03-08-2016, 13:33:52
Cela faisait désormais presque deux semaines que Morane avait rejoint le groupe pour ce qu'elle pensait alors être une simple recherche d'un ami perdu dans les neiges de l'Ingemann. Tout s'était compliqué lorsque les gobelins étaient apparus...
Une joyeuse pagaille, voilà ce que ça avait été. Et l'enthousiasme du combat avait vite été gaché par la vue des cadavres, massacrés. Il lui avait semblé reconnaître Tiorn sur un visage sans pouvoir en être certaine, les blessures étant trop importantes.
Elle avait passé les jours qui suivaient dans un état comateux, enchaînant les carreaux, sans suivre les débats du groupe ou la stratégie de bataille improvisée par le groupe.
Ce n'est que lorsqu'une altercation entre Thorleif, son nouvel ami et le reste du groupe, mentionna les termes d'esclave qu'elle sembla se réveiller. Son coeur semblait exploser de haines contradictoires, celle des elfes, celles des maîtres de tout types. Qui était qui ? Il lui fallait éclaircir tout ceci, ainsi, lorsque l'éclaireur laissa tomber son arme après seulement quelques instants de combat, elle le suivi, avide de réponses, tandis que ses compagnons allaient chercher les leurs à l'intérieur de la grotte.
Devant son silence face à ses questions, Morane fut prise d'un doute, et commença à faire le rapprochement entre l'arme qu'elle tenait en main et les blessures qu'elle avait vues sur le corps qui aurait pu être celui de Tiorn. Comme prise d'un doute, elle se dirigea vers la grotte où était partis ses amis et d'où venaient des voix inconnues au groupe, mais bien à l'accent agar.
Elle devait savoir.
Les mines contrites des membres du groupe lorsqu'elle désigna l'éclaireur lui retirèrent ses derniers doutes. L'homme qu'elle avait protégé était celui qui avait tué son ami... Comment avait-elle pu être aussi naïve, aussi stupide, comment n'avait-elle pas pu suivre ce qui c'était passé à ce point. Il devait mourir.
Et pourtant, tout en elle lui hurlait l'horreur de ces marchands d'esclave qu'il voulait tuer, eux aussi devaient mourir, tout comme elle d'ailleurs, cette haut-elfe, triste représentante d'un peuple qui lui avait tout volé, sa vie, sa famille, sa liberté et presque sa volonté.
Sa tête explosait, il lui fallait lui voir plus clair, que faire. Le vide l'attirait, irrésistiblement : Vermine, tu ne vaux rien, comme ta mère, regarde la, elle n'est même enchaînée elle, elle n'est rien, rien qu'une chose soumise à ma volon...
...
Non, elle en était sortie, son poison ne la contrôlait plus, elle était libre. Comme le vent du Nord. Cette arme, qu'elle portait à la ceinture était un déclencheur, un signe de Chill. Elle était là, avec elle, présence pacifiante. Allir verða að deyja, tous doivent mourir. Tous méritaient la mort, mais c'était à la déesse de décider où et quand. Quand elle parlera, j'écouterais.
Une joyeuse pagaille, voilà ce que ça avait été. Et l'enthousiasme du combat avait vite été gaché par la vue des cadavres, massacrés. Il lui avait semblé reconnaître Tiorn sur un visage sans pouvoir en être certaine, les blessures étant trop importantes.
Elle avait passé les jours qui suivaient dans un état comateux, enchaînant les carreaux, sans suivre les débats du groupe ou la stratégie de bataille improvisée par le groupe.
Ce n'est que lorsqu'une altercation entre Thorleif, son nouvel ami et le reste du groupe, mentionna les termes d'esclave qu'elle sembla se réveiller. Son coeur semblait exploser de haines contradictoires, celle des elfes, celles des maîtres de tout types. Qui était qui ? Il lui fallait éclaircir tout ceci, ainsi, lorsque l'éclaireur laissa tomber son arme après seulement quelques instants de combat, elle le suivi, avide de réponses, tandis que ses compagnons allaient chercher les leurs à l'intérieur de la grotte.
Devant son silence face à ses questions, Morane fut prise d'un doute, et commença à faire le rapprochement entre l'arme qu'elle tenait en main et les blessures qu'elle avait vues sur le corps qui aurait pu être celui de Tiorn. Comme prise d'un doute, elle se dirigea vers la grotte où était partis ses amis et d'où venaient des voix inconnues au groupe, mais bien à l'accent agar.
Elle devait savoir.
Les mines contrites des membres du groupe lorsqu'elle désigna l'éclaireur lui retirèrent ses derniers doutes. L'homme qu'elle avait protégé était celui qui avait tué son ami... Comment avait-elle pu être aussi naïve, aussi stupide, comment n'avait-elle pas pu suivre ce qui c'était passé à ce point. Il devait mourir.
Et pourtant, tout en elle lui hurlait l'horreur de ces marchands d'esclave qu'il voulait tuer, eux aussi devaient mourir, tout comme elle d'ailleurs, cette haut-elfe, triste représentante d'un peuple qui lui avait tout volé, sa vie, sa famille, sa liberté et presque sa volonté.
Sa tête explosait, il lui fallait lui voir plus clair, que faire. Le vide l'attirait, irrésistiblement : Vermine, tu ne vaux rien, comme ta mère, regarde la, elle n'est même enchaînée elle, elle n'est rien, rien qu'une chose soumise à ma volon...
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Non, elle en était sortie, son poison ne la contrôlait plus, elle était libre. Comme le vent du Nord. Cette arme, qu'elle portait à la ceinture était un déclencheur, un signe de Chill. Elle était là, avec elle, présence pacifiante. Allir verða að deyja, tous doivent mourir. Tous méritaient la mort, mais c'était à la déesse de décider où et quand. Quand elle parlera, j'écouterais.
![[Image: 911049sketchaday175byskrawwda7i1lo.png]](http://img4.hostingpics.net/pics/911049sketchaday175byskrawwda7i1lo.png)