13-07-2016, 16:11:35
Pour être honnête, je ne sens pas du tout cette mission qui me semble un peu trop improvisée et précipitée pour être suivie aveuglément… Mais étant donné que ma « très chère et attentionnée élève » a décidé de suivre ses petits copains de guilde… Je n'ai hélas guère le choix.
Il n'empêche, si la culpabilité de cette fameuse « Valyrielle de Maldorne » est probablement véridique, je trouve que les preuves justifiant les torts qu'on lui fait porter sont trop maigres pour être incontestés. A entendre le soldat, je ne peux m'empêcher d'imaginer Valyrielle non pas forcément comme la « méchante » de l'histoire, mais plutôt le dindon de la farce de cette vilaine affaire, celle qu'on accuse de tous les torts pour préserver l'innocence et l'image d'autres nobles sans nul doute impliqués.
La dernière et unique descendante d'une famille disgraciée et fauchée fait un coupable idéal et tout approprié, et qui permettrait de sauver les fesses à d'autres bien plus graisseux et influents. Elle n'a aucun moyen de se défendre, et personne n'ira contester son accusation ni sa sanction, ou écouter sa version des faits. Sans compter que la déchoir de ses droits de noblesse permettrait aux autres de se répartir ses biens et terres, enfin de ce qu'il en reste. C'est une stratégie courante et répandue dans la noblesse.
Malgré tout je ne conteste pas le fait qu'elle soit coupable, la situation dans laquelle el se trouve la sans doute obligé à comettre des actes et accords irréparables. Mais qu'elle soit la seule représentante de la noblesse impliquée dans cette affaire...
Autant rendre Dyanese intelligente et futée, c'est-à-dire : chose impossible.
Cependant je me dois d'avouer que l'intervention de cette dernière m'a fait a provoqué en moi une bride de fierté et de satisfaction, que je n'avouerais bien évidemment jamais devant elle. Visiblement, elle a retenu la leçon de la joute. Bien. Je n'aurais pas payé son inscription pour rien ! Penser aux vins que j'aurais pu déguster à la place me cause encore de la peine… Mais selon Nimor son père, il paraît que son éducation doit passer avant mes désirs œnologiques. Il paraît.
Il n'empêche que son intervention cristallise en partie mes propres interrogations. Elle ne semble pas avoir poussé la réflexion aussi loin que moi, mais l'inverse m'aurait de toutes manières étonné. Un pigeon ne se transforme pas en faucon du jour au lendemain.
Oh.
Jamais en fait.
J'attends avec impatience la réponse du garde, même si je pense qu'elle n'apportera rien de plus, et si c'est le cas, ce sera d'avantage pour satisfaire ma curiosité personnelle. Sa réaction me permettra peut-être de valider ou d'infirmer mes premières hypothèses, mais ça ne changera pas au fait que je ne pourrais pas en informer le reste de la troupe, du moins pas comme ça et pas maintenant.
Et puis, je m en voudrais de retirer à ces jeunots une occasion –sans doute très rare dans leur quotidien- de se creuser et faire chauffer leurs méninges.
Je reste néanmoins partagée entre l'idée que cela fera un bon exercice à Dyanese, et que cela soit trop dangereux pour la laisser s'y aventurer. Concernant les autres, je n'ai aucun lien ni responsabilité qui me lient à eux, donc je m'en fiche.
Bon.
La petite peste aussi.
Mais une sincère promesse faite à son père en échange de la dette que je lui dois m'y contraint. Bien malgré moi.
Je ne suis pas aussi insensible quant au sort de nos « compagnons » que je le parais, et dans la mesure de mes moyens, je les aiderais. Cependant si il faut prendre une décision rapide aux lourdes conséquences pour sauver la vie de la gamine dont j'ai la charge, je le ferais.
En attendant, faisons profil bas, et laissons les gamins prendre les choses en main -je l'aurais dit à l'oral, l'ironie de ma voix m'aurait sans nul doute trahie- et voyons comme les choses évoluent.
Je pourrais toujours me servir d'Israfel comme intermédiaire pour faire passer certaines de mes idées aux autres. C'est un elfe intelligent… Peut-être un peu trop. Ca me donnera l'occasion de le tester.
Enfin, une dernière chose m'occupe l'esprit, si importante qu'elle me fournit des frissons, chose qui ne m'était pas arrivé depuis, pfff, deux siècles ?
Le garde a bien dit que nous pourrions prendre tout ce que nous désirions dans le manoir comme butin –chose qui m'intrigue également, mais passons-.
Famille bourgeoise déchue ou non, tout bon manoir, même au bord de la ruine, se doit d'avoir une cave digne de ce nom, et pleine ou du moins en partie, qui plus est.
Imaginer quels fantastiques crûs peuplent celle de Maldorne m'enthousiaste beaucoup plus que je ne pourrais l'avouer.
Que les autres prennent les bijoux, l'or ou les armes qu'ils trouveront.
