17-12-2014, 22:54:47
Le silence était pesant, terriblement pesant…
En première ligne, Atalante bandait la corde de son arc, prête à décocher sa flèche. Derrière elle, la féline ne disait mot, préférant de loin le silence de la nuit à la cohue qui allait bientôt habiter tout le nord de Korri.
Les tambours, en fond, cessèrent finalement leur activité macabre.
Une première volée de flèche s'envola de l'arc de la première archère.
A sa droite, Simera tenait la distance, son œil ambré fixait sur l'horizon.
Elle leva la main ; derrière elle, d'autres attendaient. Les Gardiens des Ruines savaient. Ils observaient en silence, de loin bien sûr, mais en silence toujours…
Les tambours de guerre reprirent de plus belle.
Atalante jeta un regard à Simera qui passa devant. Son allure de grand félin lui donnait une silhouette svelte et élancée, tout en muscle et en discrétion. Elle était puissante, comme son père avant elle, héritière d'une longue lignée de chasseur.
Elle passa sa langue sur ses lèvres, étendit sa queue pour stabiliser son corps alors que sa pupille fendue en deux – à la façon des chats – apercevaient enfin au loin le centaure blessé et peu loin un elfe.
Elle banda son arc, et avec une précision digne d'un elfe des bois, si ce n'est avec plus d'application même, elle fit siffler la mort dans le ciel.
La flèche meurtrière s'éleva et retomba ; deux fois. La troisième flèche se perdit dans le vide, car déjà le centaure était au sol, gisant dans son sang.
Elle baissa ses oreilles et recula de trois bonds rapides, son pelage clair comme le sable se fondant malgré tout avec une certaine facilité dans la pénombre ambiante.
Elle émit un petit sifflement ; Atalante, plus loin, comprit.
Les minutes passèrent, et ce fut aussi long que la mort ou le sommeil à venir.
La forêt était de nouveau silence.
Nul n'aurait pu savoir ce que les Gardiens des ruines étaient en train de mijoter. Il n'y avait cependant plus de tambour, plus de bruits, plus rien… plus rien, sauf le silence.
En première ligne, Atalante bandait la corde de son arc, prête à décocher sa flèche. Derrière elle, la féline ne disait mot, préférant de loin le silence de la nuit à la cohue qui allait bientôt habiter tout le nord de Korri.
Les tambours, en fond, cessèrent finalement leur activité macabre.
Une première volée de flèche s'envola de l'arc de la première archère.
A sa droite, Simera tenait la distance, son œil ambré fixait sur l'horizon.
Elle leva la main ; derrière elle, d'autres attendaient. Les Gardiens des Ruines savaient. Ils observaient en silence, de loin bien sûr, mais en silence toujours…
Les tambours de guerre reprirent de plus belle.
Atalante jeta un regard à Simera qui passa devant. Son allure de grand félin lui donnait une silhouette svelte et élancée, tout en muscle et en discrétion. Elle était puissante, comme son père avant elle, héritière d'une longue lignée de chasseur.
Elle passa sa langue sur ses lèvres, étendit sa queue pour stabiliser son corps alors que sa pupille fendue en deux – à la façon des chats – apercevaient enfin au loin le centaure blessé et peu loin un elfe.
Elle banda son arc, et avec une précision digne d'un elfe des bois, si ce n'est avec plus d'application même, elle fit siffler la mort dans le ciel.
La flèche meurtrière s'éleva et retomba ; deux fois. La troisième flèche se perdit dans le vide, car déjà le centaure était au sol, gisant dans son sang.
Elle baissa ses oreilles et recula de trois bonds rapides, son pelage clair comme le sable se fondant malgré tout avec une certaine facilité dans la pénombre ambiante.
Elle émit un petit sifflement ; Atalante, plus loin, comprit.
Les minutes passèrent, et ce fut aussi long que la mort ou le sommeil à venir.
La forêt était de nouveau silence.
Nul n'aurait pu savoir ce que les Gardiens des ruines étaient en train de mijoter. Il n'y avait cependant plus de tambour, plus de bruits, plus rien… plus rien, sauf le silence.