18-07-2016, 08:58:49
La troupe s'avançait avec détermination et célérité. Bon, il avait été question de subtilité, de camouflage, de contournement, mais … Visiblement, le gros des volontaires préféraient une méthode plus directe. De toute façon, Evrard n'aurait certainement pas enfilé une de ces cagoules crasseuses, sans le moindre doute pleines de poux et autres parasites.
Peut être la belle route pavée avait elle joué dans la détermination des aventuriers. Après quelques heures de marche, le choix entre une forêt pleine de racines et un sol plat et régulier était facile à faire. Si on ne prenait pas en compte les autres critères d'approche évidemment : discrétion et surprise. Mais avec un peu de chance, leur arrivée serait suffisamment rapide pour prendre la bande de contrebandiers au dépourvu.
Ceux qu'ils rencontraient pour le moment avaient à peine le temps de dire Ouf ! Avant qu'une volée de flèches et de coups d'épées ne mette fin à leurs velléités de sonner l'alerte. De petits groupes, ce qui, comme l'avait dit le sergent, inversait l'avantage du nombre en comparaison avec une bataille rangée.
L'arbalétrier sourit en imaginant la scène : Les rayons du soleil couchant caressant les collines, le manoir se dressant dans le lointain, les deux groupes se faisant face. L'un, ramassis d'aventuriers au milieu desquels les Sentinelles – pour l'occasion vêtus d'argent – c'était SON imagination après tout – resplendissaient de mille feux, et en face, une bande de forbans encagoulés et alignés avec une discipline qui contrastait avec leur choix de carrière. Puis, une corne de guerre résonnait dans le lointain, et les deux camps s'élançaient l'un vers l'autre aux cris de « Pour la Justice ! » et « Pour le Pognon ! ».
Bon, ça ne se passerait sans doute pas comme ça, mais on avait bien le droit de rêver, non ?
Peut être la belle route pavée avait elle joué dans la détermination des aventuriers. Après quelques heures de marche, le choix entre une forêt pleine de racines et un sol plat et régulier était facile à faire. Si on ne prenait pas en compte les autres critères d'approche évidemment : discrétion et surprise. Mais avec un peu de chance, leur arrivée serait suffisamment rapide pour prendre la bande de contrebandiers au dépourvu.
Ceux qu'ils rencontraient pour le moment avaient à peine le temps de dire Ouf ! Avant qu'une volée de flèches et de coups d'épées ne mette fin à leurs velléités de sonner l'alerte. De petits groupes, ce qui, comme l'avait dit le sergent, inversait l'avantage du nombre en comparaison avec une bataille rangée.
L'arbalétrier sourit en imaginant la scène : Les rayons du soleil couchant caressant les collines, le manoir se dressant dans le lointain, les deux groupes se faisant face. L'un, ramassis d'aventuriers au milieu desquels les Sentinelles – pour l'occasion vêtus d'argent – c'était SON imagination après tout – resplendissaient de mille feux, et en face, une bande de forbans encagoulés et alignés avec une discipline qui contrastait avec leur choix de carrière. Puis, une corne de guerre résonnait dans le lointain, et les deux camps s'élançaient l'un vers l'autre aux cris de « Pour la Justice ! » et « Pour le Pognon ! ».
Bon, ça ne se passerait sans doute pas comme ça, mais on avait bien le droit de rêver, non ?