20-01-2015, 18:31:49
La Sage eut un sourire amusé à la remarque de Belial.
Elle l'observa en silence, et finalement reposa ses yeux sur l'immense arbre.
![[Image: 90961.png]](https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/90961.png)
« Il ne devrait pas tarder.
Comme je vous l'ai dit, il vient quand notre cœur le désire, et disparaît lorsque l'on cesse de le chercher… Telle est la magie de Gwainahir, l'esprit maître des cieux. »
Aussitôt Reda eût-elle finit ses quelques mots qu'un grand cri perça les airs, brisant le silence. De nombreux oiseaux s'envolèrent de leurs nids douillets, comme autant de lapins détalèrent à même le sol. Un blaireau endormi sortit le bout de son nez et se remit sitôt au fond de son trou, au pied du grand arbre millénaire, son terrier coincé entre deux racines.
Sur une branche robuste et épaisse, Gwainahir se posa.
Ses ailes étaient immenses ; chacune d'elle faisait au bas mot trois hommes de long. Son bec était noir et dur, et ses yeux que l'on disait de braise n'en avaient pas la couleur, seulement l'éclat plein de fougue et de fierté de sa race.
L'animal était en effet hautain ; son port était altier, et son plumage d'une splendeur éclatante. Il gonfla son poitrail, jetant un regard supérieur à la Sage et aux quelques hommes-bêtes qui l'accompagnaient.
![[Image: 91002.png]](https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/91002.png)
« Qu'est-ce qui te pousse à traverser ton bout de terre pour venir me voir, Reda ? Que veulent ces bouts d'homme qu'ils ne peuvent avoir des rampants ? »
L'Aigle attendait, ses ailes se repliant sur chacun de ses flancs.
La Louve jeta un regard aux deux compères et recula de quelques pas, les laissant face à l'immense aigle qui leur faisait face tel le Roi des cieux.
Elle l'observa en silence, et finalement reposa ses yeux sur l'immense arbre.
« Il ne devrait pas tarder. Comme je vous l'ai dit, il vient quand notre cœur le désire, et disparaît lorsque l'on cesse de le chercher… Telle est la magie de Gwainahir, l'esprit maître des cieux. »
Aussitôt Reda eût-elle finit ses quelques mots qu'un grand cri perça les airs, brisant le silence. De nombreux oiseaux s'envolèrent de leurs nids douillets, comme autant de lapins détalèrent à même le sol. Un blaireau endormi sortit le bout de son nez et se remit sitôt au fond de son trou, au pied du grand arbre millénaire, son terrier coincé entre deux racines.
Sur une branche robuste et épaisse, Gwainahir se posa.
Ses ailes étaient immenses ; chacune d'elle faisait au bas mot trois hommes de long. Son bec était noir et dur, et ses yeux que l'on disait de braise n'en avaient pas la couleur, seulement l'éclat plein de fougue et de fierté de sa race.
L'animal était en effet hautain ; son port était altier, et son plumage d'une splendeur éclatante. Il gonfla son poitrail, jetant un regard supérieur à la Sage et aux quelques hommes-bêtes qui l'accompagnaient.
« Qu'est-ce qui te pousse à traverser ton bout de terre pour venir me voir, Reda ? Que veulent ces bouts d'homme qu'ils ne peuvent avoir des rampants ? » L'Aigle attendait, ses ailes se repliant sur chacun de ses flancs.
La Louve jeta un regard aux deux compères et recula de quelques pas, les laissant face à l'immense aigle qui leur faisait face tel le Roi des cieux.