Errances solitaires
#4
Tout était flou. Fragorn ne savait pas où il était, il n'avait plus aucun repère. Il se sentait extrêmement faible, et tout tournait autour de lui. L'Elfe ne savais même pas si il était allongé ou debout! Son cerveau marchait au ralentit, et il mettait un temps fou à émettre la moindre pensée. Il ne contrôlait pas son corps, ne parvenait pas à faire bouger le moindre muscle.

Fragorn finit par s'apercevoir qu'il était allongé. Progressivement, le monde autour de lui redevenait stable et net. L'Elfe était dans un lit. Comment était-il arrivé là? De brefs souvenirs s'imposaient à son esprit, des souvenirs de cavalcade à travers plaines et forêts... Mais aucun ayant trait à un quelconque lit!

Soudain, Fragorn le vit. Un Elfe d'un certain âge, grand et frêle, mais qui dégageait une grande sérénité et une grande confiance en lui. Souriant, il s'approcha du lit et, regardant Fragorn, déclara avec gaieté :

« Salut à toi ! Je pensais que tu ne te relèverais jamais ! Mon nom est Veniël, cela fait trois jours que vous êtes inconscients. »

Fragorn tenta de se redresser pour faire face à son hôte, mais cela lui procura une douleur aigüe au niveau des omoplates et de la colonne vertébrale. Après cette tentative infructueuse et plutôt humiliante, il tenta de prendre la parole, mais les mots qu'il prononça étaient presque inaudibles.

« Ne faites pas trop d'efforts ! Fit Veniël. Vous êtes encore très faible, mais tout ira mieux dans quelques jours. Si c'est ce que vous voulez savoir, vous vous trouvez chez moi, dans ma vaste demeure perdue au milieu des plaines du nord d'Andoras. Je vous ai trouvé à moitié mort devant ma porte. »

La tête de Fragorn était sur le point d'exploser. Il retomba dans l'inconscience aussi vite qu'il s'était reveillé.
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