21-07-2016, 13:53:16
Les cris, les larmes, les claquements de crocs et de métal. La cacophonie ambiante se montrait exécrable aux douces oreilles elfiques de Lenwë. Une franche impression de désordre transpirait de ce tableau chaotique, et le paysage n'était point responsable de ce malaise. Les gens avançaient inexorablement, sans prendre garde. Ils se pensaient en sécurité et qu'ils avaient le temps de courir à l'arrière pour se réfugier en cas de soucis, mais les flèches et les coutelas des embusqués ramenaient ce petit monde à la dure réalité. Tout ne se passe pas comme prévu, et la prudence était de mise dans un environnement aussi hostile.
Dans cette confusion incroyable, un individu s'exprimant partiellement par des borborygmes et des grognements se montrait même plus sage et avisé que les écervelés qui se jetaient en première ligne, un individu fort intéressant, sommairement croisé dans les égouts (mais grâce à la garde d'Asteras, les égouts étaient devenus un lieu de rencontre prisé de la capitale, l'espace d'une mission). Lui-même semblait un peu déconcerté par l'incompétence des autres archers.
Cela se calmait un peu. La faune locale se retrouvait pacifié à grands renforts d'acier et de magie. Cela ne déplaisait pas à Lenwë, lui-même se destinait à débarrasser une zone du monde de sa souillure. Il restait bien quelques gros reptiles dans les environs, surement les chiens de garde des saurotarques, mais ils faisaient déjà l'objet de l'attention de nombres.
Victor en bon chef malgré lui, annonçait la suite du programme
- "Puisqu'il n'y a plus de saurotarques dans les environs pour l'instant, nous devrions nous reposer un peu après tous ces combats. Certains ont besoin de soins, et je pense que nous avons tous besoin d'un peu de repos avant de poursuivre.
Cependant, j'aimerais que les combattants les plus en forme restent sur leurs gardes. Comme vous avez pu le remarquer, nous sommes sur leur territoire...
Il faudra être plus ordonné et organisé lorsque nous poursuivrons notre chemin. Vraiment, ne mettez pas votre vie en danger inutilement et laisser ceux qui peuvent combattre au corps à corps passer devant. "
Au moins, les ordres méritaient d'être clairs ! En espérant que tout le monde écoutait. Victor n'était peut-être pas si incompétent et niais qu'on le décrivait, enfin, que le laissait entendre Cendre. Lenwë ne savait pas vraiment si Victor se trouvait dans les sentinelles grâce ou à cause de sa demi-soeur, bien que cette dernière tendait à se montrer un peu dure envers le "bâtard". Du point de vue de Lenwë, Victor subissait la colère de Cendre envers son père.
Le groupe se massait à l'entrée du repaire des écailles cruelles, les chasseurs se reposaient et se préparaient. Lenwë avança jusqu'à Victor, l'apostrophant "Besoin d'une bénédiction ?"
Question rhétorique, l'elfe posa sa main sur le bouclier de Victor, imprimant un enchantement temporaire dans le bois. Un instant, le vent se leva, tourbillonna, et se reposa.
- "C'est tout ce que je peux faire pour le moment" déclara Lenwë, "ma mana se tarit à force de puiser dedans, mais je devrais être capable de maintenir les enchantements, du moment que je ne te perds pas trop de vue et que je ne m'épuise pas à tuer un nuisible ou à sauver quelqu'un d'autre. En tout cas, félicitation pour ton implication dans l'opération ! Avec un peu de chance, ils finiront par t'écouter et comprendre que ce tu dis est pour leur bien."
La suite s'annonçait plus corsé. Ce n'était quelques guetteurs et éclaireurs, en avançant, ils risquaient de se confronter à un chef de guerre ou à un chaman. Les deux cas se révelaient particulièrement déplaisants. Un chef saurotarque se révélait souvent bien plus gros et menaçant que ses congénères, un chaman apportait un soutien magique non négligeable, fusse-t-il primitif. La pire éventualité était de tomber sur les deux en même temps, alors là, les inconscients et les guerriers les plus fragiles risquaient d'y rester. Des héros morts dont on chanterait les louages avant de les oublier.
Dans cette confusion incroyable, un individu s'exprimant partiellement par des borborygmes et des grognements se montrait même plus sage et avisé que les écervelés qui se jetaient en première ligne, un individu fort intéressant, sommairement croisé dans les égouts (mais grâce à la garde d'Asteras, les égouts étaient devenus un lieu de rencontre prisé de la capitale, l'espace d'une mission). Lui-même semblait un peu déconcerté par l'incompétence des autres archers.
Cela se calmait un peu. La faune locale se retrouvait pacifié à grands renforts d'acier et de magie. Cela ne déplaisait pas à Lenwë, lui-même se destinait à débarrasser une zone du monde de sa souillure. Il restait bien quelques gros reptiles dans les environs, surement les chiens de garde des saurotarques, mais ils faisaient déjà l'objet de l'attention de nombres.
Victor en bon chef malgré lui, annonçait la suite du programme
- "Puisqu'il n'y a plus de saurotarques dans les environs pour l'instant, nous devrions nous reposer un peu après tous ces combats. Certains ont besoin de soins, et je pense que nous avons tous besoin d'un peu de repos avant de poursuivre.
Cependant, j'aimerais que les combattants les plus en forme restent sur leurs gardes. Comme vous avez pu le remarquer, nous sommes sur leur territoire...
Il faudra être plus ordonné et organisé lorsque nous poursuivrons notre chemin. Vraiment, ne mettez pas votre vie en danger inutilement et laisser ceux qui peuvent combattre au corps à corps passer devant. "
Au moins, les ordres méritaient d'être clairs ! En espérant que tout le monde écoutait. Victor n'était peut-être pas si incompétent et niais qu'on le décrivait, enfin, que le laissait entendre Cendre. Lenwë ne savait pas vraiment si Victor se trouvait dans les sentinelles grâce ou à cause de sa demi-soeur, bien que cette dernière tendait à se montrer un peu dure envers le "bâtard". Du point de vue de Lenwë, Victor subissait la colère de Cendre envers son père.
Le groupe se massait à l'entrée du repaire des écailles cruelles, les chasseurs se reposaient et se préparaient. Lenwë avança jusqu'à Victor, l'apostrophant "Besoin d'une bénédiction ?"
Question rhétorique, l'elfe posa sa main sur le bouclier de Victor, imprimant un enchantement temporaire dans le bois. Un instant, le vent se leva, tourbillonna, et se reposa.
- "C'est tout ce que je peux faire pour le moment" déclara Lenwë, "ma mana se tarit à force de puiser dedans, mais je devrais être capable de maintenir les enchantements, du moment que je ne te perds pas trop de vue et que je ne m'épuise pas à tuer un nuisible ou à sauver quelqu'un d'autre. En tout cas, félicitation pour ton implication dans l'opération ! Avec un peu de chance, ils finiront par t'écouter et comprendre que ce tu dis est pour leur bien."
La suite s'annonçait plus corsé. Ce n'était quelques guetteurs et éclaireurs, en avançant, ils risquaient de se confronter à un chef de guerre ou à un chaman. Les deux cas se révelaient particulièrement déplaisants. Un chef saurotarque se révélait souvent bien plus gros et menaçant que ses congénères, un chaman apportait un soutien magique non négligeable, fusse-t-il primitif. La pire éventualité était de tomber sur les deux en même temps, alors là, les inconscients et les guerriers les plus fragiles risquaient d'y rester. Des héros morts dont on chanterait les louages avant de les oublier.