03-03-2011, 16:41:49
Oghren avait attentivement écouté le discours du Thain. Comme à son habitude, il avait insufflé à chacun de ses mots, une conviction rare et contagieuse. Une véritable levée avait suivi son discours, la majorité des Fondelames étaient prêt à suivre le Thain dans son combat contre la maison des Ombres. Cependant, une voix rebelle se fit remarquer parmi toutes les acclamations qui avaient emplis la salle.
Nibelung...
Oghren comprenait le guerrier, il aurait facilement pu avoir les mêmes pensés. Cependant, Oghren était convaincu que ce dernier avait tort.
D'un coté de la balance, il y avait l'extermination de toute une maison naine, acte horrible et profondément révoltant.
De l'autre, il y avait la certitude que si la maison des Ombres parvenait à accomplir ses objectifs, les valeurs de droiture et d'honnêteté, si cher au peuple nain, déserteraient la ville de Karad pour laisser place peu à peu à la peur et l'injustice et cela durablement.
Oghren soupira:
De deux maux, le moindre...
Se tournant vers le Thain:
Thain, en ce qui me concerne, mon bras vous soutient mais sachez que je ne peux engager toute ma maison dans cette lutte intestine.
A mes yeux, la maison des Ombres est un parasite qu'il nous faut exterminer, nous risquons de nous y piquer, c'est sûr mais si nous ne fessons rien, les parasites envahiront la ville et à ce moment là, il sera trop tard pour réagir.
Je ne suis peut être pas bien placé pour vous donner des conseils, n'ayant pas votre expérience politique mais je vous recommande de rester prudent d'une part. D'autre part, il serait avisé de durcir votre position vis à vis du peuple elfe, la maison des Ombres bâtira surement son combat sur son opposition à votre politique vis à vis de ce peuple. Elle trouvera certainement des alliées parmi ceux qui n'approuvent pas vos décisions à l'égard du peuple elfique et je peux vous assurer qu'ils sont nombreux...
Puisse Thuri veiller sur vous, Thain!
Nibelung...
Oghren comprenait le guerrier, il aurait facilement pu avoir les mêmes pensés. Cependant, Oghren était convaincu que ce dernier avait tort.
D'un coté de la balance, il y avait l'extermination de toute une maison naine, acte horrible et profondément révoltant.
De l'autre, il y avait la certitude que si la maison des Ombres parvenait à accomplir ses objectifs, les valeurs de droiture et d'honnêteté, si cher au peuple nain, déserteraient la ville de Karad pour laisser place peu à peu à la peur et l'injustice et cela durablement.
Oghren soupira:
De deux maux, le moindre...
Se tournant vers le Thain:
Thain, en ce qui me concerne, mon bras vous soutient mais sachez que je ne peux engager toute ma maison dans cette lutte intestine.
A mes yeux, la maison des Ombres est un parasite qu'il nous faut exterminer, nous risquons de nous y piquer, c'est sûr mais si nous ne fessons rien, les parasites envahiront la ville et à ce moment là, il sera trop tard pour réagir.
Je ne suis peut être pas bien placé pour vous donner des conseils, n'ayant pas votre expérience politique mais je vous recommande de rester prudent d'une part. D'autre part, il serait avisé de durcir votre position vis à vis du peuple elfe, la maison des Ombres bâtira surement son combat sur son opposition à votre politique vis à vis de ce peuple. Elle trouvera certainement des alliées parmi ceux qui n'approuvent pas vos décisions à l'égard du peuple elfique et je peux vous assurer qu'ils sont nombreux...
Puisse Thuri veiller sur vous, Thain!