'ont pas été raidés, leur vigilance doit être au plus bas et leurs richesses florissantes."
Gared, un peu (selon lui) éméché, plaqua violemment sa choppe sur la table, envoyant la moitié de son contenu en l'air, et beugla un grand discours sur la gloire et les dieux, tandis que la bière dégoulinait de la table sur ses bottes. À la suite de quoi il dégaina sa dague et traça une longue entaille dans sa paume. Le sang ruissela aussitôt jusque dans sa choppe, dont il avala d'un trait le contenu.
Floki, guère impressionné par la démonstration de l'ivrogne, pressa son pouce sur le tranchant de la hache, accrochée à sa ceinture, et laissa couler quelques gouttes de sang dans son hydromel.
"J'en serai aussi" dit-il de sa voix bourrue, avant de boire sa choppe d'un trait.
Or, les seuls adversaires rencontrés par Floki et ses compagnons d'armes et de route d'un jour, avaient été des animaux sauvages... certes féroces (Floki n'était pas près d'oublier la sensation des crocs de loup se fermant sur son épaule, et le souvenir du terrifiant loup arctique qui avait croisé leur route ne s'éteindrait pas de sitôt), mais qui ne pouvaient apporter au mieux qu'une réputation de chasseur émérite, une viande maigre et une bonne fourrure.
Le raid, lui, promettait une gloire de guerrier, un butin précieux (surtout chez les haut-elfes, riches et décadents) et certainement la reconnaissance des Dieux.
À Björnhill, Floki recroisa le chemin de plusieurs camarades, parmi lesquels l'arbaletrière Morane et un guerrier bruyant et costaud, du nom de Gared. À la fin d'une soirée passée à la taverne à dévorer un bon repas et boire bière et hydromel en riant des aventures (et surtout des mésaventures) communes, Morane posa la question qui trottait dans l'esprit de chacun :
"Alors, amis, que dites-vous de nous frotter à des bêtes moins poilues que les loups, moins fortes également, mais surtout bien plus riches ! Cela fait longtemps que les elfes de Nitrën n'ont pas été raidés, leur vigilance doit être au plus bas et leurs richesses florissantes."
Gared, un peu (selon lui) éméché, plaqua violemment sa choppe sur la table, envoyant la moitié de son contenu en l'air, et beugla un grand discours sur la gloire et les dieux, tandis que la bière dégoulinait de la table sur ses bottes. À la suite de quoi il dégaina sa dague et traça une longue entaille dans sa paume. Le sang ruissela aussitôt jusque dans sa choppe, dont il avala d'un trait le contenu.
Floki, guère impressionné par la démonstration de l'ivrogne, pressa son pouce sur le tranchant de la hache, accrochée à sa ceinture, et laissa couler quelques gouttes de sang dans son hydromel.
"J'en serai aussi" dit-il de sa voix bourrue, avant de boire sa choppe d'un trait.