Gario
#35
La bataille faisait rage, les flèches fusaient entre les gerbes de flammes qui s'entrelaçaient autour de cris de douleurs inhumains, et les combattants faisaient fi des blessures pour tenter de porter des coups plus meurtriers les uns que les autres.
Au milieu de ce carnage, voltigeant entre les cadavres, semant son visqueux sang dans des éclaboussures tout sauf appétissantes, Chao Hu chantonnaient et citait son grand père avec une dose de cynisme gore qui donneraient envie de vomir au plus grand des orduriers. Elle n'avait que faire de la douleur qui la traversait raillarde, de part en part. Il fallait qu'elle continue de faire ce pour quoi elle vivait : Honorer sa dague.


"Ze vais tous vous défoncer, ze vais ssier dans votre bousse que vous pourrez trop même plus parler et que vous aller trop vous n'étouffer en reguertant que votre maman elle ait pas eu un gros coup dans le ventre pour que ça la fasse navorter !"

Elle se moquait éperdument du garde, même si elle ne le montrait pas. Il était trop faible pour se défendre seul, alors il méritait de mourir dans les pires souffrances. Si l'on veut être un homme du Cheikh, il faut savoir être valeureux dans toute circonstance. Et puis, de toute manière, il n'avait pas grand chose à raconter...
La petite Pinheht s'engouffra dans la bataille, son coeur à l'ouvrage et celui de ses ennemis à portée de dague.
Silencieuse, meurtrière, elle ne vivait que pour le sadisme.


"Rafout', comme qu'y dit papy, on n'est pas dans la muqueuse sans que les poules manzent de la tourelle, t'as pas de verveine, spèce de nicotine !"
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