Mais foi de la vieille chouette aigrie que je suis, pas un n'emportera une bouteille sans mon consentement.
Compris les blancs-becs ? PAS UN.
Il n'empêche, si la culpabilité de cette fameuse « Valyrielle de Maldorne » est probablement véridique, je trouve que les preuves justifiant les torts qu'on lui fait porter sont trop maigres pour être incontestés. A entendre le soldat, je ne peux m'empêcher d'imaginer Valyrielle non pas forcément comme la « méchante » de l'histoire, mais plutôt le dindon de la farce de cette vilaine affaire, celle qu'on accuse de tous les torts pour préserver l'innocence et l'image d'autres nobles sans nul doute impliqués.
La dernière et unique descendante d'une famille disgraciée et fauchée fait un coupable idéal et tout approprié, et qui permettrait de sauver les fesses à d'autres bien plus graisseux et influents. Elle n'a aucun moyen de se défendre, et personne n'ira contester son accusation ni sa sanction, ou écouter sa version des faits. Sans compter que la déchoir de ses droits de noblesse permettrait aux autres de se répartir ses biens et terres, enfin de ce qu'il en reste. C'est une stratégie courante et répandue dans la noblesse.
Malgré tout je ne conteste pas le fait qu'elle soit coupable, la situation dans laquelle el se trouve la sans doute obligé à comettre des actes et accords irréparables. Mais qu'elle soit la seule représentante de la noblesse impliquée dans cette affaire...
Autant rendre Dyanese intelligente et futée, c'est-à-dire : chose impossible.
Cependant je me dois d'avouer que l'intervention de cette dernière m'a fait a provoqué en moi une bride de fierté et de satisfaction, que je n'avouerais bien évidemment jamais devant elle. Visiblement, elle a retenu la leçon de la joute. Bien. Je n'aurais pas payé son inscription pour rien ! Penser aux vins que j'aurais pu déguster à la place me cause encore de la peine… Mais selon Nimor son père, il paraît que son éducation doit passer avant mes désirs œnologiques. Il paraît.
Il n'empêche que son intervention cristallise en partie mes propres interrogations. Elle ne semble pas avoir poussé la réflexion aussi loin que moi, mais l'inverse m'aurait de toutes manières étonné. Un pigeon ne se transforme pas en faucon du jour au lendemain.
Oh.
Jamais en fait.
J'attends avec impatience la réponse du garde, même si je pense qu'elle n'apportera rien de plus, et si c'est le cas, ce sera d'avantage pour satisfaire ma curiosité personnelle. Sa réaction me permettra peut-être de valider ou d'infirmer mes premières hypothèses, mais ça ne changera pas au fait que je ne pourrais pas en informer le reste de la troupe, du moins pas comme ça et pas maintenant.
Et puis, je m en voudrais de retirer à ces jeunots une occasion –sans doute très rare dans leur quotidien- de se creuser et faire chauffer leurs méninges.
Je reste néanmoins partagée entre l'idée que cela fera un bon exercice à Dyanese, et que cela soit trop dangereux pour la laisser s'y aventurer. Concernant les autres, je n'ai aucun lien ni responsabilité qui me lient à eux, donc je m'en fiche.
Bon.
La petite peste aussi.
Mais une sincère promesse faite à son père en échange de la dette que je lui dois m'y contraint. Bien malgré moi.
Je ne suis pas aussi insensible quant au sort de nos « compagnons » que je le parais, et dans la mesure de mes moyens, je les aiderais. Cependant si il faut prendre une décision rapide aux lourdes conséquences pour sauver la vie de la gamine dont j'ai la charge, je le ferais.
En attendant, faisons profil bas, et laissons les gamins prendre les choses en main -je l'aurais dit à l'oral, l'ironie de ma voix m'aurait sans nul doute trahie- et voyons comme les choses évoluent.
Je pourrais toujours me servir d'Israfel comme intermédiaire pour faire passer certaines de mes idées aux autres. C'est un elfe intelligent… Peut-être un peu trop. Ca me donnera l'occasion de le tester.
Enfin, une dernière chose m'occupe l'esprit, si importante qu'elle me fournit des frissons, chose qui ne m'était pas arrivé depuis, pfff, deux siècles ?
Le garde a bien dit que nous pourrions prendre tout ce que nous désirions dans le manoir comme butin –chose qui m'intrigue également, mais passons-.
Famille bourgeoise déchue ou non, tout bon manoir, même au bord de la ruine, se doit d'avoir une cave digne de ce nom, et pleine ou du moins en partie, qui plus est.
Imaginer quels fantastiques crûs peuplent celle de Maldorne m'enthousiaste beaucoup plus que je ne pourrais l'avouer.
Que les autres prennent les bijoux, l'or ou les armes qu'ils trouveront.
Mais foi de la vieille chouette aigrie que je suis, pas un n'emportera une bouteille sans mon consentement.
Compris les blancs-becs ? PAS UN.