foutus orcs des montagnes

[Aioros]

Sortant sérieusement aviné de la taverne, Aioros avait l'air de se dépêcher lorsqu'il routait sur les chemins d'Enta,face aux brouillards sombres des fumées noires souillant la plaine au loin, Aioros, par cette soirée sans fin prit cœur à purifier son corps.

Il se dénuda et entreprit de marcher droit malgré le litron finalement vomitif qu'il avait ingurgité.



Et là, soudain, alors qu'il récitait ses prières intérieures, alors même qu'il avait dépassé la Pieuse Yslaine, la Sainte Yslaine, celle qui fit voeux d'immobilisme il y a de si nombreuses lunes que son arme à commencé à rouiller, que ses sabots sont embourbés dans son propre crottin ! (bref), quasi à miche main d'Enta,face à face avec lui, nez à nez si vous voulez une image




Celle d'Alméria, au milieu d'un combat.



Alméria ! tu m'entend ?

Elle fit signe que oui très bien merci de ne pas crier si fort
D'un geste elle lui expliqua qu'il fallait qu'il continue de prier comme ça tout nus au milieux de la foret pour qu'elle puisse, grâce à la volonté de la Lune, lire en lui comme dans un ivre livre, et savoir de quoi il retournai parce qu'elle n'avait pas que ça à faire en ce moment avec la guerre et tout et tout.

Du coup c'est ce qu'il fit, et il pria si bien parait-il que certains ailleurs aussi purent lire en lui comme dans un livre. Enfin presque.