18-07-2016, 18:21:13
Lenwë peinait à rejoindre la troupe. Même sous l'effet de vents porteurs, la course le fatiguait au point de régulièrement prendre des pauses. Le mage en profitait pour relire quelques notes sur des sorts de magie pure qu'il ne maîtrisait pas encore. La capacité à faire entrer en résonance une arme avec l'énergie psychique lui semblait tout simplement fascinant. La maîtrise du vide se révélait un sujet d'étude récent chez les elfes, bien que ce domaine se basait sur un ancien sort nommé "inversion du mana". Un interlude à lire bien trop long pour quelqu'un de pressé, alors Lenwë pressa le pas.
Après les égouts, les diverses annonces amenèrent la guilde à se séparer en deux groupes. La manœuvre élaborée par les Sentinelles impliquait de montrer de la présence et de l'efficacité auprès des divers gouvernements. Le "chef" s'occupait des soucis à Asteras , tandis que le bras-droit rejoignait le sud d'Yris. Une répartition intéressante, si Lenwë était à Asteras ou Yris, pas à Nymeria, l'obligeant à traverser tout le royaume des Tal'Ayen.
Cendre, Illaria, Victor, Léonide et Siadhal se dirigeaient également vers Aiguemirail pour prêter main-forte au caldr
Le jeune arriva à l'arrière du contingent d'hommes et d'elfes de la manière qu'Israfel arrivait au cours de magie pure : en retard. Un désagrément dont Lenwë se serait bien passé, et comme pour faire pardonner ce manque, il ne perdit pas de temps dans ses incantations pour soutenir ses alliés. En premier Theobald, un brave guerrier croisé dans les égouts et qui méritait d'écouter ce qu'on lui dit et d'être sympathique. En second Victor, un autre guerrier qui méritait d'être "Celui qu'on envoi devant prendre les baffes" dans la guilde et d'être le frère de Cendre, bien que ce point là se montrait rarement un avantage. La mine gênée du retardataire laissa place à un sourire, satisfait de son oeuvre.
Maintenant, Lenwë pouvait jeter un coup d'œil aux alentours. Devant les guerriers semblait se dresser un marais. L'elfe soupira, exaspéré de devoir crapahuter une nouvelle fois dans un lieu poisseux et nauséabond. Loin d'être précieux, il espérait tout de même éviter de plonger dans un eau noirâtre.
D'ailleurs, ceux qui traînaient dans l'eau semblaient bien le regretter. Lenwë n'en voyait encore rien pour le moment, mais aux cris que beuglaient les guerriers, les saurotarques se défendaient avec rage, dans l'espoir de ne pas finir en sac. Victor grondait Siadhal, qui inconscient du danger, s'avançait bien trop de celui-ci. "Des inconscients" pensa Lenwë en se préparant à plonger dans la boue. Cela ne lui inspirait pas confiance mais il devait bien suivre le petit groupe et essayer de participer à la survie de ses camarades. Déjà que faire confiance à des inconnus était compliqué, rien ne les empêchaient de s'enfuir face au combat, si en plus ses propres alliés se montraient incompétent...
Pendant un instant, Lenwë ressentait toute l'exaspération que pouvait contenir Elena face à Dyanese. La pensée lui arracha finalement un petit rictus.
En repensant aux inconnus, le jeune en profita pour observer la troupe environnante. Quelques taliens aux cheveux de feu, quelques elfes -certaines déjà croisés dans les égouts-, une folle qui conversait seule avec un certain "Léo". La troupe paraissait bien hétéroclite mais surtout dépourvue de commandement cohérent, bien que Victor essayait actuellement de donner de la voix. Se jugeant mal avisé de jouer les moralisateurs, à cause de son retard, Lenwë préféra se taire pour le moment et observer comme se déroulait cette petite excursion en territoire hostile.
Après les égouts, les diverses annonces amenèrent la guilde à se séparer en deux groupes. La manœuvre élaborée par les Sentinelles impliquait de montrer de la présence et de l'efficacité auprès des divers gouvernements. Le "chef" s'occupait des soucis à Asteras , tandis que le bras-droit rejoignait le sud d'Yris. Une répartition intéressante, si Lenwë était à Asteras ou Yris, pas à Nymeria, l'obligeant à traverser tout le royaume des Tal'Ayen.
Cendre, Illaria, Victor, Léonide et Siadhal se dirigeaient également vers Aiguemirail pour prêter main-forte au caldr
Le jeune arriva à l'arrière du contingent d'hommes et d'elfes de la manière qu'Israfel arrivait au cours de magie pure : en retard. Un désagrément dont Lenwë se serait bien passé, et comme pour faire pardonner ce manque, il ne perdit pas de temps dans ses incantations pour soutenir ses alliés. En premier Theobald, un brave guerrier croisé dans les égouts et qui méritait d'écouter ce qu'on lui dit et d'être sympathique. En second Victor, un autre guerrier qui méritait d'être "Celui qu'on envoi devant prendre les baffes" dans la guilde et d'être le frère de Cendre, bien que ce point là se montrait rarement un avantage. La mine gênée du retardataire laissa place à un sourire, satisfait de son oeuvre.
Maintenant, Lenwë pouvait jeter un coup d'œil aux alentours. Devant les guerriers semblait se dresser un marais. L'elfe soupira, exaspéré de devoir crapahuter une nouvelle fois dans un lieu poisseux et nauséabond. Loin d'être précieux, il espérait tout de même éviter de plonger dans un eau noirâtre.
D'ailleurs, ceux qui traînaient dans l'eau semblaient bien le regretter. Lenwë n'en voyait encore rien pour le moment, mais aux cris que beuglaient les guerriers, les saurotarques se défendaient avec rage, dans l'espoir de ne pas finir en sac. Victor grondait Siadhal, qui inconscient du danger, s'avançait bien trop de celui-ci. "Des inconscients" pensa Lenwë en se préparant à plonger dans la boue. Cela ne lui inspirait pas confiance mais il devait bien suivre le petit groupe et essayer de participer à la survie de ses camarades. Déjà que faire confiance à des inconnus était compliqué, rien ne les empêchaient de s'enfuir face au combat, si en plus ses propres alliés se montraient incompétent...
Pendant un instant, Lenwë ressentait toute l'exaspération que pouvait contenir Elena face à Dyanese. La pensée lui arracha finalement un petit rictus.
En repensant aux inconnus, le jeune en profita pour observer la troupe environnante. Quelques taliens aux cheveux de feu, quelques elfes -certaines déjà croisés dans les égouts-, une folle qui conversait seule avec un certain "Léo". La troupe paraissait bien hétéroclite mais surtout dépourvue de commandement cohérent, bien que Victor essayait actuellement de donner de la voix. Se jugeant mal avisé de jouer les moralisateurs, à cause de son retard, Lenwë préféra se taire pour le moment et observer comme se déroulait cette petite excursion en territoire hostile.