03-03-2011, 01:36:31
Baram écoutait lui aussi Nibelung avec attention.
Son regard se plissa lors des accusations lancées par le jeune guerrier.
A nouveau ses doigts blanchirent sur le pommeau de son marteau.
Puis, soudain, son attitude se relâcha durant la diatribe de son interlocuteur.
Il se fendit même d'un sourire en entendant les derniers mots de son discours.
Soudain, il se leva. Il posa son marteau en travers de son trône.
Puis il marcha en direction de Nibelung, l'assemblée s'écartant sur son passage.
Arrivé devant le guerrier il leva le bras et le tenant un instant à hauteur du nain qui lui faisait face, il le déposa lentement, sa main puissante empoignant l'arrondi de son épaule.
Sa voix était basse, douce, menaçante aussi.
Tu as du courage de me parler ainsi. Ou de la folie.
Mais je ne me renie pas. J'ai posé une question, j'accepte la réponse.
Crois-tu que je sois un tyran ? Que je tue qui bon me semble en fonction de mon humeur et de mes ambitions ?
Que je décide de la justice, de qui doit mourir et de qui doit vivre ?
Oui j'ai ce pouvoir. Mais c'est un pouvoir que l'on perd quand on en use. Toujours.
Tous les pouvoirs se perdent, ne serait-ce que parce qu'un jour la mort nous prend et que tout est à refaire.
C'est pour ça qu'existent les conseillers, le parlement et autres autorités.
Pour aider le Thain à prendre ses décisions et le critiquer si besoin est.
Eux ils resteront quand le Thain, lui, passera.
Baram relâcha l'épaule de Nibelung. Il recula d'un pas mais continua à braquer son regard dans celui du nain.
Sa voix gagna en intensité.
Je ne justifierai pas mes paroles ni mes actes concernant la Maison des Ombres. Tes propres mots m'en dispensent.
En cette salle j'ai toujours donné le droit à la parole, quelle qu'elle soit.
Tu as parlé. Chacun est libre de faire ses choix.
Mais n'oublie pas qu'avant d'être Thain je suis nain.
Et que face à tes insultes, même aussi maladroitement vilipendé, j'ai plus envie de te botter le train jusqu'à Cromgar que de t'écouter plus avant.
Hélas j'ai d'autres responsabilités qui m'appellent.
Puis Baram regagna son trône.
En passant près d'Oghren, le Thain reprit la parole :
Je vous souhaite bien du courage Seigneur Oghren, bienvenue dans la réalité des Maisons.
Son regard se plissa lors des accusations lancées par le jeune guerrier.
A nouveau ses doigts blanchirent sur le pommeau de son marteau.
Puis, soudain, son attitude se relâcha durant la diatribe de son interlocuteur.
Il se fendit même d'un sourire en entendant les derniers mots de son discours.
Soudain, il se leva. Il posa son marteau en travers de son trône.
Puis il marcha en direction de Nibelung, l'assemblée s'écartant sur son passage.
Arrivé devant le guerrier il leva le bras et le tenant un instant à hauteur du nain qui lui faisait face, il le déposa lentement, sa main puissante empoignant l'arrondi de son épaule.
Sa voix était basse, douce, menaçante aussi.
Tu as du courage de me parler ainsi. Ou de la folie.
Mais je ne me renie pas. J'ai posé une question, j'accepte la réponse.
Crois-tu que je sois un tyran ? Que je tue qui bon me semble en fonction de mon humeur et de mes ambitions ?
Que je décide de la justice, de qui doit mourir et de qui doit vivre ?
Oui j'ai ce pouvoir. Mais c'est un pouvoir que l'on perd quand on en use. Toujours.
Tous les pouvoirs se perdent, ne serait-ce que parce qu'un jour la mort nous prend et que tout est à refaire.
C'est pour ça qu'existent les conseillers, le parlement et autres autorités.
Pour aider le Thain à prendre ses décisions et le critiquer si besoin est.
Eux ils resteront quand le Thain, lui, passera.
Baram relâcha l'épaule de Nibelung. Il recula d'un pas mais continua à braquer son regard dans celui du nain.
Sa voix gagna en intensité.
Je ne justifierai pas mes paroles ni mes actes concernant la Maison des Ombres. Tes propres mots m'en dispensent.
En cette salle j'ai toujours donné le droit à la parole, quelle qu'elle soit.
Tu as parlé. Chacun est libre de faire ses choix.
Mais n'oublie pas qu'avant d'être Thain je suis nain.
Et que face à tes insultes, même aussi maladroitement vilipendé, j'ai plus envie de te botter le train jusqu'à Cromgar que de t'écouter plus avant.
Hélas j'ai d'autres responsabilités qui m'appellent.
Puis Baram regagna son trône.
En passant près d'Oghren, le Thain reprit la parole :
Je vous souhaite bien du courage Seigneur Oghren, bienvenue dans la réalité des Maisons.