17-07-2016, 17:02:36
La paladine d'Edar finit par prendre la parole, d'une voix claire, ferme mais indéniablement bienveillante. Je l'écoutais avec attention. Les événements tragiques survenus précédemment à Aiguemirail l'inquiétaient : ses hommes n'étaient pas en nombre suffisant pour à la fois assurer la sécurité des rescapés et partir affronter la menace que représentaient les nids Saurotarques. Cette seconde tâche nous revenait. Hélas.
Nous n'échapperions donc pas à une virée marécageuse dans la boue de Ténagos pour rechercher ces sauriens sanguinaires. Par ailleurs, les circonstances de l'attaque, dont la singularité avait été mise en avant par Dame Luciferi, ne m'inspiraient guère. Bien que j'ignore tout des mœurs de ces lézards, il me surprenait de les voir négliger la survie de leur propre espèce. Même Mère s'était donnée plus de mal à nous maintenir, ma sœur, mes frères et moi, en vie malgré une absence d'instinct maternel. Qu'est-ce qui avait bien pu inciter un aussi grand nombre de reptiles à s'enfoncer aussi loin dans les terres humaines en abandonnant leurs progénitures ?
A la vérité, les raisons sous-jacentes au massacre de ces paysans m'importaient peu. La mission était claire : les arrêter par tous les moyens en notre possession. Ce serait par les armes à n'en pas douter, et j'en éprouvais une certaine satisfaction malsaine.
Après un dernier salut à la Redresseuse et à la Prêtresse, je remis mon heaume et emboita le pas aux divers aventuriers qui se dirigeaient déjà vers les frontières des marais de Ténagos.
Au fur et à mesure que je marchais vers l'ouest, vers le marais, je pouvais observer les ravages perpétrés par ces créatures. Des fermes dévastées. Des tours taliennes en ruine. Si j'en avais pris le temps, j'aurai certainement découvert des corps en putréfaction à l'intérieur des bâtiments.
L'odeur de la désolation planait sur Aiguemirail.
Nous n'échapperions donc pas à une virée marécageuse dans la boue de Ténagos pour rechercher ces sauriens sanguinaires. Par ailleurs, les circonstances de l'attaque, dont la singularité avait été mise en avant par Dame Luciferi, ne m'inspiraient guère. Bien que j'ignore tout des mœurs de ces lézards, il me surprenait de les voir négliger la survie de leur propre espèce. Même Mère s'était donnée plus de mal à nous maintenir, ma sœur, mes frères et moi, en vie malgré une absence d'instinct maternel. Qu'est-ce qui avait bien pu inciter un aussi grand nombre de reptiles à s'enfoncer aussi loin dans les terres humaines en abandonnant leurs progénitures ?
A la vérité, les raisons sous-jacentes au massacre de ces paysans m'importaient peu. La mission était claire : les arrêter par tous les moyens en notre possession. Ce serait par les armes à n'en pas douter, et j'en éprouvais une certaine satisfaction malsaine.
Après un dernier salut à la Redresseuse et à la Prêtresse, je remis mon heaume et emboita le pas aux divers aventuriers qui se dirigeaient déjà vers les frontières des marais de Ténagos.
Au fur et à mesure que je marchais vers l'ouest, vers le marais, je pouvais observer les ravages perpétrés par ces créatures. Des fermes dévastées. Des tours taliennes en ruine. Si j'en avais pris le temps, j'aurai certainement découvert des corps en putréfaction à l'intérieur des bâtiments.
L'odeur de la désolation planait sur Aiguemirail.