02-11-2014, 10:07:48
Miraak laissa Julanr reprendre sa place derrière lui. Les membres de l'Ordre avaient toujours parlé librement, il n'avait jamais cherché à uniformiser la pensée des membres de son organisation. Son but était de protéger les hélions et seul cet objectif faisait consensus parfois. Mais cela suffisait.
Il hocha donc la tête sereinement lorsque l'archère au caractère bien trempé prit place derrière lui. Anwaar n'était pas là, absent de longue date. Des rumeurs parlaient de maladie, Miraak le savait à Babylios et espérait qu'il allait bien. Si les rumeurs avaient un fond de vérité, l'humeur de Julanr ne risquait pas de s'améliorer toutefois.
Le jeune chef de Guilde hélionne s'avança donc à son tour pour prendre la parole.
- Mes dames, mes seigneurs, mes amis. Il semble que la liberté de parole soit sacrée chez le noble peuple des Homme-bêtes. J'en profiterai donc un peu, sans vouloir faire offense à l'avis de vos sages et conseillers.
Les paroles de Belial, noble guerrier de votre peuple, sont justes. Il est des questions qui en dominent d'autres avant de déclarer la guerre, la plus dure des décisions. En effet ce n'est pas la stratégie et le calcul des forces en présence qui doit mobiliser nos esprits. Pas d'avantage, en un instant si capital, que la recherche de la justice. Non, la première question à vous poser est de savoir jusqu'où vous voulez aller ?
Si vous déclarez la guerre officiellement, la spirale de destruction sera lancée.
Vous avez vu les civils fuir Eltiri envahie, les civils évacués de Gario abandonnant toutes les possessions. Est-ce l'avenir que vous voulez pour des innocents de Naël Kaldora et Mitriath ?
Vous avez vu le sang couler dans dans le désert de Salith et les forêts de Korri, aura t-il un autre goût dans celles de Pelethor ?
Vous avez vu Korri dans les flammes, seriez vous prêts à voir Pelethor brûler ?
Miraak recula pour entendre les réponses. Ces gens, ces amis, étaient-ils prêts à aller si loin ?
Il garda d'autres paroles pour lui, pour le moment : les centaures et les elfes des bois sont de terribles adversaires. Un peuple marchant à la guerre avec des esprits divisés sur la marche à suivre ou, pire, sur le simple fait d'aller à la guerre... La défaite serait assurée.
Il hocha donc la tête sereinement lorsque l'archère au caractère bien trempé prit place derrière lui. Anwaar n'était pas là, absent de longue date. Des rumeurs parlaient de maladie, Miraak le savait à Babylios et espérait qu'il allait bien. Si les rumeurs avaient un fond de vérité, l'humeur de Julanr ne risquait pas de s'améliorer toutefois.
Le jeune chef de Guilde hélionne s'avança donc à son tour pour prendre la parole.
- Mes dames, mes seigneurs, mes amis. Il semble que la liberté de parole soit sacrée chez le noble peuple des Homme-bêtes. J'en profiterai donc un peu, sans vouloir faire offense à l'avis de vos sages et conseillers.
Les paroles de Belial, noble guerrier de votre peuple, sont justes. Il est des questions qui en dominent d'autres avant de déclarer la guerre, la plus dure des décisions. En effet ce n'est pas la stratégie et le calcul des forces en présence qui doit mobiliser nos esprits. Pas d'avantage, en un instant si capital, que la recherche de la justice. Non, la première question à vous poser est de savoir jusqu'où vous voulez aller ?
Si vous déclarez la guerre officiellement, la spirale de destruction sera lancée.
Vous avez vu les civils fuir Eltiri envahie, les civils évacués de Gario abandonnant toutes les possessions. Est-ce l'avenir que vous voulez pour des innocents de Naël Kaldora et Mitriath ?
Vous avez vu le sang couler dans dans le désert de Salith et les forêts de Korri, aura t-il un autre goût dans celles de Pelethor ?
Vous avez vu Korri dans les flammes, seriez vous prêts à voir Pelethor brûler ?
Miraak recula pour entendre les réponses. Ces gens, ces amis, étaient-ils prêts à aller si loin ?
Il garda d'autres paroles pour lui, pour le moment : les centaures et les elfes des bois sont de terribles adversaires. Un peuple marchant à la guerre avec des esprits divisés sur la marche à suivre ou, pire, sur le simple fait d'aller à la guerre... La défaite serait assurée.