(event) La fête de l'Amitié
#66
Sa discussion avec Raev et Tyrgal, concernant leur décision de se retirer d'un Conseil en désaccord avec eux, l'avait laissé songeur...
Ce fut dans ces réflexions qu'il revint tranquillement vers le centre du village, à côté de Dhos et Krysa, ainsi que de Silverwolf, qui était enfin arrivée. A peine eu-t-il le temps de lui expliquer la situation et les différents points de vue -dont le sien, il avait une totale confiance en sa sœur-, que la sage Unama répondit à une autre Guérisseuse, bien qu'assez fort pour que ceux étant proches entendent facilement.

Que de paroles ! Il ne put s'empêcher de penser, mais il se retint de justesse à le dire tout haut. Tout cela ouvre grand la porte au fanatisme... Si ce n'est pas déjà fanatique. Le cycle de la vie et de la mort, bien sûr, les terres bafoués, non !
Il se contenta d'un léger sourire désabusé.
Puis vint l'envoyée des Hélions, et le chef de l'Ordre de Solaris prit la parole, suivi d'un guérisseur se proposant pour le rôle de sage, les prises de paroles de divers côtés...
Bien qu'impassible en apparence, hormis des sourires en coins et des mouvements de tête, Var'Staën suivait tout avidement, et s'acharnait à retenir les noms et les visages de chacun...
Rapidement, il s'écarta de ses compagnons, glissant seulement un "Je reviens".
Quelques minutes plus tard, il revint effectivement, nota la main de Bélial contre l'Arbre, Miraak caressant un chat, les paroles de Baba ouba qui le fit rire, et celles d'un assassin, le faisant moins rire... Le plus triste fut l'avis de Darkvatar, qu'il croyait connaître un minimum... Pourquoi ces paroles ? Ce n'était que folie, comme le dirent si bien Dhos et Miraak...

Puis, juste après les paroles de la Flèchelune, qui rappela à tout le monde l'objet de ce débat, il leva la main, comme beaucoup, en fixant Bélial.
Et un grand oiseau multicolore voleta jusqu'au faîte de l'Arbre d'Estalia. Plumage vif, mais également bec, il s'agissait évidemment d'un perroquet.
Perroquet, qui fit quelques petits cris, puis dit, dans la voix déformée typique de ces volatiles, de façon à ce que personne ne sache qui parle, un animal, un humain lui ayant bourré le crâne, ou même un esprit... :

- "Koa !? La guerrre, toujours la guerre... ! Peut-être, mais contre qui, c'est là toute la question !
Je n'ai qu'une chose à dirrre... : tout n'est que question de savoir. Savoir se battre, savoir contre qui se battre, et pourrrquoi..."

Il se tourna vers Unama :
- "Parrroles laissant passer le fanatisssme ! Koa ! Cycle de la vie, de la morrt, oui... Koa ! Mais... Pourquoi Estalia serait elle fâchée... Elle régullle tout, et les elfes et centaures sont ses enfants autant que nous... Et attiser leur colère en ruinant leur œuvre est stupide, hélion !"
Un corbeau claudiqua jusqu'à la guérisseuse :
- "Méfiez-vous... Koa ! ... Koa koa koa !" termina-t-il en s'en allant à tire d'aile, suivi du perroquet.

Après un léger temps, Var'Staën s'avança jusqu'au centre, lentement...
- "Quels charmants volatiles ! "
Puis il se tourna vers Eldritch :
- "Aussi vrai qu'il chante à la lune, un loup est fidèle à son groupe et a besoin de soutiens. En meute... Les loups sont redoutables, et ce n'est pas dû au hasard. Je ne prétend pas me proposer en tant que futur Seigneur, mais un loup a besoin d'une meute."
Il jeta un coup d'œil à sa sœur, et pensa à son frère.
- "Eldritch, les loups doivent se soutenir. Nous t'aiderons et te suivrons, aussi vrai que mon pelage est blanc !" Blanc comme la lune... pensa-t-il. Mais il ne le dit pas.

A peine eu-t-il terminé que Fandor arriva en criant...
- "Nous allons peut-être avoir une occasion de le trouver, mon ami..."
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