04-04-2015, 16:32:43
Le talent et la sagesse de Pelytna sont à la mesure de son âge : immenses.
Hélas, la corruption et le nombre de ses adversaires le sont plus encore. Portés par leur magie démoniaque, les rejetons des Holdars affluent.
L'un arrive à son contact. Emergeant des brumes émises par la potion, sa tête est recouverte d'une grande capuche qui ne permet pas de détailler son visage, sans doute ravagé par la corruption. Il attaque la maitre-lames d'un coup d'épée, et accompagnant son geste par les mots, il salue l'elfe.
Salut beauté, dit-il, flatteur.
L'elfe ne se démonte pas.
"On se découvre devant une dame, malotru."
Mais les brumes se dissipent déjà, et Pelytna, voyant ce qui se terre derrière le guerrier, en est frappée de stupeur. Non, elle ne rêve pas. A quelques pas d'elle à peine, il est là, elle le voit : un seigneur démon. Pas de simples serviteurs, non, un vrai, le mal absolu, une abomination.
Sa tête, d'abord. Percé de deux yeux injectés de sang, énormes, emplis de fureur démoniaque. Sa face est déplumée, de la chair pourrie fait surface. Son bec est d'un aspect si horrifiant qu'elle ne doute pas qu'il puisse empoisonner et tuer un ours par une simple éraflure.
Son corps est maigre, décharné. Là encore les plumes sont chères. Il n'a d'ailes que deux moignons qui percent son dos voûté. Ses pattes sont arqués et tordues, rongées par le mal, et Pelytna croit y voir en quelques endroits l'os à nu. Elles sont si faibles, si maigres, qu'elles ne peuvent soutenir cette horreur que par un artifice maléfique.
Pelytna se détourne du guerrier. Elle charge le malfaisant.
"Arrière, volaille pernicieuse !
Le corps faible et corrompu de son adversaire ne résiste pas aux assauts de l'elfe. Hélas, sa magie démoniaque suffit à le maintenir en vie, et il parvient à s'entourer de sortilèges corrompus pour se prévenir des attaques de la guerrière.
Déjà ses vils serviteurs arrivent pour le protéger. Ils encerclent la guerrière, tentent de la réduire par des diableries. Elle tient bon.
Elle se met sur la défensive, prête à en découdre. L'assaut final est proche. Ils sont tellement qu'elle ne sait où regarder. Finalement, elle choisit celui qui a inauguré. Il est toujours là, dissimulé derrière son capuchon, et elle se demande si, derrière ses bouts de tissus enroulés, il est semblable à l'abomination à ses cotés. Le regard de l'immortelle se pose sur lui, il y reste. Ses 4 autres sens suffiront à l'informer sur la nuée.
Hélas, la corruption et le nombre de ses adversaires le sont plus encore. Portés par leur magie démoniaque, les rejetons des Holdars affluent.
L'un arrive à son contact. Emergeant des brumes émises par la potion, sa tête est recouverte d'une grande capuche qui ne permet pas de détailler son visage, sans doute ravagé par la corruption. Il attaque la maitre-lames d'un coup d'épée, et accompagnant son geste par les mots, il salue l'elfe.
Salut beauté, dit-il, flatteur.
L'elfe ne se démonte pas.
"On se découvre devant une dame, malotru."
Mais les brumes se dissipent déjà, et Pelytna, voyant ce qui se terre derrière le guerrier, en est frappée de stupeur. Non, elle ne rêve pas. A quelques pas d'elle à peine, il est là, elle le voit : un seigneur démon. Pas de simples serviteurs, non, un vrai, le mal absolu, une abomination.
Sa tête, d'abord. Percé de deux yeux injectés de sang, énormes, emplis de fureur démoniaque. Sa face est déplumée, de la chair pourrie fait surface. Son bec est d'un aspect si horrifiant qu'elle ne doute pas qu'il puisse empoisonner et tuer un ours par une simple éraflure.
Son corps est maigre, décharné. Là encore les plumes sont chères. Il n'a d'ailes que deux moignons qui percent son dos voûté. Ses pattes sont arqués et tordues, rongées par le mal, et Pelytna croit y voir en quelques endroits l'os à nu. Elles sont si faibles, si maigres, qu'elles ne peuvent soutenir cette horreur que par un artifice maléfique.
Pelytna se détourne du guerrier. Elle charge le malfaisant.
"Arrière, volaille pernicieuse !
Le corps faible et corrompu de son adversaire ne résiste pas aux assauts de l'elfe. Hélas, sa magie démoniaque suffit à le maintenir en vie, et il parvient à s'entourer de sortilèges corrompus pour se prévenir des attaques de la guerrière.
Déjà ses vils serviteurs arrivent pour le protéger. Ils encerclent la guerrière, tentent de la réduire par des diableries. Elle tient bon.
Elle se met sur la défensive, prête à en découdre. L'assaut final est proche. Ils sont tellement qu'elle ne sait où regarder. Finalement, elle choisit celui qui a inauguré. Il est toujours là, dissimulé derrière son capuchon, et elle se demande si, derrière ses bouts de tissus enroulés, il est semblable à l'abomination à ses cotés. Le regard de l'immortelle se pose sur lui, il y reste. Ses 4 autres sens suffiront à l'informer sur la nuée.